Suite au passage du cyclone Belal, 150 000 foyers réunionnais avaient perdu accès à l'électricité. De nombreux Réunionnais, parmi lesquels les élus locaux, m'ont interpellée sur le fait que notre réseau électrique demeure aérien pour une large part. Comment se fait-il que les fils électriques ne soient pas enterrés alors que notre ile est une terre de cyclones ? Quels sont les budgets dédiés à l'enfouissement des fils par EDF et quelles sont nos marges de progression ? (photo d'illustration Sly/www.imazpress.com)
Plus généralement, constatant que la France est au niveau national en retard par rapport aux autres Etats européens (50% du réseau enterré dans notre pays contre 63% au Royaume-Uni et 70% en Allemagne), j'ai proposé à la Commission Développement durable et Aménagement du Territoire du Sénat d'étudier ce sujet plus en détail.
Ce matin, le bureau de la Commission, dont je suis membre et secrétaire, a accepté ma proposition d'organiser une table ronde sur l'enfouissement des réseaux électriques face aux événements climatiques majeurs.
La Commission a ainsi décidé d'acter ma demande de mission flash sur le sujet à travers une première réunion plénière.
Je souhaite en effet que nous analysions la situation actuelle dans l'Hexagone et les Outre-mer et surtout définir nos axes de progression. Nous le savons : le changement climatique va augmenter la fréquence et l'intensité des tempêtes, cyclones et météores. Face à ces phénomènes climatiques majeurs, nous devons collectivement nous préparer.
Audrey BÉLIM
Sénatrice de La Réunion