Ce jeudi 20 septembre 2012, Thierry Robert a annoncé, au cours d'une conférence de presse, qu'il avait déposé plainte à Paris contre le préfet Jean-Luc Marx, le procureur de la république et trois policiers du GIPN (groupe d'intervention de la police nationale) suite à son expulsion de la préfecture ce vendredi 14 septembre 2012. Le député-maire de Saint-Leu estime que son immunité parlementaire a été violée et que les lois de la République ont été bafouées. Rappelons par ailleurs qu'au lendemain de cette expulsion, des journalistes ont été agressés lors d'une conférence de presse tenue par le député-maire.
Ainsi, dans une copie de la plainte, le député-maire de Saint-Leu, indique que l’on voit mal quel délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement aurait pu être commis par un député de la nation s’apprêtant à passer la nuit dans les jardins de la préfecture, sans que lui ait été notifié, une contravention de grande voirie pour une éventuelle occupation sans droit, ni titre du domaine public, ainsi qu’une mise en demeure d’avoir à en déguerpir".
Autre abus de droit, selon lui : l’inviolabilité dont il bénéficie "interdisait formellement que l’on puisse se saisir de lui par la force et avec brutalité".
Enfin, le député-maire estime que "cette opération frauduleuse conduite par un procureur de la république et un préfet laisse apparaître que le parquet de Saint-Denis est aux ordres et au service de ce dernier qui représente le gouvernement".