Daniel Lauret a publié la tribune libre suivante
Le péril zorèy
C’était le samedi 17 février sous les dorures et les lustres du Salon d’Honneur de la mairie de Saint-Denis.
A l’affiche, une conférence ayant pour thème " Le grand remplacement ? L’accès des Réunionnais aux emplois locaux et conséquences démographiques sur la société réunionnaise ".
J’ai entendu un discours fleuve – de presque deux heures - allant de l’économie à la psychologie sociale pour finir, dans une ambiance de meeting, sur une teinte politique.
Il a surtout été question de la frustration des jeunes Réunionnais privés d’emploi ou obligés de s’exiler pendant que des Zorèys viendraient occuper les postes qui auraient pu leur être attribués.
La domination zorèy dans le domaine de l’emploi préfigurerait selon l’orateur une future domination démographique. C’est que le métropolitain ne migre pas seul. Il vient avec sa famille. Il entraîne ses proches.
J’ai entendu un conférencier brandir la menace d’une catastrophe imminente, celle d’un péril zorèy qui, selon les graphiques projetés, connaîtrait une croissance exponentielle de nature, dans un proche avenir, à déposséder le Réunionnais de sa majorité démographique, donc politique.
C’est l’apocalypse. Philippe CADET s’alarme et veut alerter l’opinion.
La lang na poin le zo
Le professeur met en avant, une caractéristique de notre culture créole, à savoir l’oralité et son discours n’a pas manqué d’envolées lyriques. " Les paroles s’envolent. L’écrit, on le pèse au petit tamis " écrivait R. QUENEAU.
Philippe CADET se réclame d’une démarche scientifique. Son analyse serait la conclusion d’une recherche de trois ans. Une des caractéristiques de la science est de permettre la contradiction. Il est indispensable que cette recherche soit publiée pour permettre au lecteur d’en vérifier les sources, d’analyser les arguments et leur articulation.
La préférence métropolitaine
L’écrit nous permet en tout cas de faire valoir ici ce qui ne pouvait se faire entendre le jour de la conférence, dans une salle encouragée à gronder sa colère.
Les Réunionnais à l’embauche seraient victimes de la " préférence métropolitaine ". S’il est légitime et louable de s’inquiéter du chômage des jeunes, il est fallacieux d’en isoler un facteur, le travail souterrain de recruteurs agis par la volonté de faire venir leurs pairs. Il est trop facile, et surtout dangereux, de pointer du doigt l’Etranger. S’efforcer d’élucider les mécanismes sous-jacents qui produisent l’exclusion, l’infériorisation, la domination, c’est un travail difficile mais plus prometteur que de désigner un boug émissaire à la vindicte publique.
Le colonialisme
Philippe CADET cite Césaire. Voudrait-il tordre le cou au colonialisme ? Aux abus de pouvoir, à la violence, à la corruption, qui en sont les corolaires ? Il me trouvera à ses côtés mais à condition qu’il se refuse de le réduire à une communauté, qu’il se souvienne que le colonialisme s’appelle aujourd’hui capitalisme. Qu’il se souvienne qu’il y a des dominants dans tous les pays ? Qu’il reconnaisse que les Zorèys n’ont pas le monopole de la domination. " Sur ce point, bon nombre de Créoles sont Zorèys " pourrait-on écrire en parodiant La Fontaine. Les casseroles judiciaires de certains élus péi suffisent à montrer que leur créolité n’est pas une garantie de vertu.
S’il y a une leçon à recevoir de l’histoire, c’est que notre passé est là. Que le komandèr était recruté parmi les esclaves. Que certains affranchis ou " libres de couleur " s’attachaient le service d’autres esclaves.
Oui, il y a des Zorèys qui, confortés par la déférence du " gentil Réunionnais ", continuent à profiter d’une position symbolique dominante et à jouer, plus facilement à la Réunion, les petits chefs qu’ils ne peuvent pas être à Paris.
