Depuis deux jours maintenant, l'enquête se poursuit pour tenter de comprendre le rôle des six personnes placés en garde-à-vue, après le coup de filet des douanes réalisé au port de Sainte-Rose dans la nuit du jeudi au vendredi 11 novembre. Selon les derniers éléments révélés ce dimanche par la presse écrite locale, 6kg de résine de cannabis ont également été saisis, tandis que le propriétaire du hord-bord, censé transporter la drogue, appartient à un jeune homme, originaire de la Gaulette (Ile Maurice). (Photo d'illustration)
Antenne Réunion révélait l'information vendredi soir. 43 kg d'héroïne ont été saisis après un vaste coup de filet des services de douane au port de Sainte-Rose.
48H après, six suspects sont toujours en garde à vue, selon les derniers éléments révélés par le Journal de l'île et le Quotidien. Parmi les suspects, "trois mauriciens, passeurs présumés", ainsi qu'une Réunionnaise et ses deux fils, venus acheminer la drogue jusqu'au port de Sainte-Rose, avant qu'elle ne soit récupérée par le hord-bord mis en cause. Le bateau appartient, selon les deux journaux, à "un habitant de la Gaulette, âgé de 26 ans".
Côté mauricien, "les trois hommes se trouvaient au large, lorsque le trafiquant présumé, aurait demandé au skipper de "pousser" jusqu'à Sainte-Rose, pour y récupérer des affaires, ce que les deux autres ont accepté, sans, disent-ils, connaître la nature de ce qu'ils venaient chercher" écrit de sn côté le Journal de l'île. "Certains des passeurs présumés assureraient qu’ils n’étaient pas au courant de la raison de l’escale à La Réunion, qu’ils pensaient participer à une partie de pêche quand l’un d’eux aurait demandé qu’ils fassent un arrêt à Sainte-Rose" selon le Quotidien.
Côté réunionnais, la mère de famille interpellée, "une Étang-saléenne de 43 ans et ses deux fils, âgés de 24 et 18 ans" sont soupçonnés d'avoir transporté la drogue. "Selon leurs déclarations, c’était pour rendre service à l’un des Mauriciens, amant de la mère, qu’ils auraient accepté de transporter en voiture plusieurs sacs à dos contenant la drogue arrivée dans l’Ouest de l’île par voie maritime il y a quelques jours" explique le Quotidien.
La garde-à-vue des suspects ont été prolongées, tandis qu'elle peut atteindre 96H, en matière de trafic de stupéfiants. "Une information judiciaire devrait alors être ouverte par le parquet et confiée à un juge d’instruction" termine le JIR.