Tennis

Open d'Australie: Sinner s'élance avec sérieux, en attendant Djokovic et Sabalenka

  • Publié le 14 janvier 2024 à 11:34
  • Actualisé le 14 janvier 2024 à 11:58

Premier à fouler la Rod Laver Arena, le N.4 mondial Jannik Sinner a réussi une entrée solide à l'Open d'Australie dimanche. Novak Djokovic et Aryna Sabalenka, sacrés à Melbourne il y a un an, y lancent leur campagne 2024 dans la soirée.

. Sinner solide

Entré sur la Rod Laver Arena sans avoir disputé le moindre match en 2024, Sinner a maîtrisé avec sérieux le Néerlandais Botic van de Zandschulp (59e) 6-4, 7-5, 6-3. Un break d'entrée de match, un autre en fin de deuxième manche, et quatre jeux inscrits de suite après avoir été mené 2-0 dans le troisième set ont permis au jeune Italien de s'imposer avec sérieux en un peu plus de deux heures et demie.

"J'ai gagné en trois sets mais ça n'a pas été si facile. Il a bien joué, bien servi. Mais j'ai réussi à breaker dans les moments importants. C'est un premier match positif", apprécie le N.4 mondial.

"Je me sens bien physiquement, je suis en bonne forme", ajoute-t-il.

Derrière Djokovic l'ultra-favori, Sinner fait figure de sérieux outsider du Grand Chelem australien: il est le seul joueur à être venu à bout du N.1 mondial après Wimbledon et jusqu'à la fin de la saison 2023. Même à deux reprises, au Masters (en phase de poules) et en Coupe Davis.

Son prochain adversaire sera l'Argentin Pedro Cachin ou le qualifié néerlandais Jesper de Jong.

. Djokovic revient en terrain conquis

A Melbourne, Djokovic est comme chez lui : il y a triomphé dix fois en seize participations depuis son premier titre en 2008, a remporté quatre des cinq dernières éditions, et y est invaincu depuis 2018 - 2022, l'année de sa rocambolesque expulsion faute de vaccin contre le Covid-19, mise à part.

Alors le N.1 mondial y a forcément ses habitudes : "J'aime retourner dans certains lieux qui m'ont porté chance et où je me sens bien. Au jardin botanique juste à côté, par exemple : j'aime y passer du temps, seul dans la nature, à embrasser les arbres, les escalader. Je le fais depuis quinze ans, j'adore. Je ne sais pas si c'est le secret de ma réussite ici mais c'est quelque chose qui me fait me sentir bien", raconte-t-il.

"Pendant les Grand Chelem, il y a de nombreux défis, mentaux, physiques, émotionnels. C'est bien d'avoir des endroits où vous pouvez prendre du recul, vous détendre, vous ressourcer, et réunir toute l'énergie nécessaire pour le lendemain", poursuit "Djoko".

Illustration de sa longévité : sa campagne 2024 débute dimanche soir face au qualifié croate Dino Prizmic, qui fait ses premiers pas en Grand Chelem et n'était pas encore né quand le Serbe a fait les siens en 2005, à Melbourne déjà.

. Sabalenka est "prête"

Comme Djokovic, Aryna Sabalenka, tenante du trophée et N.2 mondiale, entame sa quinzaine australienne dès dimanche soir face à une qualifiée, en l'occurrence l'Allemande Ella Seidel.

Mais si Djokovic y est plus qu'habitué, puisqu'il brigue un 25e sacre inédit en tournoi majeur, c'est la première fois que la puissante Bélarusse aborde une levée du Grand Chelem en tant que championne sortante.

"Honnêtement ça ne fait pas une grande différence, estime-t-elle. C'est toujours la même chose : il faut travailler dur."

"J'ai fait une super préparation d'avant-saison, on a beaucoup travaillé, j'ai le sentiment d'avoir beaucoup progressé. Je me sens super bien et je suis prête à y aller", ajoute Sabalenka, déjà finaliste à Brisbane la semaine dernière, battue par la N.3 mondiale Elena Rybakina.

Sur la Margaret Court Arena, place à une revenante Caroline Wozniacki : l'ex-N.1 mondiale, qui avait pris sa retraite sportive après l'Open d'Australie 2020 et est désormais mère de deux jeunes enfants, fait son retour à Melbourne, opposée à la Polonaise Magda Linette (24e). A l'US Open 2023, à peine revenue à la compétition, elle s'était invitée jusqu'en huitièmes de finale pour son retour en Grand Chelem. Elle n'a plus joué de match depuis.

AFP

guest
0 Commentaires