[PHOTOS/VIDEO] Manifestations dans l'Hexagone

Retraites: vers la fin du "match" avec une 14eme journée de mobilisation

  • PubliĂ© le 6 juin 2023 Ă  20:25
  • ActualisĂ© le 6 juin 2023 Ă  20:28
Mobilisation contre la réforme des retraites

Deux jours après la publication des premiers décrets d'application de la réforme des retraites, et à l'avant-veille d'une tentative mal engagée de porter un coup politique à la réforme à l'Assemblée, les syndicats ont appelé dans toute la France à une 14e journée de mobilisation aux allures de chant du cygne. Laurent Barbier, secrétaire général de la CFDT, a ainsi commenté sur Europe 1 "ce mardi est probablement l'une des dernières journées de mobilisation contre la réforme des retraites". Il a ajouté "le match est en train de se terminer"

  • C'est la fin de ce direct

    Merci d'avoir suivi cette 14ème journée de mobilisation avec nous.

    Bonne soirée !

     

  • 900.000 manifestants en France selon la CGT, 281.000 selon le ministère

    D'après les estimations du syndicat, 900.000 personnes étaient mobilisées en cette 14ème journée de manifestation dont 300.000 à Paris. Un chiffre en baisse par rapport au 1er mai où la CGT relevait 550.000 manifestants.

    La préfecture de police annonce de son côté 31.000 personnes dans les rues de la capitale. Le ministère en indique 281.000 dans toute la France.

  • Plusieurs interpellations à Paris

    17 personnes ont été arrêtées par les forces de l'ordre à Paris en marge de la manifestation selon la préfecture de police. Quelques tensions sont apparues en fin d'après-midi avec une poubelle et des palettes en feu.

  • Chiffres en baisse

     Les chiffres de participation aux manifestations dans l'ensemble du pays étaient dans le bas de la fourchette, avec entre 4.000 personnes (préfecture) et 50.000 (CGT) à Marseille, entre 8.000 et 50.000 à Toulouse, entre 5.500 et 10.000 à Rennes ou encore de 2.900 à 6.000 à Rouen.

    "Ce mouvement a permis d'exprimer une colère", constatait Michel Moulbach, ouvrier en bâtiment de 60 ans et syndiqué CGT dans le cortège lillois, ajoutant qu'"il faut être réaliste" et qu'à l'approche des vacances, "ça va être difficile de ne pas faire une pause".

    Les autorités attendent entre 400.000 et 600.000 personnes, dont 40.000 à 70.000 à Paris, où le cortège s'est ébranlé vers 16h25 (heure de La Réunion) Invalides vers la Place d'Italie. Des foules encadrées par 11.000 policiers et gendarmes, dont 4.000 dans la capitale, où un millier de radicaux sont attendus, certains venus de l'étranger.

    Quelques actions coup de poing ont émaillé la matinée: le siège du Comité d'organisation des JO-2024 a été brièvement envahi par des militants CGT et des électriciens ont procédé à une coupure de courant à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

    Les leaders syndicaux - qui devraient se réunir en visio mardi prochain pour décider de la suite - ont tenu leur traditionnel point de presse devant l'Assemblée, marquant symboliquement le lien avec la journée de jeudi, lorsque sera examinée une proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme.

     

  • "Notre pays a besoin de réformes, mais pas celle-ci et pas comme ça."

    Carole Delga, présidente des Régions de France qui était il y a peu à La Réunion a déclaré : "Je ne ne lâche rien face à cette réforme des retraites particulièrement injuste pour les femmes et ceux qui ont des métiers pénibles."

    Notre pays a besoin de réformes, mais pas celle-ci et pas comme ça.

  • À Caen, c'est également non

    À Caen, comme partout en France, la réforme des retraites, la brutalisation des gens et de la démocratie, c’est toujours : non.

  • Pour Mélenchon, "la lutte continuera" sans savoir "sous quelle forme"

    "La lutte continuera", a promis Jean-Luc Mélenchon, qui "ne sait pas sous quelle forme".

    La mobilisation contre la réforme des retraites bat le pavé pour la quatorzième fois depuis le mois de janvier.

    "Ce ne sera pas la dernière journée de mobilisation, la mobilisation va continuer sous des formes que nous déciderons ensemble,"a déjà avancé Sophie Binet au micro de BFMTV.

  • Le cortège parisien s'élance

    Pour la quatorzième fois, la manifestation parisienne contre la réforme des retraites s'élance sur les coups de 14 heures. Sous un soleil de plomb, les cortèges syndicaux défileront non loin de l'Assemblée nationale, où sera soumise au vote jeudi une proposition de loi visant à annuler le report de l'âge légal de départ à 64 ans.

  • Rennes, Marseille, Lyon... Des lycées bloqués

    À une semaine du bac, des lycéens ont repris les blocages. Ce mardi, les élèves ont répondu à l'appel de l'intersyndicale et se mobilisent contre la réforme des retraites.