Oui, il y a une Réunion " au vent " et une Réunion " sous le vent ". Oui, c’est aux Réunionnais de changer de posture - Gilbert GRATIANT dirait " de se lever " - pour se libérer du joug de cet héritage colonial :
Debout, Joseph ! [1]
Joseph, voici un chapeau
que Monsieur ne porte plus :
Tu auras l’air d’un philosophe
quand tu descendras au bourg.
- Merci, Madame !
Joseph, voici quelques sous
pour le travail que tu m’as fait.
Tu viendras le rendre
à la boutique de l’usine.
- Merci, Mon maître !
Joseph, c’est jour d’élection,
dimanche, pour le député.
Mon rhum est bon ;
Voici une belle pièce de cinq francs :
Les nègres ne sont pas ingrats…
- Merci, Monsieur !
Joseph, c’est une quête
que je fais pour la Vierge.
Montre que tu es bon chrétien,
je te sauverai de l’enfer.
- Merci, mon père.
Joseph ! Joseph !
Quand te lèveras-tu ?
…/…
Il n’y aurait pas de " Monsieur "
Il n’y aurait pas de " Madame "
Il n’y aurait pas de " Mon père "
S’il n’y avait Joseph !
Dominant et dominé ont partie liée dans un jeu à deux, un jeu de vilains, un jeu de cons.
" Si tu acceptes de vivre courbé(e) en deux,
quelle belle cible que ton derrière !
C’est avec son humour grinçant - et dans un autre domaine - que Suzy VERGEZ invitait les femmes, en 1977, à ne pas jouer le jeu de la domination masculine. (Pipi debout, quelle injustice, Ed. Grasset).
La domination n’est pas une fatalité. Comme le rappelle Frantz Fanon " nous ne sommes pas esclaves de l’Esclavage qui déshumanisa nos pères ".
La chasse au " Dourèy "
Philippe CADET sonne la charge, il prend son bâton de pèlerin contre la domination zorèy. Un bâton que dans la salle, certains n’ont pas manqué de transformer en matraque. Il faut dire que son propos permet l’amalgame entre un comportement blâmable et les personnes. C’est par le même glissement sournois, qu’à leur corps défendant, les Musulmans deviennent aujourd’hui des poseurs de bombes en puissance. On globalise et on stigmatise un groupe social. On justifie des lois d’exception et la chasse à tous les barbus. Le Zorèy, qu’il le veuille ou non, deviendrait pour sa part, en posant son pied à la Réunion, le membre d’une caste dominante.
Philippe CADET sort de sa boite à malices (?), sa boite de Pandore (?) un mauvais génie qu’il a bien du mal à contenir et qui se fait déjà bruyamment entendre dans la salle. " Zorèy deor ! ". " Les requins ? Ils sont attirés par le blanc ". " Ils font le ménage en nettoyant les plages de Zorèy Land ! " Et la salle qui rit. Jaune !
Pour reprendre un slogan lancé par une militante de Nuit Debout se souvenant de sa part d’enfance : " Celui qui le dit, c’est celui qui hait ".
Philippe CADET avait le bâton de parole pour condamner ces dérapages. Il ne l’a pas fait.
Retournement de l’histoire ? Après la chasse aux Marrons, la chasse aux " Dourèys " ? Le conférencier rappelait une origine possible du mot " Zorèy ". De l’Indien " Dourèy " qui signifierait le maître.
Quel vivre ensemble ?
Il faut attendre la fin de la conférence pour entendre Philippe CADET parler politique. L’auteur énumère quelques mairies à prendre aux prochaines élections. A bon entendeur salut !
Il déclare ne pas être indépendantiste. Il se veut pourtant souverainiste. Comment, en dehors d’un pouvoir politique libéré de la tutelle parisienne, promouvoir une mesure protectionniste concernant les flux migratoires et le contrôle du territoire réunionnais ? Comment faire le départ entre ceux qui auront de droit de vivre et de travailler au pays et les autres, sans une carte d’identité garantissant aux demandeurs la nationalité réunionnaise ?
Philippe CADET doit expliquer clairement aux Réunionnais son programme. Ces derniers lui répondront, dans le secret de l’isoloir. Le " peuple réunionnais " lui donnera sa réponse dans les urnes. Il dira si le " vivre ensemble " qu’il propose obtient son adhésion.
