Guerre Israël-Iran

Fortes explosions entendues à Tel-Aviv et Jérusalem après des tirs de missiles

  • Publié le 17 juin 2025 à 12:36
  • Actualisé le 17 juin 2025 à 13:52
Explosion dans le centre de Téhéran, le 15 juin 2025

Israël et l'Iran ont échangé barrages de missiles et menaces guerrières pour la cinquième nuit consécutive mardi malgré les appels à la désescalade des grandes puissances, Donald Trump appelant face à la confrontation à "évacuer Téhéran immédiatement".

  • "L’Iran ne peut pas avoir de bombe nucléaire, et la diplomatie est la seule solution pour empêcher cela", martèle la cheffe de la diplomatie européenne

    "Nous sommes tous convenus de la nécessité urgente d’éviter l’escalade. L’Iran ne peut pas avoir de bombe nucléaire, et la diplomatie est la solution pour empêcher cela", a souligné devant la presse la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, à l’issue d’une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne.

    "L’Europe est prête à jouer son rôle", dans la recherche d’une solution diplomatique, a-t-elle ajouté, précisant par ailleurs que l’UE avait décidé d’aider les Etats membres à évacuer leurs ressortissants s"’ils le désir[aient]".

  •  Deux puissantes détonations entendues à Téhéran

    Deux puissantes détonations ont été entendues, mardi, dans le centre et le nord de Téhéran par des journalistes de l’Agence France-Presse, sans indication dans l’immédiat sur leur origine. L’agence de presse iranienne IRNA a également confirmé qu’un "bruit d’explosion" avait entendu dans la capitale.

     

  • Trump veut "une fin réelle" au conflit

    Le président américain Donald Trump dit souhaiter une "fin réelle" au conflit entre l'Iran et Israël, et pas un simple cessez-le-feu. C'est ce qu'il a déclaré aux des journalistes à bord de l'avion qui le ramenait du G7 dans le Maryland.

    Sur son réseau Truth Social, il accuse l'Iran de ne pas "avoir pris le deal qui était sur la table". 

  • Fortes explosions entendues à Tel-Aviv et Jérusalem après des tirs de missiles iraniens

    De fortes explosions ont été entendues au-dessus de Tel-Aviv et Jérusalem mardi matin par des journaliste de l’AFP après le retentissement des sirènes d’alerte dans certaines régions d’Israël à la suite de tirs de missiles depuis l’Iran, selon l’armée.

    "Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d’Israël après l’identification de missiles lancés depuis l’Iran en direction de l’Etat d’Israël", a déclaré l’armée dans un communiqué.

    Elle a ajouté que l’armée de l’air "opérait pour intercepter et frapper là où c’était nécessaire pour éliminer la menace".

  • Paris, Berlin et Londres exhortent Téhéran à négocier "au plus vite, sans préconditions"

    Les chefs de la diplomatie française, britannique et allemand ont "incité l’Iran à revenir au plus vite, sans préconditions, à la table des négociations" sur le programme nucléaire iranien, selon une source diplomatique française.

    Jean-Noël Barrot, David Lammy et Johann Wadephul, qui se sont entretenus lundi soir avec la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne Kaja Kallas, ont en outre "appelé l’Iran à éviter toute fuite en avant contre les intérêts occidentaux, toute extension régionale et toute escalade nucléaire" comme la non-coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la sortie du Traité sur la non-prolifération (TNP) ou le franchissement de seuils d’enrichissement, selon la même source.

    Dans la nuit de lundi à mardi, le ministère iranien des Affaires étrangères avait fait état de l’appel entre le chef de la diplomatie iranienne et chef négociateur pour le nucléaire avec ses homologues français, britannique et allemand ainsi que Kaja Kallas.

  • Israël frappe à Téhéran

    Les médias iraniens ont rapporté des explosions et des tirs nourris de la défense aérienne à Téhéran tôt ce matin. De la fumée a été vue s'élevant dans l'est de la ville après une explosion de projectiles.

