Cette nuit du mardi 26 au mercredi 27 septembre 2017, un véhicule a été contrôlé à une vitesse de 129 km/h sur une portion de route limitée à 70 km/h. Le permis de conduire du contrevenant a immédiatement été retiré et son véhicule saisi. Nous publions le communiqué de la police ci-dessous.
Dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 septembre 2017, les effectifs de la Compagnie Départementale d'Intervention de Nuit assistés de la Formation Motocycliste ontréalisé un contrôle vitesse sur le Bld Jean Jaurès à Saint Denis. Malgré la faiblesse du trafic et des conditions météorologiques incertaines, plusieurs excès ont été constatés et leurs auteurs verbalisés par la dizaine de fonctionnaires engagés au cours de cette opération.
Vers 23h, sur une portion de voie limitée à 70 km/h située à proximité de l'Université, la vitesse d'un véhicule RENAULT Clio IV RS Sport a été mesurée à 129 km/h. Le contrevenant, auteur d'une contravention de 5ème classe, est donc passible d'une amende de 1500 €; il a été convoqué pour audition. Son permis de conduire , qui est affecté d'emblée d'une perte de 6 points, a été immédiatement retenu, en attente d'une décision administrative pouvant prolonger la suspension jusqu'à six mois.
Il a été également fait application des dispositions légales récentes permettant de mettre en fourrière pendant une semaine le véhicule dont le conducteur circule en excès de vitesse de 50 km/h et plus. Cette mesure, qui n'était possible auparavant qu'en cas de récidive, s'applique désormais au primo-contrevenant et même si celui-ci n'est pas propriétaire du véhicule. Hier soir, la voiture est donc repartie sur un camion-plateau; à charge pour le contrevenant, désormais dépourvu de permis, de faire récupérer le véhicule par un tiers après paiement des frais d'enlèvement et de gardiennage. Mais cette reprise reste encore suspendue à la décision de l'autorité judiciaire, le Parquet pouvant toujours décider de prolonger cette mesure de mise en fourrière au-delà des 7 jours, les frais de gardiennage restant à la charge du contrevenant.
A l'occasion d'autres contrôles, un conducteur circulant sans titre tentait de prendre la fuite, il était interpellé par les effectifs du Commissariat de Saint-Denis.Un autre conducteur, circulant alcoolisé à un taux délictuel, était placé en garde à vue.
Ces contrôles participent de l'activité quotidienne de la CDI de nuit , formation nouvellement constituée dédiée à la sécurisation nocturne générale des quatre circonscriptions de Police de l'île. La répression des infractions routières fait naturellement partie de cette sécurisation générale. Ainsi, cette unité a en une semaine permis l'interpellation d'une dizaine d'auteurs de délits routiers tels que conduite avec une alcoolémie supérieure à 0.8 g/l de sang, conduite
sans assurance, en défaut de permis de conduire, refus d'obtempérer avec mise en danger de la vie d'autrui. Certains contrevenants cumulaient plusieurs de ces infractions. On retiendra le cas de ce conducteur roulant à Saint Pierre samedi à 3h, tous feux éteints qui omettait de marquer l'arrêt devant la signalisation d'un STOP. Sa conduite approximative s'expliquait sans doute par une alcoolémie mesurée à presque 2 g d'alcool par litre de sang (souffle à 0.96 mg/litre d'air expirée).
Les vérifications permettaient de constater qu'il circulait sans permis, ni assurance. De tels comportement se retrouvaient chez des conducteurs de deux roues, usager pourtant particulièrement vulnérable, à l'image de ce cyclomotoriste circulant à minuit dans le chef-lieu sans casque, sans assurance et avec une alcoolémie délictuelle mesurée à 1,5 g/litre.
En 2016, à la Réunion, sept accidents mortels de la circulation sur dix ont eu lieu la nuit.
Si tant est que l'actualité ait à le rappeler en ce qui concerne le respect des vitesses en agglomération, c'est l'ensemble des règles du code de la route qui doivent s'appliquer en toutes circonstances au nom du nécessaire partage de la route .
Les forces de Police par une présence de voie publique renforcée et l'application de toutes les dispositions répressives en la matière sanctionneront encore plus efficacement leur manquement.

moi j'en pense que j'ai peur de rouler maintenant et de rencontrer ce genre de tarés sans cervelle, qui pourrait en plus se coller sous mes roues !!! Je deviendrais moi même responsable de leur connerie, et en plus je serais traumatisés.
On ne sait plus quoi dire devant tant de délinquants et criminels en puissance sur la route...!
On a peur.
Et cela ne va pas s'arranger car beaucoup ont soit le cerveau atrophié par la couillonisse ou l'alcoolisme... soit un anque total de savoir-vivre, de respect de l'autre.