Mamilafé, où comment ravir les papilles de nos tous petits avec des produits péi. C’est en 2018 que l’idée de créer cette petite entreprise naît dans l’esprit de Maïa Lainé, maman d’un petit garçon. En 2022, après plusieurs années de préparation et d’obstacles avec le Covid, la maman voit enfin son rêve se concrétiser, l'entreprise Mamilafé voit le jour. Un plus pour les parents dépassés qui n’ont pas le temps de préparer eux-mêmes les purées de leur bébé. (Photo : ma.m/www.imazpress.com)
Son entreprise Mamilafé, dispose de plus d’une quinzaine de recettes. « On transforme les fruits de saison, la manque, le pitaya, l’ananas, la banane, les fruits de la passion », explique Maïa Lainé. Récemment, la société a travaillé sur les goyaviers et les patates douces. « L’objectif est de pouvoir faire goûter aux bébés les goûts locaux dès 4 mois », souligne Maïa. Elle ajoute, « on a des goûts très identitaires comme le chouchou ou les bringelles ».
Fruits, légumes, tout est certifié bio. « On se fournit auprès des coopérations locales et certains producteurs », indique la cheffe d’entreprise. Par exemple, les goyaviers viennent d’un producteur à la Plaine-des-Palmistes.
- Des produits soumis à la sécurité alimentaire -
Des produits bio qui doivent tout de même répondre à une charte afin d’être adapté à bébé. « Au début à 4 mois on travaille sur des textures lisses et après vers 6-8 mois on fait des textures moins lisses », dit-elle. Pour ce faire, l’équipe Mamilafé est composée d’une diététicienne.
« On suit les recommandations de l’OMS », explique Maïa Lainé. « On peut faire manger tous les aliments dès lors qu’ils sont mixés », ajoute-t-elle.
Pour « les bébés et les nourrissons, la règlementation est particulière du fait de la fragilité publique », explique Amélie Ducros, diététicienne. « Pour les petits, nous mettons essentiellement des produits naturels, sans ajout de sucre, de sel et d’additifs », précise-t-elle. L’objectif est que « le produit soit le plus neutre possible par rapport aux métaux lourd ».
C’est d’ailleurs pour cela que les aliments des bébés sont commercialisés dans des pots en verre. « On sait qu’on peut les monter à très haute température et conserver les aliments sans interaction entre les deux », note Amélie Ducros. Toutefois, le conseil pour ces aliments reste le même peu importe les marques, il ne faut pas conserver le pot plus de 24 heures.
À La Réunion, la Daaf et la Dieccte s’assurent du bon respect des normes. « Ils entrent en contact avec nous et font des tests pour s’assurer que les produits sont sains ». « Ce sont de jeunes enfants qu’on nourrit donc on ne prend aucun risque », conclut la diététicienne.
- Répondre aux attentes des parents –
L’idée a germé dans la tête de Maïa Lainé lorsque son fils a commencé la diversification. À l’époque, en 2018, elle ne trouvait aucune offre locale d’alimentation infantile.
En 2019, elle décide donc d’exposer son idée lors d’un Start-up Week-end qui s’est déroulé à Saint-Pierre. Au terme de cet événement, le projet Mamilafé remporte le 2ème prix. « Mon idée a été primée et suite à cela j’ai commencé à travailler sur le projet », explique-t-elle.
Par la suite, la petite entreprise participe au concours de création des entreprises innovantes 2019 organisé par la Technopole de Saint-Denis. Le projet gagne trois prix : le 2ème Prix, le Prix spécial de la bio économie tropicale et le Prix du Public.
Dernière distinction en date, Mamilafé a obtenu le label « Initiative Remarquable » décerné par Initiative France, 1er réseau associatif de financement et d’accompagnement des entreprises en France.
C’est donc en mai 2020 que l’activité commence enfin et en 2022, que son premier pot est fabriqué et commercialisé. Les bonnes habitudes alimentaires se prennent tôt et c’est indispensable d’habituer nos petits bébés à manger sainement grâce au plaisir du goût.
ma.m/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Bravo, pour cette entreprise !