En cas d’échec le conférencier pourra continuer à ironiser sur le Sakifo, le Grand Boucan et le Grand Raid, à crier au complotisme, à pester contre la bêtise des Freedomiens, l’hostilité de la presse à son égard, à déplorer l’aliénation d’une population incapable de discerner ce qui est bon pour elle.
Petit pays
Nous avons un petit pays, encore plus que celui que raconte Gaël Faye dans le roman du même nom paru chez Grasset en 2016. Le narrateur, Gaby, vit au Burundi. Son père est français. Sa mère est rwandaise. Il découvre, à 10 ans, qu’il est métis Tutsi, Français. A la Réunion on le dirait Zoréol. On pourrait tout aussi bien le dire Kréolèy selon la même logique du mot valise. Gaby nous raconte sa déchirure et celle de son petit pays, la guerre civile au Burundi, le génocide des Tutsis au Rwanda. On sort, de cette lecture en miettes. Et en larmes.
Y en a marre des tribus et des clans familiaux ! Le communautarisme présente les mêmes dangers de repli, de fermeture et de rejet de l’Autre, qu’il soit Hutu, Zorèy, Mahorais, Créole-malbar, Créole-cafre ou Créole-blanc pour reprendre la déclinaison terminologique de l’orateur.
" Extrêmement réunionnais "
La créolité définie comme une batarsité, cette identité unique faite du multiple serait-elle en coma dépassé ? Avons-nous à faire à processus achevé, un volcan éteint, désormais inapte à (di)gérer les mouvements migratoires, qu’ils viennent de l’Océan Indien ou d’Europe ?
La Créolie, chère à Albany, l’homme au double pays, serait-elle devenue une culture morte ? Et le créole, une langue figée désormais imperméable aux emprunts ? Le Créole doit-il, pour protéger son identité, compter ses gènes et cesser de se " métisser " ?
Philippe CADET se définit comme " extrêmement réunionnais " mais récuse les accusations de racisme et de xénophobie. Il est urgent qu’il s’interroge sur les effets de son discours sur la foule.
Selon la même logique radicale, Marius et Ary LEBLOND, au siècle dernier, défendaient la pureté de la race. Il est bon de rappeler qu’en ce temps-là, le Créole, c’était le Blanc.
Kréol, partou toultan, c’était aussi le tag qui fleurissait les murs de nos villes, dans les années 70.
Le jusqu’au-boutisme restera une impasse politique, partout et tout le temps mais nous ne pouvons plus dire aujourd’hui que nous ignorons à quelles extrémités les idéologies de l’extrême peuvent conduire.
Daniel Lauret
[1] Gilbert Gratiant, " Joseph, lève ! ", traduction française,
Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française, Léopold Sédar Senghor, Préface de Jean-Paul SARTRE, PUF, 2016, p. 44,45
La Réunion de l’extrême

Merci de votre prose Monsieur Lauret, je me demandais si quelqu'un finirait de manière concrète à remettre un peu d'ordre dans ce qui peut s'apparenter à l'expression d'une frustration certe mais surtout d'un racisme clairement affirmé .. ce qui est dommageable pour la Réunion et pour les réunionnais c'est que devant la méthodologie et le populisme reprenant les techniques vielle comme le monde digne du Fn, ces identitaires enterrent des sujets cruciaux qui devraient pourtant êtres considérés et traités, celle de l'embauche locale prioritaire (sans critère de race, de lieu de naissance ou de couleur ) , de la formation, du sous développement humain ainsi que de la structure économique de l'ile qu'il faudrait faire évoluer ... Philippe Cadet est finalement le fossoyeur des idées qu'il prétend défendre, voulant faire croire à une analyse économique alors qu'une partie de ses données sont plus que sujettes a caution, ses projections statistiques non étayées et son idéologie nauséabonde.
bonsoir , et bien je pense que Mr cadet a toute a fait raison de dire les choses comme il sont il faut pas nous laissé faire par ses gens la . si on se laisse faire alors notre île nous appartiendrons plus , pour que la réunion reste au réunionnais il y a une seule solution l indépendance
Bonsoir, ce n'est pas parce qu'on ne voit pas ou qu'on n'a pas eu à subir une discrimination affichée et par des Employeursl et par des propriétaires qui ciblent que le problème n'existe pas.
