Ils viennent tout droit d'Abidjan en Côte d'Ivoire et font partie de l'un des groupes les plus en vogue du moment. Ils ont promis de faire "bouger bouger" les Réunionnais au son de leur "zouglou dance". Eux, ce sont les Magic System, A'salfo, Goudé, Manadja et Tino. Ils sont programmés ce samedi 8 octobre 2011 à 21 heures au Festival Kaloo Bang. "Ambiance à l'africaine" garantie.
De "Chérie coco" à "Zouglou dance", en passant par "Premier gaou", ou encore, leur tout dernier titre, "La danse du magicien"... C'est un show "garanti à 150%" que Magic System proposera aux Réunionnais, ce samedi. "Nous allons parcourir nos six albums et interpréter 22 titres", précise A'salfo, un des leaders du groupe.
Et pour leur cinquième venue dans l'île, le groupe ivoirien ne souhaite pas faire les choses à moitié puisqu'ils seront accompagnés sur scène par un orchestre. "C'est complètement inédit", commente A'salfo. "À chaque fois que l'on vient ici, c'est comme si c'était la première fois", souligne le chanteur, avant d'ajouter, qu'il existe "une parfaite communion entre les Réunionnais et le groupe".
Monté il y a plus de 17 ans à Abidjan, Magic System semble avoir réussi son pari : devenir le premier groupe africain à s'imposer dans les charts au delà du "fameux tube de l'été". Une longévité que les membres du groupe explique par leur "cohésion", mais aussi par leur philosophie : le zouglou. "Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir", estime A'salfo. "Miroir de la jeunesse ivoirienne", comme il se définisse, Magic System affirme exercer par cette philosophie, une "pression positive". "On veut donner du courage aux jeunes Ivoiriens. Tout le monde sait d'où l'on vient, et c'est à force de croire que l'on a réussi", explique A'salfo.
Et le chemin de la réussite ne semble pas prêt de s'arrêter. Un titre avec Shaggy est actuellement en préparation. Le groupe confie "négocier" avec les Black Eyed Pead pour un show "à l'africaine" et "à l'américaine".
Mais ce samedi, ce sera avant tout un "message de joie" que Magic System souhaite faire passer aux Réunionnais.
"Céssa kié la vérité".
Emilie Sorres pour www.ipreunion.com