Je tiens à saluer la détermination et l’engagement des taxis de La Réunion qui n’ont jamais renoncé ni à se faire entendre, ni à défendre un transport sanitaire qui tient compte de nos réalités locales dans l’intérêt des patients pris en charge. Depuis le début de cette année, j’ai relayé les revendications légitimes des représentants de l’Intersyndicale des Taxis (FRAT - SATR - FTI) et j’ai dénoncé le manque de considération de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM). (Photo d'illustration Sly/www.imazpress.com)
Ce mercredi 8 octobre, après trois jours de mobilisation intense, la rencontre entre les représentants des taxis et la direction de l’UNCAM a pu se tenir, aboutissant à un accord de principe sur la réécriture de la convention contestée. Les discussions doivent désormais permettre d’obtenir une revalorisation du forfait de transport sanitaire, actuellement fixé à 3 euros à La Réunion, contre 15 euros dans l’Hexagone . Cette différence est particulièrement injuste au regard du coût de la vie et des réalités de notre territoire.
Je souhaite que le cadre spécifique attendu soit formalisé dans le délai annoncé (15 jours) pour une application sur cinq ans.
Au-delà des chiffres, cette mobilisation révèle les difficultés spécifiques à La Réunion : un coût de la vie plus élevé, des distances parfois longues entre le domicile et les centres de soins, des réalités sociales de plus en plus précaires. Dans ce contexte, le taxi, plus
qu’un moyen de transport, est devenu un véritable acteur du lien social.
Je reste pleinement mobilisée aux côtés des professionnels pour que le dialogue se poursuive et que les taxis réunionnais soient enfin reconnus et considérés à la hauteur de leur engagement quotidien auprès des patients et pour le respect de leur dignité.