Voir ses enfants OBLIGES de partir vers l'hexagone ou ailleurs et ne pas pouvoir soi même revenir avec des demandes de mutation pendant 26 ans malgré des créations de postes fréquentes, et ne pas trouver à se loger car on vous dit clairement "vous êtes zoreil?
Après pour avoir assisté aux conférences de Mr CADET, je n'ai jamais eu l'impression qu'il prenait des positions anticommunautaristes, ni qu'il outrepassait quoi que ce soit.
Il ne faisait que confirmer de façon plus étoffée et découlant d'un travail minutieux, ce que tout un chacun peut constater tous les jours.
Si au lieu de se regarder en chiens de faience, on réfléchissait à comment faire pour préserver l'avenir de nos enfants, la possibilité pour ceux qui sont dans une situation d'exil de pouvoir rentrer chez eux et qu'on arrête de doper une économie complètement artificielle, ça ira peut être mieux.
Mr CADET a raison, n'attendons pas tout des autres, c'est de notre responsabilité à tous.
Pour avoir participé avec beaucoup de r
Kisa la di nou giny pa pansé pou nou minm??? La pa mwin antouka.
Ala 2 ti fraz mwin la tir dan la lèt Pierre Mesmer (secrétaire d'Etat aux DOM TOM, lettre du 19 juillet 1972)
"À long terme, la revendication nationaliste autochtone ne sera évitée que si les communautés non originaires du Pacifique représentent une masse démographique majoritaire. Il va de soi qu’on n’obtiendra aucun effet démographique à long terme sans immigration systématique de femmes et d’enfants."
"Le succès de cette entreprise indispensable au maintien de positions françaises à l’est de Suez dépend, entre autres conditions, de notre aptitude à réussir enfin, après tant d’échecs dans notre Histoire, une opération de peuplement outre-mer".
Ce ne sont là que 2 petites phrases prises au hasard (lisez la lettre et vous verrez) mais qui nous montrent bien le cynisme dont peut faire preuve l'impérialisme français.
ayayay 😂 atann trwa somèn aprè lo konférans pou ponn in zafèr konsa ! koman konférans la la blès out lam figaro don !? ou di ké i fo aou lo rézilta lo travay pou vérifyé lo bann shif, mé té i don gratuitman tout lo bann shif an forma papyé a la fin poukwé ou la pa pran ? é ou té giny di sak ou té vé osi a la fin, poukwé ou la pa di ryin ? amwin ké la tèlman blès aou ké ou la pa rès ziska la fin !!! 😂 fé plézir aou prokir aou lo bann shif é kontrodi ali, mé mi swèt aou bon kouraz, néna la fini éséyé 😂 ankor in fwa nou pé war zot nivo zournalistik akèl pwin lé masikrok.
Où sont vos arguments Monsieur,pas de quoi déranger un lecteur.En plus vous étiez à la conférence, aucune question de votre part,pas très courageux.Un soldat qui va à la guerre n évite pas le front.
Où sont vos arguments Monsieur,pas de quoi déranger un lecteur.En plus vous étiez à la conférence, aucune question de votre part,pas très courageux.Un soldat qui va à la guerre n évite pas le front.
Lauret aurait pu donner son point de vu le jour même et pas deux semaines après et j'ai l'impression qu'on a pas assisté au même discours... Bref, par contre quand il y a, la une d'un journal " la révolte des YAB " ; aucun commentaire la dessus c'est normal!!!
Bien vu, Monik !
vous avez juste oublié la période de l'esclavage ! combien de centaines d'années ?
La jalousie kan tu nou tiens....MR LAURENT VOUS FAITES HONTE A LA RÉUNION. Un vrai figaro !!!