  • Les premiers chiffres des manifestations en baisse

    Les premiers chiffres des quelque 250 cortèges annoncés étaient dans le bas de la fourchette, avec entre 4.000 personnes (préfecture) et 50.000 (CGT) à Marseille, entre 8.000 et 50.000 à Toulouse ou encore entre 3.000 et 5.800 à Bayonne.

    Les autorités attendent entre 400.000 et 600.000 personnes, dont 40.000 à 70.000 à Paris, où le cortège doit s'ébranler dans les prochaines minutes des Invalides.

  • A Rennes des mouettes attaquent le drone des forces de l'ordre

    Selon le média Actu Rennes, le drone utilisé par les forces de l'ordre pour surveiller les manifestants à Rennes a été attaqué par des oiseaux. "Les mouettes, avec nous - Les mouettes, avec nous" ont alors scandés des manifestants.

    Par ailleurs des heurts opposent les forces de l'ordre à une partie des manifestants

    Des bâtiments, notamment un hôtel et une agence immoblière ont été pris pour cible par les manifestants.

  • La réforme des retraites c'est non à Bordaux...

    A Bordeaux, comme dans plusieurs villes de l'Hexagone, des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour dire leur opposition à la réforme des retraites

    ... et à Brest

  • Foule dans les rues de Nantes...

    Des miliers de personnes sont descendues dans les rues de Nantes à l'appel de l'intersyndicale. Il n'y a pas de tension en cours

    ... et dans les rues de Lyon

  • Toulouse : des heurts entre les manifestants et les forces de l'ordre

    Vive tension à Toulouse où des affontements opposent des manifestants aux forces de l'ordre. Plusieurs personnes ont déjà été interpellées.

  • Rennes : des manifestants sur les rails

    A Rennes des dizaines de manifestants se sont regroupés sur les voies ferrées à proximité de la gare de la ville. Regardez

  • C'est parti aussi à Montpellier

  • Pour Laurent Berger, "le match est en train de se terminer"

    Sur le parvis de l'Assemblée Nationale, le secrétaire général de la CFDT semble confirmer que la 14è journée de mobilisation sera bien la dernière.

  • Le siège des Jeux Olympiques de Paris envahi par des manifestants

    Plusieurs dizaines de manifestants ont envahi le siège des Jeux Olympiques de Paris situé à Saint-Denis (93). L'intrusion est apparemment non violente, les opposants se contenant de quelques fumigènes et de chants contestataires.

  • Les cortèges s'élancent

    Allégés, mais toujours présents. À Toulouse, Nice, Meaux ou encore Lorient, les cortèges de manifestants ont commencé leur 14e défilé. Moins de participants au rendez-vous, mais les plus déterminés compensent à grands coups de sifflet et de slogans.

    À Marseille, il y a encore des milliers de personnes dans le cortège parti du Vieux-Port.

  • Pour Laurent Berger (CFDT), ce mardi "est probablement l'une des dernières journées de mobilisation"

    Cette 14e journée de manifestations n'est pas «un baroud d'honneur» pour le secrétaire général de la CFDT. Selon lui, ce mardi "est probablement l'une des dernières journées de mobilisation contre la réforme des retraites". "Les Français ont le sentiment de ne pas avoir été écoutés", a-t-il mentionné ce mardi sur Europe 1.

  • "Les casseurs et les black blocs, nous les attendons de pied ferme", assure Laurent Nuñez

    Les casseurs et les black blocs, nous les attendons de pied ferme et nous les disperserons", a affirmé lundi le préfet de police de Paris. "Il y a la liberté de manifester (…) c'est compliqué de les empêcher de venir manifester", a-t-il souligné sur BFMTV, assurant toutefois être "déterminé et serein".

    "Les casseurs et les black blocs viennent pour semer le chaos, le désordre (…) Ils viennent pour perturber la manifestation", a complété Laurent Nuñez. Il appelle ainsi "la responsabilité des uns et des autres" pour ne pas encourager les actions des casseurs. Pour le préfet, "il y a quelque chose de politique chez les black blocs" et leur tactique consiste "à chercher à faire intervenir les forces de l'ordre pour ensuite les prendre à partie".

    Pour tenter d'anticiper les déplacements des casseurs, des drones survoleront le cortège parisien. "Ils seront là pour mieux diriger les manœuvres et repérer les groupes à risque", a précisé ce mardi Laurent Nuñez sur franceinfo, qui s'attend à un millier "d'éléments radicaux de l'ultra-gauche", dans toute la France.

  • Entre 400.000 et 600.000 manifestants attendus dans les rues ce mardi

    Les services de renseignement ont recensé 250 actions programmées dans le pays, ce mardi 6 juin. Selon leurs estimations, les défilés devraient rassembler entre 400.000 et 600.000 personnes dans les rues de France. Soit une mobilisation qui, entre le pic de 1,27 million de participants du 31 janvier et le creux de 380.000 observé le 13 avril, se maintient à un niveau élevé au terme de six mois de fronde.

