La Voix Citoyenne dénonce avec force l’opération de communication tapageuse orchestrée par la présidente de la Cinor, Ericka Bareigts, autour de la prétendue préparation du territoire aux risques naturels et majeurs. À l’approche de la nouvelle saison cyclonique, il ne suffit pas d’afficher des slogans et des images spectaculaires pour masquer 17 années d’impréparation et de défaillances.
C’en est trop !
La vérité est simple : notre territoire n’est pas prêt.
- Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) de Saint-Denis n’est pas mis à jour depuis des années, privant la population d’un outil de pilotage essentiel en cas de crise.
- Le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM), qui devrait informer chaque citoyen des consignes à suivre, est obsolète et inexistant dans les faits pour la majorité des Dionysiens.
- L’absence de poste de commandement à l’échelle de l’intercommunalité. Nous rappelons que les habitants de la CINOR payent la taxe GEMAPI pour protéger le territoire, les populations et les activités économiques.
- Les retours d’expérience après les derniers épisodes cycloniques, et en particulier le traumatisme de Garance, n’ont donné lieu à aucune réforme sérieuse de la culture du risque sur notre territoire.
Ericka Bareigts et la CINOR cherchent à transformer une faiblesse dramatique en vitrine politique.
Mais aucune opération de communication ne pourra protéger nos familles si les procédures, les équipements et la sensibilisation ne sont pas réellement en place.
La Voix Citoyenne propose un autre chemin : la préparation réelle, pas le vernis médiatique
Face à ces manquements, nous portons des solutions concrètes :
1. Mise à jour immédiate et participative du PCS et du DICRIM, intégrant la cartographie fine des zones à risque et une diffusion claire auprès de chaque foyer.
2. Création d’une réserve communale de sécurité civile, composée de volontaires formés et équipés, mobilisables aux côtés des secours en cas d’événement majeur.
3. Formation obligatoire des associations locales et des agents communaux aux risques majeurs, pour renforcer la résilience collective et la capacité d’action dans chaque quartier.
4. Déploiement d’une application citoyenne de gestion de crise, permettant d’alerter, de guider et de mettre en lien les habitants en temps réel.
5. Exercices réguliers de simulation de crise, impliquant écoles, associations, commerçants et habitants, afin que chacun sache quoi faire en cas d’urgence.
6. Transparence totale : publication en ligne de tous les documents réglementaires, avec un suivi public des mises à jour et des moyens affectés à la prévention des risques.
Nous le disons clairement : il ne s’agit pas d’un sujet secondaire.
Préparer nos familles, nos quartiers et nos services aux catastrophes est un impératif vital. Chaque jour perdu dans la communication est un jour gagné pour le chaos futur.
La Voix Citoyenne refuse la politique du paraître. Nous choisissons la politique du faire.
Parce que la sécurité de la population n’est pas une option, mais un devoir.
Giovanni Payet
Président de la Voix citoyenne – La Réunion

Je ne peux qu'approuver les propositions de Giovanni.
Enfin, un boug au parler vrai qui n'est pas là pour flatter nos bas instincts.
Li na rézon à 200 %
Arèt ek la démagogie, la communication et la récupération.
Fé un nafer, bouz a zot et aèt ek kado pou tout kamarad promoter
Siouplé respek out zansèt et protez nout zenfan