Durant tout le week-end de Pâques, s'ouvre la chasse aux œufs. Tandis que le gouvernement par la voix du premier Ministre Bayrou, n'a pas trouvé mieux de jouer à la chasse à l'économie, en préconisant de faire les poches des retraités déjà bien vides, pour équilibrer dit-il les comptes publics. (Photo : rb/www.imazpress.com)
Une fumée noire est sortie du grand conclave sur les finances publiques du 15 avril dernier, qui n’a pas épargné les retraités. Ainsi, la question de la suppression de l’abattement fiscal de 10% et les pensions de base des retraites qui n'augmenteront plus à la hauteur de l’inflation sont au menu pour une "fin de vie avancée" de nos gramounes.
Considérés aujourd'hui comme des "pestiférés" après avoir travaillé toute une vie dans les conditions souvent extrêmement difficiles.
C'est ainsi, que le chef du gouvernement a estimé qu'il faut aller plus loin et "dégraisser notre système de retraites qui ferait fait peser une pression trop forte sur la dépense publique" en raison du ratio retraités/actifs qui augmente, vu que l'on vit plus longtemps.
Moi, je dirai à quoi sert de vivre plus longtemps, si c'est fait qu'au mépris de notre capacité à mener une existence d'une vie sociale et sanitaire digne ?
Cerise sur le gâteau, comme les retraités sont considérés comme des privilégiés, le gouvernement se nourrit aussi vers des déremboursements de certains médicaments, des lunettes ainsi que des appareils dentaires, une nouvelle augmentation des frais médicaux, mutuelles voire même de dernière minute moduler les remboursements de soins selon les revenus des assurés ouvrant une brèche dans l'universalité qui a fondé la Sécurité Sociale de 1945 (cours des comptes)... etc..
Alors que les médias nous tambourinent depuis l'arrivée du Président Macron au pouvoir, que chômage est en large baisse. Ils disent même que "le taux de chômage atteint son plus bas niveau depuis quinze ans. Le taux de chômage des jeunes, son plus bas niveau depuis quarante ans, et le taux d’activité le plus haut depuis qu’on le mesure."
- Le plein emploi et les augmentations les salaires pour réduire les déficits -
Cependant, s'il y a plus d'un million d'emplois créés depuis, par déduction le nombre cotisant augmentant aussi de plus d'un million. Ce qui revient à dire qu'il y a plus d'argent qui a été prélevé pour remplir la caisse de retraite ? Et ce n'est pas le cas ! La question se pose, est-ce que le chômage a vraiment baissé ?
Chacun d'entre nous le sait, que les règles fondamentales pour réduire les déficits de nos caisses de retraite sont le plein emploi et sur une mesure visant à augmenter les salaires. Cette stratégie se fonde sur ces deux grands piliers, plus de cotisants et plus d'argent des cotisations prélevées du fait de l'augmentation des salaires.
À croire que vous souhaitiez M. Le Président d'une politique de fin de vie plus avancée pour les retraités que nous sommes. Dont les résultats seront moins de pension, moins de soins, plus de taxes, plus de discrimination avec la mise en place d'un permis réservé aux conducteurs âgés de plus de 70 ans...etc, etc. Dès lors, nous sommes devenus des "pestiférés" de la nation ?
Bref, je dirai non Monsieur le Président, que les retraités ne sont ni des nantis, ni des privilégiés. Alors, oui à "une France qui répare les injustices de départ et protège les plus faibles" (référence à votre profession de foi) !
Jean Claude Comorassamy
Grand silence de nos parlementaires sur ce "conclave " où les indemnités de chômage seront en baisse, coup de rabot sur les retraités, sur les travailleurs....mais où sont-ils passés alors que le président vient chasser sur la terre réunionnaise ?
Nos retraités sont des riches patrimoines pour les générations futures et des privilégiés passeurs de mémoire ! Reconnaissance à tous.