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[DIRECT] Deux personnes sont décédées

Le président polonais juge "hautement probable" que le missile provienne de la défense ukrainienne

  • Publié le 16 novembre 2022 à 16:50
  • Actualisé le 16 novembre 2022 à 17:18
Réunion d'urgence à Varsovie après la chute, non confirmée, de missiles russe sur son sol

La Pologne a placé mardi son armée en état d'alerte renforcée après avoir été atteinte par ce qu'elle a décrit comme un "projectile de fabrication russe", qui a fait deux morts et pourrait marquer une escalade majeure du conflit en Ukraine avec l'implication d'un membre de l'Otan. Suivez notre direct

  • C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis

  • Le Président de la Pologne juge "hautement probable" que le missile provienne de la défense ukrainienne

    Le président polonais Andrzej Duda a considéré mercredi comme "hautement probable" que le missile qui a tué deux personnes à la frontière avec l'Ukraine ait été utilisé par la défense ukrainienne.

    Dans un Tweet, le président affirme par ailleurs que "nous n'avons aucune preuve circonstancielle qui nous permettrait de conclure qu'il s'agissait d'une attaque contre la Pologne".

     

     

  • La Russie affirme que les frappes ont été menées uniquement en Ukraine

    D'après nos confrères de franceinfo, le ministère russe de la Défense a déclaré que les frappes d'hier "n'ont été menées que sur le territoire de l'Ukraine à une distance supérieure à 35 kilomètres de la frontière ukraino-polonaise".

  • Macron a présenté les condoléances de la France à la Pologne mais ne s'avance pas sur l'origine du tir

    Quant à l'origine du tir ayant endeuillé la Pologne, le chef de l’État français a refusé de s'avancer. "J'ai pu parler aux autorités polonaises. Je leur ai présenté nos condoléances pour les victimes. Je leur ai dit ma solidarité et mon engagement aux côtés de la Pologne pour faire la pleine clarté sur l'origine du tir. Des analyses sont en cours, avec la Pologne et l'ensemble des alliés", a-t-il ainsi déclaré.

  • Macron se félicite de la "convergence du G20 pour "pousser la Russie à la désescalade"

    Emmanuel Macron, devant la presse, a dit les conclusions du G20.

    "Le G20 n 'a pas détourné le regard de la guerre en Ukraine, bien au contraire", a-t-il introduit, se félicitant d'une "convergence, y compris de la Chine et l'Inde, pour pousser la Russie à la désescalade".

    "Le communiqué final acte aussi, incluant la Chine et l'Inde, que le G20 ne veut ni de la guerre, ni d'un chantage nucléaire inadmissible. Le G20 réaffirme qu'il est fondé sur le respect du droit international", a-t-il encore observé, évoquant un "appel sans équivoque" à la Russie pour faire la paix.

  • Missile en Pologne, Ukraine, Emmanuel Macron s'exprime

  • D'après les Américains, le tir a été effectué par l'Ukraine contre un missile russe

    L'enquête sur l'origine du tir se poursuit. Nico Maounis, journaliste de l'agence AP, écrit sur Twitter que selon des "Officiels américains: les premiers éléments suggèrent que le missile qui a frappé la Pologne a été tiré par les forces ukrainiennes contre un missile russe en approche"

    https://twitter.com/nicomaounis/status/1592745756469133312?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1592745756469133312%7Ctwgr%5E1968f9445af4ff244be34960657acf16177a40e9%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.bfmtv.com%2Finternational%2Fen-direct-guerre-en-ukraine-explosion-en-pologne-l-otan-va-se-reunir-en-urgence-ce-mercredi_LN-202211160040.html

  • Les représentants du G7 et de l'Otan apportent leur "plein soutien"

    Après une réunion d’urgence de près d’une heure, les chefs d’Etat ou de gouvernement du G7 (Etats-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Canada, Japon) et de l’Otan ont apporté leur “plein soutien” à la Pologne dans un communiqué. Sans accuser de responsables dans l’immédiat, ils ont décidé de “rester en contact étroit pour déterminer des prochaines étapes en fonction de l’enquête”.

