Etant un témoin avisé du football réunionnais depuis des décennies, je me permets de vous apporter mon analyse sur cette discipline (Photo : rb/www.imazpress.com)
Le football pays s’est progressivement structuré et vers le début des années 90, il a pris un essor indéniable. Nous devons cela à la politique menée par la ligue, aux bénévoles, aux dirigeants, aux spectateurs, aux municipalités, aux sponsors, aux médias.
Les villes se sont dotées de nombreuses infrastructures sportives de qualité qui ont permis la multiplication des clubs et par voie de conséquence des pratiquants. Dans ce contexte, les éducateurs bénéficiant de la part de commission technique de la ligue d’une formation régulière et de qualité, permettent, dans toutes les sections, l’évolution des pratiquants. D’ailleurs, régulièrement des jeunes footballeurs intègrent les clubs professionnels, contribuant à la fierté de notre discipline et de la Réunion.
Cependant, monsieur le Président, je voudrai attirer votre attention sur un sujet préoccupant, il s’agit de l’arbitrage qui reste un secteur à faire évoluer. Je classe les arbitres en trois catégories.
1 ère catégorie : les arbitres qui sont compétents.
2 ème catégorie : les arbitres qui sont volontaires mais qui ont besoin d’une remise à niveau.
3 ème catégorie : les arbitres qui font preuve de partialité flagrante. Ils se reconnaitront. Ce ne sont pas d’eux que je vais parler.
Pour les arbitres des deux premières catégories qui ne demandent qu’à devenir encore plus performants, il est indispensable que la ligue mette en place un plan ambitieux de formation, de perfectionnement et de suivi. Je vous suggère, monsieur le Président, en plus des actions que la ligue mène pour ce secteur, de solliciter l’appui de la Fédération française pour nous apporter le financement nécessaire et l’expertise technique.
En effet, la mise en oeuvre d’une telle politique permettrait non seulement d’améliorer la qualité des décisions arbitrales, mais aussi de renforcer la confiance des joueurs, des éducateurs, des entraineurs, des spectateurs, des dirigeants envers le corps arbitral.
Par ailleurs, une formation régulière et adaptée contribuerait à valoriser les fonctions des arbitres et des juges de touche, souvent exigeantes, difficiles et ingrates, et encouragerait d’avantage de personnes à s’investir dans ce rôle essentiel pour le bon déroulement des rencontres.
Je vous remercie, monsieur le Président, pour l’attention que vous porterez à ces propositions et vous adresse mes sentiments sportifs les meilleurs.
Jacquet Hoarau
1 er adjoint au Tampon