Live - Les Britanniques ont voté pour une sortie de l'Union européenne (15h)

Brexit - Le Premier ministre britannique démissionne. Les bourses s'effondrent. Hollande : 'l'Europe à l'épreuve'

  • Publié le 24 juin 2016 à 14:45

Les Britanniques ont voté pour une sortie de l'Union européenne. Le Brexit l'emporte avec un million de voix de différence, le camp du "Leave" totalise 51.8% des suffrages, soit 16 833 972 voix, contre 48.2% pour le "In", soit 15 692 093. Tôt ce matin, les grandes chaînes du pays avaient déjà fait état de ces estimations, à l'issue d'un référendum historique qui fait déjà sentir ses premiers effets sur les marchés.

 
14h30 - Hollande: "le vote des Britanniques met gravement l'Europe à l'épreuve". L'UE demande au Royaume-Uni de lancer la procédure de sortie
 
 
13h15 - Les résultats du référendum dressent le portrait d'un royaume divisé .La livre sterling a plongé de près de 12% face au dollar et de 8% face à l'euro après les premières informations faisant état d'une victoire du Brexit. La Bourse de Londres chutait pour sa part de plus de 7% dans les premiers échanges vendredi matin.
 
12h30 - "Un putain de désastre": la City de Londres atterrée par le Brexit . La City de Londres, le quartier de la Finance, a voté à une majorité écrasante pour un maintien mais le nombre de voix était trop insignifiant pour peser.
 
12h10 - Le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier recevra samedi 25 juin les ministres Affaires étrangères des pays fondateurs de l'Union, Jean-Marc Ayrault, Bert Koenders (néerlandais), Paolo Gentiloni (italien), Didier Reynders (belge) et Jean Asselborn (luxembourgeois), selon un communiqué.
 
En France, un conseil des ministres extraordinaires aura lieu à 18h.
 
 
11h27 - Le premier ministre britannique David Cameron a décidé de démissionner. Les bourses s’effondrent. - 8% à l'ouverture de la Bourse de Paris, - 7% à Londres.
 
11h 20 - David Cameron, JK Rowling et le patron de Virgin face à Boris Johnson, John Cleese et le créateur des aspirateurs Dyson: les gagnants et les perdants du référendum sur l'UE.  Le Premier ministre britannique, qui a mis en jeu sa crédibilité en menant campagne pour le maintien dans l'UE, a voté à Londres sans faire de déclaration, avant d'appeler un peu plus tard ses compatriotes à opter pour le maintien, gage selon lui d'un "avenir meilleur".
 
Le référendum a exposé les profondes divisions au sein des Tories et de son gouvernement conservateur, dont plusieurs membres ont fait campagne pour un Brexit. Cherchant à freiner les divisions au sein de son parti conservateur, M. Cameron avait annoncé en janvier 2013 la tenue de ce référendum. Mais il a ouvert une boîte de Pandore et déchaîné les passions, attisées par les redoutables tabloïds britanniques, toujours prompts à vilipender l'UE.
 
9h45 - François Hollande s'exprimera vendredi matin sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne après une réunion ministérielle prévue à 11H00, a-t-on appris auprès de l'entourage du chef de l'Etat.
 
9h30 - Les premières réactions politiques tombent en France, à l'image de Marine Le Pen qui demande la tenue d'un référendum en France. Les eurosceptiques français se réjouissent sur le hashtag #Frexit
 
 

8h - Le Brexit, ou British Exit, était en tête avec près de 51,7% des voix après dépouillement dans 300 des 382 centres du pays, peu avant 04H00 GMT, selon le décompte officiel, grâce à des résultats largement favorables dans plusieurs villes du nord de l'Angleterre et au Pays de Galles. La participation a été estimée officiellement à 72,2%. 

Une victoire pour le parti europhobe Ukip

Dans la foulée, la bourse de Tokyo a plongé de 5% et la livre sterling est tombée au plus bas face au dollar depuis 1985. Et nombre de responsables européens devraient se lever vendredi avec une gueule de bois politique.
Peu avant les prévisions de la BBC et de plusieurs autres chaînes britanniques, le leader du parti europhobe Ukip, Nigel Farage, a dit commencer "à rêver d'un Royaume-Uni indépendant". "Si les prévisions se vérifient, ce sera la victoire des vrais gens, des gens ordinaires", a lancé M. Farage, cofondateur de l'Ukip en 1993, qui oeuvre depuis le début pour un Brexit. "Nous l'avons fait pour l'Europe entière. J'espère que cette victoire va faire tomber ce projet raté et nous guider vers une Europe de nations souveraines", a-t-il ajouté.

Un résultat qui contredit les bookmakers et les sondages

Les bookmakers, qui donnaient plus de 90% de chances à une victoire du "Remain" à la clôture des bureaux de vote jeudi à 21h00 GMT, n'accordaient plus qu'une chance infime au maintien dans l'UE aux premières heures de la matinée.  Les derniers sondages penchaient pourtant plutôt vers un maintien dans l'UE. Un ultime sondage YouGov publié à la clôture des bureaux de vote avait donné le maintien dans l'UE en tête à 52% contre 48%. Deux autres enquêtes d'opinion conduites avant et après le vote donnaient le même écart.

Une menace de désintégration du club des pays membres de l'UE

Outre les conséquences économiques immédiates pour le pays et au delà, un Brexit serait dommageable à plus long terme, ont prévenu les grandes institutions financières internationales, du FMI à l'OCDE.

Par Frankie TAGGART - © 2016 AFP

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2 Commentaires
Fred
Fred
8 ans

Avant de se précipiter, regarder les conséquences et en tirer les bonnes conclusions

Tata
Tata
8 ans

C UNE TRES BONNE DECISION LA FRANCE DEVRA FAIRE SON BREXIT ET QUITTER L EUROPE..