    Lire la suite du reportage ici.
  • Ségolène Royal déclare "Et si on attendait le résultat de l'expertise"

    Ségolène Royal, ancienne ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France, a déclaré sur Twitter : "Et si on attendait le résultat de l’expertise et la vérité des faits, lancés sans contrôle, avant de se lancer dans une escalade avec tous ceux qui réclament une guerre totale irresponsable"

  • Joe Biden déclare "improbable" le tir de missile "depuis la Russie"

    "Je vais m'assurer que nous puissions déterminer ce qu'il s'est passé exactement", a déclaré Joe Biden. "Ensuite nous déterminerons collectivement des mesures à prendre.".

    Alors que la Pologne, membre de l'Otan, a évoqué un missile "de fabrication russe" et que Kiev a mis en cause Moscou, le président américain a indiqué qu'il était "improbable" que l'engin ait été tiré "depuis la Russie".

    Lire la suite du reportage ici.

     

  • La France appelle à "la plus grande prudence" sur l'origine du missile

    La France appelle à "la plus grande prudence" sur l'origine du missile tombé en Pologne, "beaucoup de pays" de la région disposant du même type d'armement, a déclaré mercredi l'Elysée, mettant en garde contre "les risques d’escalade importants".

    "Identifier le type de missile n'est pas forcément identifier l'acteur qui l'a mis en oeuvre", a poursuivi la présidence française.

     

  • Un incident "isolé"

    Un peu plus tard dans la soirée, le président polonais Andrzej Duda a semblé temporiser et affirmait qu'il s'agissait d'un incident "isolé".

     

  • Charles Michel, président du Conseil européen, apporte son soutien pour l'enquête

    Suite à cet évènement, Charles Michel, le président du Conseil européen adresse toutes ses condoléances aux familles des victimes. Et il annonçait également “une réunion de coordination mercredi avec les dirigeants de l’UE” présents au G20 à Bali, après avoir parlé avec le Premier ministre polonais.

    Il affirme également que "nous condamnons les attaques de missiles lâches et effrontées de la Russie contre les villes ukrainiennes et les infrastructures civiles"et que "nous offrons notre plein soutien et notre assistance à l'enquête en cours en Pologne."

     

     

  • La Pologne a appliqué "l'état d'urgence" des services militaires

    Par ailleurs, le gouvernement Polonais a tenu une conférence de presse plus tôt dans la soirée, à la suite de l'explosion de missile sur son territoire. Comme l'affirmait le Premier ministre Mateusz Morawiecki, "les services spéciaux sont sur place et cela va durer toute la nuit (...). Nous avons introduit des procédures que l'on applique habituellement c'est-à-dire l'état d'urgence de nos services militaires (...). Nous allons procéder à une vérification". Regardez :

    L'armée polonaise a relevé le niveau d'alerte de certaines de ses unités militaires après des informations, encore non confirmées, de chute de missiles russes en Pologne, dans le cadre de frappes ayant gravement endommagé les infrastructures énergétiques en Ukraine.

    Une réunion du Conseil de défense a eu lieu en Pologne "suite à la situation de crise en cours", sans plus de détail, alors que Washington dit examiner des informations de presse selon lesquelles deux missiles russes auraient "frappé un lieu en Pologne ou à la frontière avec l'Ukraine".

    Lire la suite du reportage ici.
  • Les images de l'explosion

    Voici des images de cette explosion publiées sur les réseaux :

  • Emmanuel Macron affirme le soutien de la France à la Pologne

    Dans un tweet, le Président de la République, Emmanuel Macron affirme par ailleurs qu'il s'est entretenu avec le Premier ministre Polonais pour lui apporter son soutien et celui de la France.

  • Enquête en cours

    Le porte-parole du gouvernement de Pologne Piotr Muller a déclaré que les autorités enquêtent sur cette affaire

  • Le ministère des Armées : "La France assure la Pologne de sa solidarité"

    Dans un communiqué conjoint,  le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le ministère des Armées indiquent que "le Président de la République a demandé de mener les vérifications nécessaires afin d'établir les faits en consultation étroite avec la Pologne et ses alliés au sein de l'Otan". Ajoutant que "La France assure la Pologne de sa solidarité". 

