AGRESSION À SAINT-PAUL Un homme reçoit deux couteaux dans la cuisse, son agresseur condamné à un an de prison ferme

ENLÈVEMENT DANS L'ORNE La fillette retrouvée saine et sauve, le père interpellé

voir plus

Tribune libre de l'UNSA

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République en faveur de recrutements locaux à la Réunion

  • Publié le 10 avril 2017 à 14:22
Le président français François Hollande, le 27 mars 2017 à Singapour

Monsieur le Président de la République, Le choix de votre Secrétaire d'Etat chargé du Sport dans le recrutement du Directeur du CREPS de La Réunion, met à mal tout le travail que vous avez accompli pendant votre mandature pour poser les bases d'une véritable égalité à l'égard des populations ultramarines. En effet cette décision est contestable et détestable aussi bien dans le fond que sur la forme.

Sur la forme, nous ne pouvons que constater la procédure " hors norme " de l’appel à candidature pour ce poste. En effet, sa parution fût exclusivement assurée par la BIEP (Bourse Interministérielle de l’Emploi Public) sans aucune autre publication vers les administrations publiques comme cela est le cas habituellement. Connaissant les enjeux locaux des nominations des cadres dans la Fonction publique, vous conviendrez que la méthode utilisée si elle n’est pas contestable juridiquement ne pouvait que conduire à la situation de tensions et de suspicions que nous connaissons actuellement.

Sur ce sujet en connaissance de causes, vous vous étiez d’ailleurs exprimé dans notre département même lors de la remise du rapport Lebreton en annonçant comme mesures à venir la publicité et la transparence sur les opportunités de recrutement local. Sur le fond, nous nous étonnons de cette décision prise, alors que le Président de notre collectivité Régionale et la Ministre de l’Outre-mer s’expriment régulièrement pour un recrutement local à compétences suffisantes. Pour ces raisons, nous vous demandons,

Monsieur le Président, pour donner du sens à la parole publique de manière générale et à la votre en particulier, d’apporter toute votre attention à cette situation et de faire en sorte que les aspirations légitimes des populations ultramarines ne soient une nouvelle fois bafouées.

Erick Chavriacouty, secrétaire général de l'UR-Unsa

guest
1 Commentaires
lola
lola
8 ans

il faut demander sa plutot a macron son successeur, parce que ce n'est en fin de quinquenat qu'il va se bouger pour nous