Economie

Le coup de pouce au Smic devrait être de 2%

  • Publié le 22 juin 2012 à 14:45
Photo imaz press reunion

Le coup de pouce au Smic, c'est l'une des promesses les plus attendues de François Hollande. Cette hausse sera annoncée le mardi 26 juin 2012, mais le gouvernement a d'ores et déjà prévenu qu'elle serait limitée pour ne pas hypothéquer la compétitivité des entreprises. Selon Les Echos, le coup de pouce au Smic devrait être de 2%. Le quotidien précise, sans citer de sources que cette augmentation sera "en grande partie un à-valoir sur la future hausse légale devant intervenir au plus tard au 1er janvier 2013".

L'ampleur de l'augmentation sur laquelle travaille le gouvernement "se joue entre 1,5% et 2,5%", rapporte Les Echos. "Selon nos informations, la poire devrait être en définitive coupée en deux : c'est une hausse de 2% qui devrait être annoncée aux partenaires sociaux lors de la réunion de la Commission nationale de la négociation collective", ajoute le journal. Un décret sera pris le lendemain pour que la hausse s'applique dès juillet aux salariés concernés, environ un sur dix. Auparavant, une réunion se tiendra ce vendredi à Matignon.

Pour Les Echos, "ce coup de pouce d'environ 2% sera en grande partie un à-valoir sur la future hausse légale devant intervenir au plus tard au 1er janvier 2013". L'inflation constatée depuis novembre 2011 (qui a servi au calcul de la dernière hausse légale) atteignant 1,4%, "le vrai coup de pouce serait donc de 0,6%", relève le quotidien.

Cette hausse du Smic ne devrait pas convaincre les syndicats, tant il ressemble plus à un coup d'ongle qu'à un coup de pouce. Pour rappel, au niveau local, Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR, milite lui pour un Smic à 1 600 euros.

La dernière augmentation du Smic au-delà de la revalorisation mécanique suivant l'inflation et le salaire de base ouvrier remonte à 2006 et elle était minime (+0,3 point). Le président François Hollande a promis de "rattraper ce qui n'a pas été accordé" durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il a néanmoins prévenu qu'il veillerait "à ce que cela ne déstabilise pas les entreprises", particulièrement les PME où la proportion de salariés rémunérés au Smic est plus élevée.
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