L'ARS appelle les voyageurs à prendre leurs précautions

Deux cas de chikungunya importés des Antilles à La Réunion

  • Publié le 1 août 2014 à 11:15
Aéroport de Gillot

Face aux épidémies de dengue et de chikungunya sévissant dans plusieurs régions du monde où les touristes réunionnais sont susceptibles de se rendre lors des vacances, l'Agence régionale de santé océan Indien (ARS OI) recommande aux voyageurs de prendre "toutes les précautions nécessaires pour éviter de tomber malade et de favoriser la transmission de virus au retour". Au cours du mois de juillet 2014, deux cas de chikungunya importés des Antilles ont été signalés à La Réunion. Concernant la dengue, si plusieurs cas groupés ont été identifiés dans plusieurs zones de l'île, aucun nouveau as n'a été détecté au cours du mois de juillet.

Des épidémies de dengue et de chikungunya sévissent actuellement dans de nombreux endroits du monde. Notamment dans plusieurs pays d’Asie avec lesquels La Réunion entretient de nombreux échanges touristiques et commerciaux (Inde, Thaïlande, Philippines, Cambodge, Vietnam, Indonésie, Malaisie, Singapour) mais aussi, dans la région proche (Comores, Mayotte). Par ailleurs, l’épidémie majeure de chikungunya actuellement en cours dans les Antilles et les Caraïbes s’est maintenant étendue à l’Amérique centrale et du Sud, et des cas importés sont rapportés sur la plupart des continents. C’est pourquoi les autorités sanitaires recommandent vivement aux voyageurs de s’informer sur les risques liés à ces destinations.

À La Réunion, deux cas de chikungunya importés des Antilles ont été signalés au cours du mois de juillet 2014. Depuis le début de l’année, des cas groupés de dengue ont été identifiés à Saint-Pierre, Saint-Gilles-les-Hauts, la Possession, Bellemène et la Saline-les-Bains, révélant la présence de chaînes de transmission du virus sur l’île. Les derniers cas de dengue sont survenus au mois de juin à la Saline-les-Bains et au Bernica dans les hauts de Saint-Paul. Mais aucun cas n’a été détecté au cours du mois de juillet.

Par conséquent, l’ARS OI a réévalué le niveau du plan de lutte : passage en niveau de veille 1B* "Connaissance d’une épidémie de dengue ou de chikungunya dans la zone d’échange régionale et absence de cas ou apparition de cas isolés".

www.ipreunion.com

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1 Commentaires
Fleur
Fleur
11 ans

Les moustiques voyagent. Il est donc impossible de se débarrasser de ces insectes au départ du pays d'où ils viennent. Des épidémies, il y en a toujours eu. D'ailleurs, il y a toujours le paludisme en Afrique. Pourtant, aucun cas de paludisme n'a été rapporté dans les autres pays du monde où cette épidémie n'est pas. Pourtant, le paludisme, comme le chik ou la dengue provient lui aussi d'un moustique. Les cas de paludisme qui peuvent être rapportés auprès des veilles sanitaires, proviennent de personnes étant allées en Afrique et ayant été piquées par ces insectes. Malgré le fait que ces personnes se font vacciner contre cette maladie, cela ne les empêche pas de la développer. Il est donc inutile d'affoler la population quant à ces épidémies. Il suffit qu'elles soient prévenues et aient avec elle du chlorure de magnésium et de l'argile verte. Ces oligo-éléments sont plus efficaces que les médicaments pouvant être prescrits.