     

     

     

  • Réunion d'urgence

    Le chef de l’Otan Jens Stoltenberg doit tenir aujourd'hui une “réunion d’urgence” avec les ambassadeurs de l’Alliance, selon une porte-parole.

  • Deux personnes sont décédées

    Suite à ce lancé de projectile, deux citoyens de la République de Pologne ont perdu la vie, d'après le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères du pays, Lukasz Jasina.

    L’ambassadeur russe avait été convoqué pour “des explications détaillées”.

     

  • Bonjour La Réunion

    Nous ouvrons ce live dédié au lancé de "projectile de fabrication russe" en Pologne. Cette attaque n'est pas sans conséquence et marque une escalade majeure du conflit en Ukraine.

     

À propos

Les réactions internationales ont fusé dans la foulée de la confirmation polonaise de ce tir dans le sud-est du pays.

"A 15h40 (14H40 GMT), dans le village de Przewodow (...), un projectile de fabrication russe est tombé, tuant deux citoyens de la République de Pologne", selon un communiqué de Lukasz Jasina, porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, signalant que l'ambassadeur russe avait été convoqué pour "des explications détaillées".

"Il vient d'être décidé de relever le niveau d'alerte de certaines unités de combat... et d'autres personnels en uniforme", avait annoncé plus tôt le porte-parole du gouvernement polonais Piotr Müller.

Le chef de l'Otan Jens Stoltenberg doit tenir dès mercredi une "réunion d'urgence" avec les ambassadeurs de l'Alliance, selon une porte-parole.

La Pologne, qui partage une frontière avec l'Ukraine, envahie le 24 février par la Russie, est membre de l'Otan et quelque 10.000 militaires américains se trouvent dans le pays.

La Maison Blanche a fait savoir que le président américain Joe Biden avait échangé au téléphone avec M. Stoltenberg et s'était également entretenu avec son homologue polonais Andrzej Duda.

Paris, Londres et Berlin ont assuré Varsovie de leur soutien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé ses "condoléances pour la mort de citoyens polonais victimes de la terreur des missiles russes".

"L'Ukraine, la Pologne, toute l'Europe et le monde doivent être entièrement protégés de la Russie terroriste", a poursuivi M. Zelensky, affirmant avoir "échangé les informations disponibles et (nous) sommes en train de clarifier tous les faits".

Des médias polonais locaux, se basant sur des sources non officielles, avaient fait état plus tôt d'une explosion ayant fait deux morts dans un dépôt de céréales à Przewodow.

- "Garder le calme" -

De son côté, Moscou a qualifié les accusations de tirs russes sur le sol polonais de "provocations".

"Les déclarations de médias polonais et de responsables officiels sur une prétendue chute de missiles russes près de la localité de Przewodow relèvent de la provocation intentionnelle dans le but de créer une escalade de la situation", avait alors réagi le ministère russe de la Défense sur Telegram.

"Aucune frappe n'a été menée sur des objectifs proches de la frontière ukraino-polonaise" par l'armée russe, affirmait le ministère. Les images de "débris publiés par les médias polonais depuis les lieux des faits dans la localité de Przewodow n'ont aucun rapport" avec des projectiles russes.

Dans la nuit de mardi à mercredi, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a appelé "tous les Polonais à garder le calme face à cette tragédie", à l'issue d'une réunion d'urgence de son cabinet.

Et le président Duda a relevé qu'il n'y avait à ce stade pas de "preuve équivoque" sur l'auteur du tir du missile meurtrier, "probablement de fabrication russe" selon lui. "Une enquête est en cours", a-t-il tempéré.

A Kiev, le président ukrainien a directement accusé la Russie d'avoir tiré des missiles sur la Pologne, qualifiant cette frappe présumée "d'escalade très importante".