  • François Hollande accuse Trump d'avoir gangréné le Proche-Orient

    François Hollande, sur France Inter, a jugé Donald Trump "responsable" de l'actuelle escalade militaire entre Israël et l'Iran car il a "brisé" l'accord obtenu de haute lutte par son prédécesseur Barack Obama en 2015 pour que l'Iran cesse son programme nucléaire militaire.

    "Il y a eu donc de la part de l'Iran une poursuite de son programme d'enrichissement et donc une menace de guerre", a poursuivi l'ancien président français.

  • Pékin appelle ses ressortissants à quitter Israël

    L'ambassade de Chine en Israël a exhorté ses citoyens à  quitter le pays dès que possible. "À l'heure actuelle, le conflit israélo-iranien continue de s'intensifier, avec des installations civiles endommagées et des pertes civiles en augmentation, rendant la situation sécuritaire encore plus grave", a averti l'ambassade dans un message diffusé ce matin sur WeChat.

  • Des missiles tirés

    Le ciel bleu d'Israël a été criblé de projectiles tirés depuis l'Iran. Les sirènes antiaériennes ont retenti dans le pays.

  • Donald Trump assure que son départ anticipé n’a "rien à voir avec un cessez-le-feu"

    Donald Trump a assuré lundi que son départ anticipé du G7 n’avait "rien à voir avec un cessez-le-feu" entre Israël et l’Iran, et a vivement reproché au président français, Emmanuel Macron, de l’avoir présenté ainsi.

    "Le président Emmanuel Macron, toujours en quête de publicité, a déclaré à tort que j’avais quitté le sommet du G7, au Canada, pour retourner à Washington afin de travailler sur un "cessez-le-feu" entre Israël et l’Iran. Faux ! Il n’a aucune idée de la raison pour laquelle je suis actuellement en route pour Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est bien plus important que cela. Que ce soit intentionnel ou non, M. Macron ne comprend jamais rien. Restez à l’écoute !", a-t-il écrit.

    Plus tôt, le président français, lors d’un point presse, avait répondu à une question de journalistes sur le départ précipité de Donald Trump. Sans évoquer directement ce départ, M. Macron avait déclaré : "Il y a une offre qui a été faite d’avoir un cessez-le-feu et d’enclencher des discussions plus larges et je pense que c’est une très bonne chose (… ) Mon souhait, c’est que le feu cesse et que les populations civiles en particulier soient préservées. [Mon souhait] c’est que toutes les parties reviennent autour de la table."

  • "L'Iran est la principale source d'instabilité et de terrorisme dans la région": la déclaration ferme du G7

    Les dirigeants du G7, réunis au Canada, ont affirmé le droit d'Israël à "se défendre" et appelé à "protéger les civils" dans une déclaration commune publiée lundi.

    Dans le même texte, ils affirment que "l'Iran est la principale source d'instabilité et de terrorisme dans la région" et ajoutent: "Nous avons toujours été clairs sur le fait que l'Iran ne pourra jamais disposer d'une arme nucléaire". "Nous demandons instamment que la résolution de la crise en Iran aboutisse à une désescalade plus vaste des hostilités au Moyen-Orient, y compris à un cessez-le-feu à Gaza", écrivent enfin les dirigeants du G7.

  • Trump quitte le sommet du G7

    "À cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner avec les autres dirigeants du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a indiqué sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

    Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu’à mardi en fin de journée, "rentre à Washington pour s’occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

    Cette annonce vient après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

    Le milliardaire républicain de 79 ans avait auparavant assuré qu’un "accord" allait être trouvé concernant le conflit entre l’Iran et Israël, sans bien expliquer si ce serait le résultat de la contrainte militaire ou de négociations.

  • Bonjour La Réunion

    Bienvenue dans ce direct, consacré à l'escalade du conflit entre Israël et l'Iran, qui échangent des frappes depuis vendredi dernier.

À propos

"À cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner avec les autres dirigeants du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a indiqué sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu’à mardi en fin de journée, "rentre à Washington pour s’occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Peu après, tous les dirigeants ont posé pour la photo de famille sur le terrain de golf. "J’aimerais pouvoir rester avec tout le monde, mais ils comprennent", a déclaré le président américain.

