En marge du 4e sommet de la Commission de l'océan Indien qui s'est tenu ce samedi 23 août 2014 aux Comores, la question de la souveraineté de Mayotte s'est invitée dans les discussions entre Moroni et Paris. Ikililou Dhoinine, le président de l'archipel, a directement interpellé François Hollande à ce sujet, espérant "un dénouement heureux, conformément aux résolutions des Nations unies", soit le retour de l'ßle aux parfums en tant que "quatriÚme ßle des Comores." Une position qui n'a pas été partagée par le président français. "Les Comores ne peuvent plus revendiquer Mayotte, la question n'est plus négociable", avait déjà déclaré le chef de l'Etat vendredi au Journal de Mayotte. "L'histoire peut séparer, la géographie rapproche et l'amitié unit", a-t-il réaffirmé lors du sommet de la COI. (photo Elysee.fr)
"Je tenais, comme prĂ©sident de la rĂ©publique française, Ă ĂȘtre moi-mĂȘme, ici, aux Comores." Chaleureusement applaudi par lâassistance du 4e sommet de la Commission de lâocĂ©an Indien, François Hollande a Ă©tĂ© accueilli aux Comores avec les honneurs pour cette premiĂšre visite dâun chef de lâEtat français depuis François Mitterrand en 1990. "De lâaĂ©roport au lieu de la confĂ©rence, jâai vu des drapeaux français, jâai vu des mains sâagiter et des yeux de Comoriens qui savent quels liens nous unissent", a dĂ©clarĂ© le locataire de lâElysĂ©e.
Ces liens sont particuliĂšrement douloureux Ă Mayotte. LâĂźle - administrĂ©e par la France depuis prĂšs de 40 ans et dĂ©partement français depuis 2011 - est toujours revendiquĂ©e par les Comores. Ikililou Dhoinine, le prĂ©sident de lâUnion, souhaite "un dĂ©nouement heureux", et notamment la fin du "visa Balladur", qui limite la circulation des hommes entre les Comores et Mayotte, afin de "mettre fin dĂ©finitivement Ă un drame humain." En mai dernier, 35 personnes ont disparus alors quâelles tentaient de rejoindre Mayotte Ă bord dâun kwassa.
"Je suis Ă la fois ferme et en mĂȘme temps ouvert sur lâavenir. [âŠ] Nous avons souhaitĂ© que cette question soit traitĂ©e par le haut conseil paritaire, mais il ne peut y avoir de position qui puisse laisser penser que les mouvements de population puissent ĂȘtre maintenant facilitĂ©s", a rĂ©pondu François Hollande. InterpellĂ© Ă nouveau par un journaliste comorien Ă ce sujet, le prĂ©sident de la rĂ©publique française a voulu rĂ©sumer la situation avec une formule : "lâhistoire peut sĂ©parer, la gĂ©ographie rapproche et lâamitiĂ© unit. Câest sur ces bases que nous travaillerons avec les Comores." Un geste a notamment Ă©tĂ© fait par Paris : l'annulation de la dette des Comores afin de "contribuer Ă lâassainissement budgĂ©taire."
Ce travail a dĂ©jĂ Ă©tĂ© initiĂ© en juin 2013 lors de la visite de Ikililou Dhoinine Ă lâElysĂ©e. Une dĂ©claration avait alors Ă©tĂ© signĂ©e entre les deux prĂ©sidents. Mais derriĂšre les sourires et les beaux discours, le "diffĂ©rend" de Mayotte nâest toujours pas rĂ©glĂ© entre les deux pays. "Vous ĂȘtes une terre de libertĂ© " a dĂ©clarĂ© François Hollande Ă Moroni, qui dans le mĂȘme temps s'est rĂ©joui de la mise en place dâun centre de sĂ©curitĂ© maritime qui luttera notamment contre lâimmigration clandestine. "Sur les routes de Grande Comore des pancartes proclament: Mayotte est comorienne et le restera Ă jamais", a notĂ© lâAFP en marge du 4e sommet de la COI.
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Les comers doit saiser de proclamer mayotte , mayotte a fait sont choix d'etre francais pour etre libre, les moharais ne veux plus parler de comores que par atravere une coperation c'est notre seul moyen de pouvoir garder notre integriter souvrain l'avenir de notre ile doit nous preocuper plus que de parler de retoure de mayotte de son giron natale, il y a baucoup t'afaire de trois ile consentrons notre energie et nos competences a crer des emploies pour nos les jeunnes qui divague , notre administration doit payer les fonctionnaires et aider a la creation des entreprises , de faire une education de qualiter a nos enfants ce qui est pas le cas aujourdhui . Ma doimana woi comres na mourigalier vos be risitabiha garidjohoufa piya hasibabou de chesiwoi la mohais narigariwoi
La situation de Mayotte est le facteur d'unite nationale aux Comores.
Au delà de ces débats stériles qui n interressent pas grand monde, j ai surtout relevé que François Premier a joué au grand seigneur en annulant la dette des Comores. L article ne précise pas le montant, ce qui est dommage,nous cons -tribuables auraient aimé savoir combien ça va nous couter encore! Yen a marre de cette solidarité à tout va.....Et surtout marre de ce boulet de Hollande!
quel lĂąche ce Hollande avec ses 18%, il faut leur restituer cette ile aux Comores Mayotte c'est les Comores ,un point c'est tout.
Il suffit que les Comores refusent d'accueillir les vrais faux-clandestins pour que la France accepte de négocier avec les Comores
Chacun de nous à fait son choix en ùme et conscience . Maintenant, passons à autre chose, que chacun dans son coin travail au developpement de son pays avec intelligence . Les proximités territoriales ne suffisent pas à décider de l'appartenance d'un pays à un tel ou tel pÎle . Voyons les autres pays qui partagent des frontiÚres communes !! Et pourtant . Merci trÚs chÚrs .
Francois Mitterand ministre de la colonie disait l'Algerie restera francais pour toujours.l'Algerie est devenue independante. Hollande repete le meme mensonge ......