Ce dimanche 14 décembre 2025, Alexis Chaussalet et son équipe ont rassemblé plus de 100 personnes au Coin Tranquille, à l’occasion d’une nouvelle réunion de quartier organisée dans le cadre de la démarche participative "Le Tampon 2026". Dans une ambiance attentive et déterminée, les habitantes et habitants ont exprimé, avec force et clarté, leurs attentes : plus de justice, plus de transparence, et une mairie qui reprenne pleinement son rôle de solidarité au service de la population.
Dès les premiers échanges, une demande est revenue avec insistance : la transparence dans l’attribution des logements sociaux, et plus largement dans l’ensemble des décisions municipales. Beaucoup ont dénoncé un sentiment d’injustice et appelé à des critères objectifs, justes et égalitaires, pour tous : logements, emploi, subventions sportives et culturelles. Les habitants ont exprimé le besoin de rompre avec le clientélisme et de retrouver une action publique fondée sur l’honnêteté et l’égalité de traitement.
Les difficultés du quotidien ont également été largement abordées, à commencer par la cantine scolaire. Plusieurs parents ont pointé une qualité jugée insuffisante, un manque de diversité, et un paradoxe souvent cité : dans une ville agricole comme le Tampon, les enfants mangeraient encore trop de produits importés. Certains ont alerté sur le fait que des enfants rentrent chez eux avec la faim, et sur des repas perçus comme peu adaptés.
Le sport et les équipements de proximité ont aussi occupé une place importante dans les témoignages. Malgré la présence de nombreux terrains, les habitants ont souligné le manque de vestiaires dans plusieurs stades, y compris lorsque ces équipements accueillent des équipes et des enfants. Une réalité qui, pour beaucoup, illustre un besoin plus large : investir dans le concret, dans l’entretien, dans l’égalité entre les quartiers.
Au fil des interventions, un autre message a émergé : la nécessité de retrouver du lien humain, de lutter contre l’isolement, et de faire reculer la peur. Les habitants ont dit leur besoin de solidarité, de lieux où se rencontrer, d’espaces permettant de recréer de la vie de quartier. Les fêtes de quartier ont été évoquées comme des moments utiles, mais qui doivent aussi être des temps de transmission, d’apprentissage, de culture, et de construction collective : "qu’est-ce qu’on enseigne aux marmay ? que veut-on construire pour eux ?".
En conclusion des échanges, Alexis Chaussalet a rappelé l’esprit de la démarche : donner la parole aux habitants, parce qu’ils connaissent leur quartier et savent ce qui doit changer. Il a insisté sur la force de l’intelligence collective : une équipe organise, mais ce sont surtout des citoyennes et citoyens prêts à s’engager pour leur ville. Il a également mis en avant deux priorités structurantes : la mobilité — à renforcer pour éviter la dépendance — et surtout la nécessité de décentraliser les services économiques, administratifs et culturels dans les quartiers "oubliés".
C’est dans ce cadre qu’a été réaffirmée la proposition des Kaz 2 Kartié (K2K), avec une ambition claire : en créer dans les 30 quartiers de la commune, comme des lieux de vie et d’action autour de trois piliers :
● le soutien aux démarches administratives,
● le social et culturel avec des activités pour les gramoun, les jeunes et tous les publics,
● une démocratie locale fondée sur les réalités vécues par les habitants avec la création de conseils de quartiers dotés de budgets propres.
Alexis Chaussalet a aussi rappelé plusieurs axes forts du programme en construction : la mobilité, l’éducation (avec la volonté d’assumer les besoins de constructions et d’amélioration des conditions d’apprentissage), la culture et le sport accessibles à toutes et tous, et la sécurité comme condition essentielle de qualité de vie.
Interpellé par une question concrète — « comment vivre avec 300€ de retraite ? » — il a rappelé la responsabilité de l’État, tout en affirmant qu’au niveau communal, la priorité serait de renforcer le CCAS, qui ne doit plus être une « banque » dépendant de la tête du demandeur, mais un outil juste, transparent et au service des habitants.
Enfin, il a affirmé un engagement de méthode : consulter, écouter, corriger, améliorer, autant de fois qu’il le faudra, parce que "la base de la politique, c’est prendre en compte l’avis de la cité". Il a également déclaré sa volonté d’être maire à temps plein, sans cumul, entièrement dévoué à remettre la commune sur les rails : démocratie, justice sociale et transparence politique.
Cette rencontre est venue confirmer la pertinence des Kaz 2 Kartié, ces lieux de vie pensés pour renforcer le lien social, accompagner les habitants, accueillir des activités, et permettre à tous les quartiers de participer pleinement aux décisions qui les concernent.
La démarche participative « Le Tampon 2026 » se poursuit dans tous les quartiers de la commune, avec la conviction que le changement viendra du terrain, pas d’en haut. L’équipe invite l’ensemble des Tamponnaises et Tamponnais à prendre part à la consultation citoyenne sur le site : letampon2026.fr
Alexis Chaussalet — Le Tampon 2026
Nout’ voix, Nout’ l’avenir
