Riche de son histoire et de ses légendes, la commune de Saint-Leu recèle encore à ce jour des merveilles cachées que l’on peut apercevoir qu'au soleil levant ou lors des rencontres avec des "zarboutans" (Photo d'illustration www.ipreunion.com)
Ces lieux historiques que nous possédons, sont de véritables petits joyaux souvent ignorés par beaucoup, mais que la mémoire orale se bat pour les partager, les protéger et les réhabiliter comme source à part entière de l'histoire de Saint-Leu et de La Réunion.
Située entre la mer avec son lagon, ses vagues avec l'indémodable spot de surf connu par sa célèbre vague gauche, ses souffleurs, ses bâtiments historiques dont la Mairie, les vieux magasins d'époque du café, l'église, l'ancienne gare ferroviaire, ponts (petite Ravine, grande Ravine et des Colimaçons), fours à chaux, la Cheminée du Portail, Temples Tamouls, le jardin Botanique des Colimaçons, Musée Régional Kélonia, Maison de sel, la Ravine du Trou lieu emblématique chargé d'histoire de la révolte des esclaves de 1811....et de ses montagnes (le Piton calvaire, Piton rouge..etc. C'est ainsi que la commune de Saint-Leu peut aussi s'enorgueillir à juste titre, de détenir un patrimoine prestigieux sur le site de Stella : le Musée.
Depuis que le site industriel a été réhabilité en Musée en 1991, il s'efforce malgré vents et marées à préserver avec fierté ses valeurs historiques. Pendant que de mystérieuses merveilles qui restent dans l’ombre, méritent pourtant d’être découvertes.
Pendant que le site emblématique du Musée attire de nombreux touristes, structure qui rappelle aussi l'histoire de l'esclavage et de la colonisation avec des précieux témoins. Cependant, beaucoup de ces témoignages s'inscrivant dans la mémoire orale restent assez méconnus du grand public. Alors, que des collégiens de la commune disaient il n'y a pas si longtemps, que ce sont des "vrais livres d'histoire" qui nous ont nourri dans ce temps "lontan", surtout avant que les derniers "Zarboutans" ne disparaissent à jamais.
Oui, la commune de Saint-Leu regorge encore des trésors cachés. Et il ne s'agit pas des folles légendes du "kartyè troi lèt", mais bien des petits trésors à découvrir demain.
En finalité, nos "zarboutans" restent les murs porteurs de l'histoire de la canne, de l'usine et du sucre. Cet héritage ancestral ne survivra que si les gardiens de cette mémoire en prennent soin et le partage.
Jean Claude Comorassamy

Mon cher Jean Claude, la seule manière de sauvegarder cette mémoire, c'est l'écriture d'un petit un ouvrage dont les écrits resteront graver. Tu en penses quoi ?
"Les murs porteurs de l'histoire " sont bien nos "zarboutans ". Personne ne pourra dire le contraire puisque c'est la vérité. N'oublions pas aussi les agriculteurs....