Il y a 80ans, l’une des pages les plus sombres de l’Histoire de l’Humanité se tournait : le Troisième Reich d’Adolf Hitler, qui devait durer 1 000 ans, était vaincu. Et avec lui, le nazisme !
Il est bon de rappeler que le nazisme fut l'idéologie d’un parti politique fondé en 1920 dont Adolf Hitler fut le chef jusqu'à la fin de la guerre, un parti politique d’extrême droite, nationaliste, antisémite, homophobe, sexiste, raciste,rattaché à la famille politique du fascisme.
Parvenue au pouvoir, cette idéologie devint des actes.
Et ces actes firent de millions d’êtres humains des victimes.
L’Europe fut ravagée, le Monde s’embrasa.
L’union des femmes réunionnaises tient à rappeler le rôle essentiel des femmes qui ont participé elles aussi à la bataille contre le nazisme et pour la liberté et rend hommage à toutes celles dont les actions ont contribué à la Victoire du 8 mai 1945.
Sous l’uniforme mais aussi au front, dans les combats des maquis et dans la Résistance, elles ont forcé souvent l’admiration de leur frères d’armes.
Mais les lendemains de guerre oublient les femmes… c’est ainsi qu’à la fin de la guerre, en France, 6 femmes seulement ont reçu la croix de la Libération sur 1059 attributions.
Les femmes de la Réunion ont participé avec vaillance à la lutte contre l’impérialisme du régime nazi. De nombreuses volontaires Réunionnaises ont embarqué sur le "commandant Dubosq" et parmi elles beaucoup de jeunes filles des Hauts.
Et cette "armée en jupon", dans l’administration, l’intendance, la communication, le transport, la défense anti-aérienne… cette "armée de petites mains, de doigts de fées", s’est révélée d’une grande utilité comme infirmières, sténodactylos, couturières-raccommodeuses, radiotélégraphistes, assistantes sociales…
Le 24 novembre 1943, 51 jeunes réunionnaises dont 4 femmes mariées s’engagent pour rejoindre les forces armées de la France Libre. La plus âgée a 26 ans. Nous les avons oubliées : Denise Roger, Marie Thérèse Blanchet, Jeanne Hoarau, les sœurs Payet, Mireille Dorchy, Germaine Péraldi, France Gervais, Adrienne Adam de Villiers, les filles Gangnant, Bédier, Pignolet, Irène Macé, Marguerite Jauzelon …
En ce 8 mai, l’UFR tient à saluer la mémoire et la bravoure des femmes réunionnaises qui ont combattu le fascisme.
Le 8 mai a ouvert la voie de l’émancipation des femmes et l’inscription dans la Constitution de 1946 des droits économiques et sociaux fondamentaux.
Appliquant le programme du Conseil national de la résistance, la France qui était pourtant au plus bas et était loin d’être ce qu’elle est aujourd’hui, la cinquième puissance économique mondiale, a instauré un système complet de Sécurité sociale, le droit au travail et au repos, les comités d’entreprise, les allocations familiales pour tous…
Et Les femmes sont devenues pleinement citoyennes en obtenant enfin le droit de vote.
Ce regard porté sur notre histoire passée, appelle également une réflexion sur la responsabilité de nos idées, de nos actes et de nos engagements. Ne laissons pas les Murs s’édifier à nouveau entre les êtres humains !
Il ne peut y avoir d’avenir possible dans les discriminations et le rejet de l’autre. Il n’y a pas d’avenir dans l’extrême droite, il n’y a pas d’avenir dans le fascisme.
Union des Femmes Réunionnaises
Madame pignolet ! Paix à son âme . J etais encore tout jeune , a peine 15 ans , c était une amie de la famille . Elle me racontait un peu ce qu elle a vécu là bas en tant qu infirmière et c était émouvant , ça déchirait le cœur d entendre tout ça mais comme elle me disait , elle a gardé des très mauvais souvenirs mais aussi des bons qu elle a connu avec ses collègues malgré tout . Elle a quand même été marqué à vie . Elle était de quartier français sainte suzanne . Je ne l oublie pas