Le rectorat a communiqué les "propositions" des maires (souvent faites avec un pistolet sur la tempe) concernant la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires pour la prochaine rentrée. Sur ce point, on peut toutefois observer que l'opposition et la fronde exprimées par les maires relèvent plus de la gesticulation politicienne que d'une franche et claire opposition à cette réforme des rythmes scolaires.
Au regard de la foison des "propositions" formulées par les communes, parfois aux antipodes les unes des autres , force est de constater que ce que nous craignons est aujourd'hui devenu d'actualité : un véritable capharnaüm et une rupture d'égalité en termes d'organisation d'offre éducative.
Organisation sur 8 demi journées pour les unes avec regroupement des activités périscolaires le vendredi après-midi, organisation sur 9 demi journées pour les autres, mercredi ici, samedi par là. Activités périscolaires non assurées dans plusieurs communes, etc.
Le gouvernement aurait voulu créer le foutoir et briser l'égalité de traitement de l'offre éducative qu'il ne se serait pas pris autrement.
La question se pose : mais ou est donc l'intérêt de l'enfant devant ce désordre organisé ?
Même l'allègement de la journée de 6 h qui constituait le coeur de la réforme a été sacrifié aux fins de faire passer coûte que coûte cette réforme.
Dans tous les cas, à moins de 4 semaines des vacances scolaires ça promet une belle pagaille à la rentrée dont les enfants seront les premières victimes ainsi que les parents d'élèves et les enseignants.
La CGTR Educ’Action reste toujours radicalement opposée à cette réforme qui n'apportera rien à l'amélioration de la réussite scolaire et qui risque de pousser davantage de parents qui en ont encore les moyens à scolariser leurs enfants dans l'enseignement privé qui n'est rappelons le, pas concerné par la mise en oeuvre de la réforme.
La CGTR Educ’Action est disponible pour l'action et nous encouragerons et soutiendrons toutes les actions contre cette réforme bâclée et contre productive.