Cette annonce vient après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

Le milliardaire républicain de 79 ans avait auparavant assuré qu’un "accord" allait être trouvé concernant le conflit entre l’Iran et Israël, sans bien expliquer si ce serait le résultat de la contrainte militaire ou de négociations.

Alors que les spéculations montaient sur une participation américaine active à l’offensive aérienne sans précédent d’Israël, la Maison Blanche a redit peu après que les forces américaines restaient "dans une posture défensive" au Moyen-Orient.

Pour la cinquième nuit consécutive, Israël et l’Iran échangent barrages de missiles et menaces guerrières, Téhéran annonçant des frappes "sans interruption jusqu’à l’aube" après une nouvelle vague d’attaques israéliennes contre sa télévision nationale et plusieurs autres cibles.

Le président français Emmanuel Macron a lui averti, également depuis le Canada, que vouloir renverser le régime iranien par la force serait une "erreur stratégique", en appelant à "cesser" les frappes contre les civils, que ce soit en Iran et en Israël.

"Tous ceux qui croient qu’en frappant avec des bombes depuis l’extérieur on sauve un pays malgré lui-même et contre lui-même se sont toujours trompés", a-t-il ajouté.

La réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du "groupe des 7" (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) perd donc son principal animateur, un président américain qui a toujours été enclin au cavalier seul diplomatique.

- Ukraine et commerce -

Son départ prématuré signifie par ailleurs que la rencontre bilatérale prévue avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’aura pas lieu. Et les Européens n’ont guère eu le temps de le convaincre de durcir les sanctions sur le pétrole russe, comme l’a de nouveau demandé le président français qui a appelé à "aller beaucoup plus loin" contre la Russie.

Donald Trump, qui vante à chaque occasion sa relation privilégiée avec le président russe Vladimir Poutine, n’a de toute façon pas caché lundi son scepticisme face à d’éventuelles nouvelles mesures contre Moscou.

"Les sanctions ce n’est pas si simple", a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût "colossal" également pour les Etats-Unis.

Lundi, l’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, a au moins réussi à éviter un étalage des divisions, en particulier sur le commerce.

L’objectif de nombreux dirigeants présents était de désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump. Le président américain a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’augmenter encore le niveau des taxes.

- "Je les aime bien" -

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a eu un certain succès.

En annonçant avoir réalisé de nouveaux progrès avec le Royaume-Uni, avec lequel les grandes lignes d’une entente commerciale avaient déjà été trouvées en mai, le président américain a ainsi dit à propos des Britanniques:  »Je les aime bien, c’est la meilleure des protections« .

Récemment, c’est surtout sur l’Union européenne que le président américain a concentré ses attaques verbales.

Il s’est entretenu au Canada avec la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, à la demande de cette dernière, a tenu à préciser la Maison Blanche.

Elle a indiqué ensuite, sur X, que les équipes du gouvernement américain et de l’exécutif européen allaient  »accélérer le travail en vue d’un accord (commercial) juste et bon".

Les autorités canadiennes ont elles indiqué vouloir arriver à une trêve commerciale avec les Etats-Unis sous 30 jours.

- Macron appelle à "cesser" les frappes contre les civils en Iran et Israël -

Le président français Emmanuel Macron a appelé à "cesser" les frappes contre les civils et mis en garde contre toute velléité de changement de régime à Téhéran par une opération extérieure.

"Il est absolument essentiel que toutes les frappes qui se font de part et d’autre contre des infrastructures énergétiques, administratives, culturelles et encore plus contre la population civile cessent. Rien ne les justifie et elles sont absolument intolérables", a-t-il dit lors d’un point presse.

"Si les États-Unis peuvent obtenir un cessez-le-feu, c’est une très bonne chose", a également déclaré le dirigeant français, alors que les deux pays vivaient une cinquième nuit consécutive d’escalade militaire et d’échanges de barrages de missiles.

