Les chefs d'Ă©tat-major d'une trentaine de pays prĂȘts Ă contribuer Ă des garanties de sĂ©curitĂ© pour l'Ukraine se rĂ©unissent jeudi au Royaume-Uni pour discuter d'un plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu avec la Russie.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui s'efforce avec le prĂ©sident français Emmanuel Macron de constituer une "coalition de pays volontaires" prĂȘts Ă contribuer d'une façon ou d'une autre, doit s'adresser aux responsables militaires.
Il avait indiqué samedi lors d'un sommet virtuel d'une trentaine de dirigeants - européens, d'Ukraine, de Turquie, du Canada, d'Australie - que la réunion de jeudi serait consacrée à la "phase opérationnelle" de leur plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu.
Cette rĂ©union se tient alors que le prĂ©sident russe Vladimir Poutine a posĂ© comme condition Ă tout cessez-le-feu l'arrĂȘt de l'aide militaire occidentale Ă l'Ukraine. La Russie a aussi rejetĂ© l'idĂ©e d'une prĂ©sence de troupes Ă©trangĂšres en Ukraine dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu.
Keir Starmer et Emmanuel Macron tentent de mettre en place cette coalition depuis que le président américain Donald Trump a ouvert des discussions directes avec la Russie le mois dernier dans le but de mettre un terme à trois ans de guerre.
Les dirigeants britannique et français veulent mettre en place des garanties de sécurité avec un soutien américain, qui permettraient de dissuader Vladimir Poutine de violer un éventuel cessez-le-feu.
Lors de l'appel tĂ©lĂ©phonique mardi avec son homologue amĂ©ricain, le prĂ©sident russe a acceptĂ© d'arrĂȘter les frappes sur les infrastructures Ă©nergĂ©tiques en Ukraine pour 30 jours, mais ne s'est pas engagĂ© Ă un cessez-le-feu total. Il a exigĂ© la fin du "rĂ©armement" de l'Ukraine et l'arrĂȘt de l'aide occidentale Ă Kiev.
Mercredi, l'Ukraine et la Russie se sont accusées mutuellement de ne pas vouloir régler le conflit.
Keir Starmer et Emmanuel Macron ont Ă©voquĂ© l'idĂ©e d'envoyer des troupes en Ukraine dans le cadre d'une force de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu. Selon le gouvernement britannique, un "nombre significatif" de pays sont disposĂ©s Ă faire de mĂȘme, mais aucune prĂ©cision chiffrĂ©e n'a Ă©tĂ© apportĂ©e.
Toujours selon Londres, plus de 30 pays sont prĂȘts Ă contribuer Ă cette "coalition de pays volontaires" d'une façon ou d'une autre.Â
Cette participation pourrait consister pour certains pays Ă apporter un soutien logistique et technique pour une future force de maintien de la paix ou encore Ă accueillir du personnel sur leur sol.
AFP
