(Actualisé) Àgé de 47 ans, José* est mis en cause dans une affaire de violences sexuelles présumées d’une particulière gravité, impliquant plusieurs victimes mineures sur une période de plus de trente ans. Enseignant suspendu, déjà connu pour des violences conjugales, il contestait ce mardi 21 octobre 2025 devant la chambre de l’instruction de Saint-Denis son placement en détention provisoire. La cour a confirmé ce mercredi 22 octobre la décision du juge des libertés et de la détention de Saint-Pierre : l’homme reste écroué (photo RB/www.imazpress.com)
Un enseignant est poursuivi pour des faits de viols et d’agressions sexuelles sur plusieurs mineures pendant de nombeuses années. Ses propres filles figurent parmi les plaignantes, ainsi qu’une demi-sœur, une cousine et une mineure qu’il avait hébergée.
En 2025, son ex-compagne a porté plainte pour des abus sexuels la visant, ainsi que leur fille lorsqu’elle était très jeune. Le juge aux affaires familiales lui a depuis retiré l’autorité parentale et interdit tout contact avec ses enfants.
Les enquêteurs ont recueilli les déclarations de plusieurs victimes présumées, dont certaines ont confié leurs souvenirs d’agressions sexuelles à une spécialiste.
Des ex-compagnes le décrivent comme un homme violent et manipulateur. Deux jeunes filles supplémentaires ont évoqué des comportements abusifs. Le juge des libertés et de la détention a relevé la cohérence et la constance des témoignages, motivant ainsi sa décision.
- Décompensation maniaque -
Un rapport psychiatrique fait état d’une personnalité bipolaire et d’une "décompensation maniaque" favorisant le passage à l’acte. L’accusé, déjà connu des services de police pour violences conjugales et dégradations, est décrit comme incapable de contrôler ses émotions.
Le parquet général a requis le maintien en détention provisoire, invoquant "la peur de son entourage". De son côté, la défense a plaidé pour un placement sous contrôle judiciaire, dénonçant des accusations "anciennes et contestées".
Après en avoir délibéré, la chambre de l’instruction a confirmé la décision du juge des libertés et de la détention : José* reste écroué.
is/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
*Le prénom a été modifié

Je m'étonne de cet anonymat protecteur qu' IPR offre à ce professeur. Ah oui ! La fameuse présomption d'innocence...
Celle que ne retient pas le code de procédure pénale, en autorisant la publicité de certaines étapes....
Anonymat complice, qui interdit à d'autres victimes ou à leurs parents de se manifester, puisqu'elles ignorent de quel criminel il est question...
Que son anonymat soit préservé ne me choque pas outre mesure. La punition voire même la vengeance ne me paraissent pas être là priorité.
La seule question légitime que le citoyen que je suis pose aux "gardiens" de l'ordre social est la suivante: Comment se fait-il que des alertes, nombreuses en l'espèce, n'aient pas permis de mettre, plus tôt, un terme à de tels agissements pervers ?
Le monde change, les "machines" administratives doivent suivre.