Le président américain Donald Trump a assuré qu’un "accord" allait être trouvé concernant le conflit entre l’Iran et Israël, avant d’annoncer qu’il quittait prématurément le sommet "à cause de ce qui se passe au Moyen-Orient".

De la part des Américains, "il y a une offre qui a été faite d’une rencontre et d’échange" avec les Iraniens, a relevé le président français.

"À ce stade, de manière objective, rien ne me laisse espérer que dans les prochaines heures les choses bougent", a ajouté Emmanuel Macron.

"Mais s’il y a un engagement américain, compte tenu de ce que les Etats-Unis représentent dans la capacité d’Israël à mener ces opérations d’un point de vue logistique et militaire, c’est un des seuls éléments qui peuvent changer les choses", a-t-il souligné.

En parallèle, "les Français et à leurs côtés les Britanniques et les Allemands sont disponibles pour reprendre des discussions sérieuses" sur l’encadrement du programme nucléaire iranien et ses capacités balistiques, a-t-il également pointé.

"Tous ceux qui croient qu’en frappant avec des bombes depuis l’extérieur on sauve un pays malgré lui-même et contre lui-même se sont toujours trompés", a-t-il par ailleurs déclaré.

"Les peuples sont souverains. Ils changent leurs dirigeants par eux-mêmes et tous ceux qui ont voulu par le passé changer des régimes par des frappes ou des opérations militaires ont commis des erreurs stratégiques", a-t-il martelé

- Cinquième nuit d'escalade entre Israël et l'Iran -

Téhéran a annoncé lundi soir avoir lancé la "neuvième salve d'attaque combinée de drones et missiles" depuis le début le 13 juin de l'offensive sans précédent menée par Israël contre son ennemi juré, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de la bombe atomique.

"Nos puissantes forces armées montrent au monde que les criminels de guerre cachés dans des abris à Tel-Aviv ne resteront pas impunis pour leurs crimes", a écrit pour sa part sur X le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.

"Nous continuerons de pilonner ces lâches aussi longtemps qu'il le faudra pour qu'ils cessent de tirer sur notre peuple", a-t-il ajouté.

Dans la matinée, l'Iran avait tiré des missiles sur plusieurs grandes villes d'Israël, en riposte à des frappes aériennes contre son territoire. Selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, les représailles iraniennes ont fait au moins 24 morts depuis vendredi.

Du côté iranien, les frappes israéliennes, qui ont visé des centaines de sites militaires et nucléaires, ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés depuis vendredi, selon un bilan officiel établi dimanche.

Trois secouristes du Croissant-Rouge iranien ont été tués lundi à Téhéran dans un bombardement durant leur travail, a annoncé l'organisation. Et les émissions de la télévision publique iranienne ont été brièvement interrompues par une attaque israélienne contre son bâtiment.

Cette attaque s'est produite alors qu'une présentatrice critiquait vivement Israël à l'antenne. Elle a été vue quittant précipitamment le plateau dans un nuage de poussière, tandis que des débris du plafond tombaient autour d'elle.

Téhéran a condamné "un acte ignoble et un crime de guerre", et a appelé deux chaînes de télévision israéliennes a évacuer leurs locaux.

Le Grand Bazar, le principal marché de Téhéran, est resté fermé lundi. Les rues de la capitale étaient pour la plupart désertes, les magasins fermés à l'exception de quelques épiceries, et de nombreux automobilistes faisaient la queue aux stations-service.

AFP

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3 Commentaires
HULK
HULK
3 mois

voila ou méne les integristes et l extreme droite....qui morffle? le peuple ,les innocents et la nature. honte à l humanité entiére,tous responsable!

Ded
Ded
3 mois

Bref , le G7 , une réunion de cons prétentieux qui se la pètent et mettent le monde en péril pour voir qui aura la plus grosse!

HULK
HULK
3 mois

TRUMP a dit : "Emmanuel MACRON ne comprend jamais rien". En gros, c'est un c.n. L'ambiance est super.