    Dans les régions, certaines villes devraient afficher une grosse affluence. Toulouse pourrait réunir 12.000 manifestants, tandis que pas moins de 10.000 personnes devraient battre le pavé à Grenoble, Nantes ou encore Lyon. À Bordeaux, Dijon ou Nantes, les services de renseignements prévoient des jauges d'environ 9000 opposants à la réforme.

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la 14e journée de manifestations contre la réforme des retraites. Ce mardi, l'intersyndicale espère faire une démonstration de force.
     

Ă€ propos

Les organisations syndicales se montrent prudentes quant à la participation des salariés à cette nouvelle journée de protestation. "Ca ne sera pas du niveau des plus hautes mobilisations", anticipe Céline Verzeletti, secrétaire confédérale CGT. "Il y aura peu de grévistes", en tout cas dans l'Education nationale, reconnaît Benoît Teste (FSU), évoquant une "fin de cycle".

Les autorités attendent entre 400.000 et 600.000 personnes sur 250 points de rassemblements, dont 40.000 à 70.000 dans la capitale. Le trafic SNCF sera "très légèrement perturbé" avec "neuf trains sur dix" en moyenne, et il sera "normal" en Ile-de-France sur l'ensemble du réseau de la RATP. Un tiers des vols seront annulés au départ de Paris-Orly.

Si l'intersyndicale affirme ne pas "tourner la page", certains semblent avoir acté sa défaite. "Bien sûr que le texte s'appliquera le moment venu", a affirmé la semaine dernière le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui quittera ses fonctions le 21 juin.
A Paris, la manifestation partira des Invalides à 14H00 vers la place d'Italie. Les syndicats tiendront leur point presse devant l'Assemblée nationale, marquant symboliquement le lien avec la journée de jeudi, au cours de laquelle sera examinée une proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme.

Avec 14 journée de grèves et de manifestation au compteur, le mouvement, qui a réuni à plusieurs reprises plus d'un million de manifestants selon la police, égale désormais en nombre de journées d'action celui de 2010.

Cela n'a pas suffi à ébranler l'exécutif, qui a usé avec la majorité de tous les outils constitutionnels à sa disposition pour faire passer son projet. Deux premiers décrets d'application de la réforme sont parus dimanche au Journal officiel, dont celui portant progressivement l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

Jeudi, la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet devrait dégainer l'article 40 de la Constitution - qui interdit aux parlementaires de déposer des amendements ayant pour effet de diminuer les ressources ou d'aggraver les charges publiques - pour déclarer irrecevables des amendements visant à restaurer l'article-clé de la PPL Liot, supprimé en commission des lois.

- "Scandale démocratique" -

"Si le gouvernement invoque l'article 40, ce sera un pur scandale démocratique", a dénoncé dimanche la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, "très inquiète de la montée de l'extrême-droite".

Dans une tribune publiée lundi dans Le Monde, la gauche et les députés Liot ont appelé Mme Braun-Pivet à laisser vivre la PPL, invoquant le risque d'un "accroissement de la colère et de la violence".

Le débat doit se tenir "dans le cadre démocratique et le respect de la Constitution", a de son côté affirmé le président de la République Emmanuel Macron, en marge d'un déplacement au Mont-Saint-Michel.

L'intersyndicale, qui n'a pas prévu de se réunir mardi soir, n'a pas encore fait connaître sa stratégie en cas d'échec de la PPL Liot. "Les suites dépendront du niveau de la mobilisation mardi et du vote le 8 juin", a déclaré Mme Binet, assurant que "rien n'est écrit d'avance pour la CGT".

Celle qui a pris la suite de Philippe Martinez a fait savoir que son syndicat traquerait toute "faille juridique" pour attaquer les 31 décrets. Le président de la CFE-CGC, François Hommeril, a lui aussi pointé lundi sur France Inter des décrets "peu cohérents, mal écrits", qui pourraient donner lieu à des contestations juridiques.

"On restera dans l'opposition à cette loi, et on fera tout ce qu'il faut pour qu'elle ne s'applique pas", a-t-il assuré.

Soucieuse de maintenir son unité au-delà de la réforme des retraites, l'intersyndicale a commencé à travailler à des propositions communes, passant d'une posture "défensive" à une attitude plus "offensive", selon Simon Duteil (Solidaires). Elle a élargi son mot d'ordre de manifestation, appelant à se mobiliser pour "gagn(er) le retrait de la réforme" et "obten(ir) des avancées sociales".

Le gouvernement prévoit de son côté la tenue mi-juin d'une réunion multilatérale, soit à Matignon, soit à l'Elysée, avec les syndicats et le patronat. Le pays doit "continuer d'avancer", a déclaré M. Macron lundi.

AFP

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