L'assureur AXA et l'association pour le droit à l'initiative économique (ADIE) lancent ce jeudi 23 juillet pour la première fois à La Réunion une assurance adaptée aux micro-entrepreneurs.
L’ADIE s’adresse principalement à de nouveaux entrepreneurs, qui ne parviennent pas par le biais de structure traditionnelle (banque et assurance) à financer, voire assurer leur entreprise, en raison de coût trop élevé.
Bruno Gautier, directeur de la micro-assurance à l’ADIE pour l’ensemble du réseau France métropolitaine et DROM/COM, explique que la micro-assurance "existe depuis plusieurs années en métropole. Elle a été mis en place de façon un peu expérimentale dans un premier temps et ensuite déployée dans l’ensemble du réseau."
Pour ce dernier, "cela semblait évident pour nous de pouvoir aussi proposer des services de protection et d’assurance adaptée à nos clients dans les DOM. On a décidé cette année de déployer les services" à La Réunion, puis dans les autres départements d'outre-mer d’ici octobre.
La micro-assurance est un service d’assurance professionnelle, adapté au micro entrepreneur, qui vise à couvrir l’ensemble des risques professionnels, de la responsabilité civile, les dommages de type incendie aux dégâts des eaux, des stocks et de matériels.
La micro-assurance permet également d’assurer un local, de protéger les gens en cas d’accident, d’arrêt temporel d’activité, ou d’hospitalisation, "de sorte que les micro entrepreneurs de l’ADIE, qui sont bien souvent seuls dans leurs activités, puissent être protégés", explique le directeur de l’ADIE.
Pour les micro-entrepreneurs présents à la conférence de presse, la micro-assurance offre des prix préférentiels, comparés à un assureur traditionnel. A l’instar du micro-crédit, la micro-assurance est "moins cher que les autres assureurs", assure Jennifer Mardemoutou, créatrice d’une entreprise de foodtruck.
"On est sur des montants convenables, et même si il y a un défaut de paiement, on ne sera pas fiché à la Banque de France. Il y a beaucoup plus de perspectives pour la suite, si on a fait une erreur" explique cette dernière.
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