Son ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba avait demandé une réunion "immédiate" de l'Otan et qualifié de "théories du complot" les allégations, publiées sur internet, selon lesquelles ce pourrait être un missile ukrainien qui serait tombé en territoire polonais.

En Hongrie, le porte-parole du Premier ministre Viktor Orban a indiqué sur Twitter qu'un Conseil de défense avait été convoqué dans la soirée "en réponse au missile qui a frappé le territoire de la Pologne".

Le président du Conseil européen Charles Michel a annoncé qu'il proposerait "une réunion de coordination mercredi avec les dirigeants de l'UE" présents au G20 à Bali, après avoir parlé avec le Premier ministre polonais.

Selon la présidence française, Emmanuel Macron "explore la possibilité d'une discussion" dès mercredi matin "au niveau des leaders" réunis sur l'île indonésienne, pour "analyser les risques" et "prévenir une escalade du conflit", "compte tenu de la présence de tous nos grands partenaires européens et nos grands partenaires alliés au G20".

- "Gifle au visage du G20" -

L'article 5 du traité de l'Alliance atlantique affirme que si un Etat membre est victime d'une attaque armée, les autres considèreront cet acte de violence comme une attaque armée dirigée contre l'ensemble des membres et prendront les mesures jugées nécessaires pour venir en aide au pays attaqué.

Si une attaque d'origine russe était confirmée cela constituerait une aggravation sérieuse du conflit en Ukraine.

Ce tir est intervenu au soir d'une journée marquée par une intense campagne de bombardement russe sur les infrastructures ukrainiennes, qualifiée par le président Zelensky de "gifle au visage du G20".

L'Ukraine a été frappée par des attaques russes d'une ampleur inédite selon Kiev --une centaine de missiles-- contre les réseaux énergétiques qui ont rendu la situation "critique".

Ces frappes, qui ont fait au moins un mort à Kiev, ont entraîné des coupures de courant généralisées en Ukraine et jusque dans la Moldavie voisine, aux portes de l'UE.

Selon M. Zelensky, ces frappes ont provoqué l'arrêt automatique de réacteurs dans deux centrales nucléaires en Ukraine. Dix millions d'Ukrainiens ont été privés d'électricité mais quelque huit millions avaient bénéficié de réparations d'urgence mardi soir, a-t-il précisé.

Selon lui, 85 missiles ont été tirés sur les villes ukrainiennes, de Kiev à Lviv, près de la frontière polonaise, et de Kharkiv au nord-est à Odessa au sud-ouest. D'après l'armée de l'Air, pas moins de cent missiles ont été tirés.

Un responsable de l'administration présidentielle ukrainienne a publié une vidéo montrant un immeuble de cinq étages en flammes.

"Nous étions au lit (quand l'immeuble a été frappé). Nous nous sommes précipités dans le couloir, et c'était déjà enfumé", a raconté à l'AFP Svitlana Romantchouk, 66 ans, qui vivait au quatrième étage de cet immeuble en brique avec son mari Petro, 72 ans.

- Nouveau retrait russe -

Des frappes ukrainiennes sur la région russe de Belgorod, frontalière au nord-est, ont fait deux mort et trois blessés, a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région Viatcheslav Gladkov.

Les frappes massives sur l'Ukraine ont eu lieu quatre jours après l'humiliant retrait des forces russes d'une partie de la région de Kherson, dont la ville du même nom, dans le sud, après plus de huit mois d'occupation.

Signe des difficultés des Russes sur le terrain, les autorités d'occupation dans la région de Kherson, dont Moscou revendique l'annexion, ont dû abandonner une nouvelle ville, Nova Kakhovka.

Cette ville est située sur la rive gauche (orientale) du fleuve Dniepr, où les forces russes s'étaient repliées la semaine dernière faute de pouvoir tenir la rive droite (occidentale), où se trouve Kherson.

Les frappes sont aussi survenues en plein sommet du G20 en Indonésie, boudé par le président russe Vladimir Poutine qui n'a pas même souhaité s'y exprimer par visioconférence.

www.imazpress.com avec l'AFP
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