Si l'Assemblée nationale vote la suspension de la réforme des retraites, le Sénat la rétablira dans le cadre de l'examen du budget 2026 de la Sécurité sociale, a prévenu le président de la chambre haute du Parlement, Gérard Larcher, dans un entretien au Parisien ce samedi.
"Le Sénat rétablira la réforme des retraites. Nous la votons depuis cinq ans. Je rappelle que son abandon, c'est 30 milliards de déficit en 2035", a expliqué samedi le patron LR du Sénat dans une interview au Parisien. Gérard Larcher a également qualifié le budget présenté à l'Assemblée de "pas acceptable".
En échange d'une non-censure de leur part, le groupe socialiste à l'Assemblée nationale a obtenu du Premier ministre Sébastien Lecornu que la suspension de la réforme des retraites puisse être votée dans le cadre de l'examen du budget de la Sécurité sociale (PLFSS), qui débute lundi en commission.
S'il existe une majorité à l'Assemblée en faveur de la suspension de la controversée réforme d'Elisabeth Borne de 2023, le Sénat, contrôlé par la droite et les centristes et qui sera ensuite saisi de l'examen du budget, y sera majoritairement opposé. "Il est clair que le Premier ministre regarde surtout du côté des socialistes ! Il a abandonné le 49.3 comme un cadeau de Noël, mais les socialistes en demandent et en demanderont toujours plus", a dénoncé Gérard Larcher.
"Il n'est pas question d'accepter n'importe quoi", a-t-il appuyé, demandant, comme l'ensemble de la droite, davantage de diminution des dépenses publiques : "Depuis mai, le Sénat travaille à une proposition de budget avec 32,5 milliards d'économies."
"La droite sénatoriale fera ses choix", a réagi sur X le patron du PS Olivier Faure, qui a prévenu en retour : "Dans nos institutions, l'Assemblée nationale a le dernier mot." Les discussions autour du budget de l'État ont débuté cette semaine à l'Assemblée.
AFP

Que les sénateurs s'appliquent le régime de retraite commun, ensuite ils seront à peine crédible.
Pour l'heure ce sont des Tartuffe en puissance
Le gros blanc personnifié assis sur son gros c...l sans avoir jamais travaillé ne serais-ce que sur un contrat PEC
Et allez, le grand bo..el continue. La FRANCE n'est pas réformable en l'état, en plus avec une classe politique d'une médiocrité sans nom. Et ce n'est pas fini,on va encore descendre.
Il suffit de voir la tête de ce profiteur de la République pour en avoir assez. Alors ce qu'il dit, on s'en moque, même si, malheureusement, c'est nous qui allons payer la dette française que lui et les siens ont contribué à faire exploser