Régine Crasson De Balbine s'intéresse depuis plus de 8 ans à la généalogie. À force de travail et de passion, elle a accumulé des montagnes de documents. " Aujourd'hui il y a peu de familles réunionnaises sur lesquelles je ne peux rien raconter " relate-t-elle. Elle a créé un blog afin de partager son savoir. Son approche est originale, elle travaille en fonction de l'actualité.
Pour Régine Crasson De Balbine, "on ne peut pas faire de généalogie sans faire de l'histoire ". Et comme l'histoire se répète, dit-elle, elle a décidé de traiter l'actualité sous l'angle de la généalogie. Elle rebondit sur les nouvelles dans son blog. Les manifestations lycéennes contre la réforme Darcos lui rappellent que dès 1866, des élèves du lycée impérial avait mis du désordre à Saint-Denis. La récente éruption volcanique est l'occasion de mettre en ligne une aquarelle de Jean-Joseph Patu de Rosemont représentant une coulée de 1812.À La Réunion, la généalogie intéresse beaucoup de personnes, , " les lycéennes et les hindous sont les deux publics les plus réceptifs " affirme-t-elle. En fonction des origines de chacun, l'arbre généalogique est plus au moins facile à faire. Le tout est de retrouver les registres, pour cela, il faut s'aider des archives nationales à Paris, du centre d'archive d'outremer à Aix-en-Provence et des archives de La Réunion.
Il est vrai que la généalogie demande de la passion et de la patience, la recherche de documents n'est pas évidente au début. Le problème pour elle, c'est que c'est essentiellement la généalogie des blancs qui a été retracée.
" Pour parer à cet écueil, Bernard et Pierrette Nourigat, ont crée un relevé d'affranchissement des esclaves à partir des actes de mariage de1848. C'est une initiative personnelle, et désintéressée " précise Régine Crasson De Balbine. Elle conclut en expliquant que la généalogie n'est pas sans surprise, " je me suis découverte de la famille de Célimène ".
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