Si la première édition du festival Kaloo Bang avait connu un succès mitigé en 2010, l'année 2011 s'est avérée beaucoup plus réussie. Rock, slam, hip hop, reggae, électro...Il y en a eu pour tous les goûts musicaux avec des artistes de qualité. La Côte d'Ivoire était particulièrement bien représentée avec Alpha Blondy et les Magic System. Les textes engagés du reggaeman ont conquis les spectateurs, tandis que les magiciens ont enflammé le public avec leur philosophie zouglou. Plus généralement, sur les trois jours du festival, on comptabilise 10 000 spectateurs au Parc des expositions et 5 000 sur le Barachois. Soit le double de festivaliers par rapport à 2010. En un an, le bébé Kaloo Bang a bien grandi, et s'annonce prometteur pour les années à venir. Une troisième édition est déjà en préparation.
Du rap saccadé avec Sir Samuel, le retour du maloya-jazz de Sabouk, du rock tonitruant avec The Inspector Cluzo, de l'electro avec les Mexicains de Nortec Collective, du ragga dancehall féministe avec Malkijah, du hip hop des Japonais de Hifana, du slam avec le poète Ahamada Smis, et bien d'autres styles encore. Le festival Kaloo Bang, deuxième du nom a détonné en genres variés et a vu défiler des artistes de qualité, tant au niveau local que national et international.Chacun a pu trouver son style musical favori et découvrir de nouvelles tendances. Pour le point d'orgue du festival, le public a pu compter sur la présence des Ivoiriens. Le vendredi 8 au soir, Alpha Blondy, dreadlocks déployées, a entraîné les spectateurs dans ses textes toujours très engagés, chantant notamment la misère du continent africain.
Le samedi 9 octobre, ce sont les magiciens de Côte d'Ivoire qui ont mis le feu au festival, en proposant un véritable show aux spectateurs. Humour, chansons rythmées respirant la joie de vivre, danses énergiques, tout le monde a vibré lorsque le groupe Magic System a interprété ses plus grands tubes, de "Chérie coco" à "Zouglou dance" en passant par "Ambiance à l'africaine".
Le festival s'est clôturé ce dimanche 10 octobre, par une fiesta créole endiablée et dans une ambiance carnaval grâce à la participation des Guyanais de Karnivor.
Kaloo Bang, édition 2011, a aussi mis les arts de rue à l'honneur, offrant différents spectacles : échasses, ateliers cirques, ou encore light-painting. Petits et grands ont trouvé leur bonheur.
Le Kaloo Bang s'est avéré explosif, coloré, métissé et familial. Après avoir soufflé sa deuxième bougie, on constate que le festival dionysien a pris de l'ampleur et a su attirer 15 000 festivaliers sur trois jours. Ces derniers sont apparus conquis par la programmation et les animations. Une troisième édition est d'ores et déjà programmée.