Il ne faut pas confondre capitalisme et impérialisme, capitalisme et racisme, capitalisme et colonialisme.
Tous peuvent exister sans le capitalisme, tout ce que ce système fait c'est exacerber les contradictions et les systèmes d'oppression.
Nous subissons à la Réunion le colonialisme et l'impérialisme.
À partir de là votre article perd tout son sens.
Quand on n'est pas capable de comprendre les liens et les structures des systèmes d'oppressions, pas la peine de faire la morale.
Et quand on confond analyse globale sur un système et individualité, ce n'est pas non plus la peine d'écrire autant de lignes...
Jamais il n'est dit que chaque zoreys pris à part est un macro, par contre être capable d'analyser la colonisation de peuplement qui a lieue et qui est favorisée par la France, et dont les zoreys sont les acteurs inconscients, ça c'est pertinent
Mr Lauret pou mwin dans la vie na deux positions soit pour ou contre . Si ou lé contre n’a deux positions aussi soit ou apporte un démenti ou soit ou invite à un débat. Envoyé un message comme sa ...
Ne banalisé pas le travail fait par Monsieur cadet de cette manière. En disant
Ses chiffres et études il peut fournir les sources et il l'a fait lors de la conférence.
En tend que journaliste votre travail est pas de dire aux gens comment et quoi penser.
Car la préférence métropolitaine nous la subissons réellement.
Je parle de maman dont le fils est obligé de travailler en france. Qui connait ses petits enfants que dans le virtuel d'Internet. Ou lorsqu'etant en France ta mère te dit être malade, et que tu peux pas la voir parce que tu travail à Paris. Et que tu as pas été sélectionné pour venir dans ton île natale pour travailler.
Que dire de ceux qui se sont vues un jour sous le commandement d'une personne moins diplômé que lui parce que la personne venait de Paris???
Il faut passer cela sous silence? "Sois gentil et meurt doucement!"
Mais lorsque Mr Cadet montre du doigt le site internet LE PLUS GRAND RESEAU D'ENTRE AIDE DES EXPATRIÉS DE FRANCE. Qui aides les expatriés de France à trouver du travail à la réunion alors qu'il y'en à pas pour les réunionnais.
Dans votre article j'ai rien lu dessus?
Pensez vous qu'avec les réseaux sociaux Mr Lauret que les Reunnais sont dupe ?
Mais bon je suppose que votre vérification de mon commentaire pour être diffusé je doit encore me contenter de penser comme vous. (Ainsi que cela est indiqué dans le titre de l'article il s'agit d'une tribune libre écrite par un lecteur et non pas d'un article écrit par notre rédaction - webmaster)
Ne confondons surtout pas pays libre et pays qui a connu le colonialisme et qui continue à connaître la colonialité: colonialité du pouvoir, colonialité de l'être, colonialité du savoir. Il n'y a pas eu de décolonisation à la Réunion et quoiqu'on dise ou qu'on veuille nous faire croire la situation n'est pas aussi simple qu'on le prétend. Si nous nous révoltons aujourd'hui contre une domination ce n'est pas par simple fantaisie mais bien parce qu'elle porte préjudice au développement harmonieux de notre peuple. Nous avons fermé les yeux trop longtemps...Les statistiques de l'INSEE sont vérifiables. Pour nous convaincre du contraire il faudrait aussi pouvoir nous le prouver scientifiquement .
Bravo Monsieur Lauret ! ... A double titre. Vous avez suivi cette conférence jusqu'au bout. Et surtout votre argumentation est particulièrement pertinente.
Il n’y aurait pas de " Monsieur "
Il n’y aurait pas de " Madame "
Il n’y aurait pas de " Mon père "
S’il n’y avait Joseph !
Que de beaux discours en s'appuyant sur les paroles des autres...
Comme dit M. MACRON à ces gentils étudiants africains sont certains pays, dont notre noble patrie, organisent l'asservissement économique et politique depuis des siècles pour pérenniser ses propres intérêts: "... mais ce n'est pas moi qui dirige votre pays..."
Quel sinisme !!!
Bravo.