Au mois de février 2013, l'indice des prix à la consommation des ménages a baissé de 1%. "Toutefois, sur les douze derniers mois (de février 2013 à février 2012), les prix ont progressé de 1,1%" note l'Insee. "Les baisses des prix des produits manufacturés et des services expliquent le recul de l'indice en février 2013, malgré la hausse des prix de l'alimentation" ajoute l'institut de la statistique.
Les prix des produits manufacturés diminuent de 2,4%, note aussi l'institut de la statiste. "Cette baisse s’explique par le fort recul des prix de l’habillement et des chaussures (- 10%), et dans une moindre mesure, par la baisse de 0,4 % des prix des autres produits manufacturés" estime l'Insee. Ces postes bénéficient de la période des soldes qui a débuté le 1er février à La Réunion.
"Les prix des services baissent de 1,1%. Ce recul est porté par les prix des transports et communications (- 5,0 %)" poursuit l'institut de la statistique. En effet, les prix des services de transports chutent en raison de la sortie de la période de tarifs élevés dans les transports aériens de voyageurs (- 14%). Les prix des services de communication baissent de 0,3%.
Les prix des autres services augmentent légèrement (+ 0,2%) en raison d’une hausse des prix des assurances (+ 5%), note l'Insee. À l’inverse, les prix des voyages touristiques baissent de 11 % en raison de l’application de tarifs saisonniers.
Les prix de l’énergie et du tabac sont stables. L’alimentation est le seul grand poste de dépenses où les prix augmentent en février (+ 1,4% sur un mois et + 4,5% sur un an). "Cette hausse est portée principalement par les prix des produits frais (+ 9,3%), avec + 17% pour les légumes et + 3% pour les fruits" dit l'Insee.
Hors produits frais, les prix de l’alimentation augmentent modérément (+ 0,3%). Cette hausse s’explique par les prix des boissons alcoolisées (+ 1,6%), et plus particulièrement les bières, les vins supérieurs et le whisky, termine l'institut de la statistique.
Les faits sont têtus et cruels . On pouvait déjà avoir des doutes sérieux sur l'efficacité des dispositifs du type "bouclier qualité prix" . Les statistiques de l'INSEE viennent conforter notre défiance : elles révèlent que finalement ce sont les prix sur lesquels les pouvoirs publics ne sont pas intervenus qui ont connu l'évolution la plus favorable .
A contrario , les produits intégrés dans les mesures successives d'encadrement ou de soutien pour en contenir les hausses , et notamment les produits alimentaires , frais , en conserve ou congelés , ont évolué beaucoup plus défavorablement . Moralité : les dispositifs de contrôle des prix de vente ne constituent pas de bons leviers . Mais hélas nos politiques ou fonctionnaires sont encore plus têtus que la réalité .... pour notre grand malheur