Dans un article intitulé "Les cachoteries fiscales en Australie du conseil régional Jean-François Sita" publié ce vendredi 7 novembre 2014, le site zinfos974.com affirme que le 7ème vice-président du conseil régional, délégué à la culture, "va se retrouver en délicatesse avec les services fiscaux français". Le site qualifie l'élu régional - jusqu'à présent réputé proche du président de Région Didier Robert -, "d'évadé fiscal à l'autre bout de l'océan Indien" et explique que "le conseiller régional se trouve être dirigeant d'une société australienne et propriétaire de plusieurs appartements sur Sydney, le tout non déclaré aux impôts". En 2011, dans plusieurs articles, Ipreunion.com avait révélé que des sommes conséquentes avaient été engagées par la Région Réunion pour envoyer de fortes délégations réunionnaises à Adélaide et à Perth. Ces voyages, auxquels participait Jean-François Sita, étaient censés attirer les touristes australiens vers La Réunion. Interrogé à l'époque par Ipreunion.com, le conseiller régional avait affirmé n'avoir aucun intérêt économique en Australie. "C'est vrai, je vous ai dit cela alors que j'avais déjà investi dans ce pays que j'aime beaucoup. Je l'ai dit parce que je ne voulais pas mélanger vie politique et vie privée". Il jure qu'il n'a "rien à se reprocher", déplore que l'on ait voulu "salir (sa) famille" et ne s'explique pas pourquoi "tout cela a été mis sur la place publique". Interview.
• En 2011 lorsque Ipreunion.com vous demandait pourquoi vous organisiez autant de missions régionales sur l'Australie vous répondiez en substance : "je pense que La Réunion a tout intérêt à développer ses relations avec ce pays dans lequel je n'ai aucun intérêt". Pourquoi avoir affirmé cela alors que vous étiez déjà économiquement installé en Australie ?
- J'ai répondu cela parce que je ne voulais pas entrer dans la polémique. Je n'avais pas à répondre sur ma vie privée. Mes investissements en Australie, un pays que j'ai découvert en 2001, relèvent de ma vie privée de chef d'entreprise, mais pas de celle de ma vie publique d'élu de la Région.
• Donc dire que vous n'aviez pas d'intérêt en Australie en 2011 était un mensonge ?
- Je vous ai répondu : je suis un chef d'entreprise et je suis un élu. Je ne mélange pas les deux. Je n'avais pas à dévoiler ce que je faisais en tant que qu'entrepreneur à la recherche d'opportunités économiques. Je tiens quand même à signaler que mes affaires économiques sont installées à Sydney et que les missions que j'ai menées pour la Région l'ont été à Perth et à Adélaïde.
• Ces affaires, vous les avez aussi cachées au fisc français ?
- Je n'ai rien caché du tout. Le fait que j'avais des affaires là-bas relevait du secret de Polichinelle. Par ailleurs, pour qui connaît l'Australie, il est tout à fait ridicule de penser que l'on puisse y mener des opérations occultes. C'est l'un des pays les plus rigoureux en matière de contrôles fiscaux. Toutes les affaires et les opérations que j'ai menées sur place ont été faites légalement, dans la transparence la plus totale. Je suis en possession de tous les documents officiels qui prouvent cela. Si je suis interrogé sur le sujet par les autorités françaises, je pourrais m'expliquer sans aucune difficulté. Je suis en règle. On a monté un dossier contre moi, contre ma famille. Je n'ai rien à me reprocher.
• Qui aurait intérêt à monter une affaire contre vous et dans quel but ?
- Je ne me suis pas posé la question. Ce que je sais c'est que ma famille est installée à La Réunion depuis plus de six générations. On cherche à salir mon honneur, à salir ma famille en se servant de ma vie privée. Sans doute parce que l'on a rien trouvé à redire sur ma vie publique puisque je me suis mis au service de la Région, de La Réunion de manière tout à fait désintéressée. Je n'ai pas besoin d'un mandat politique pour faire des affaires.
• Vous êtes amer ?
- Je paye mes impôts, je n'ai pas volé, je n'ai pas violé, je n'ai rien fait et on veut déshonorer, peut-être parce que j'étais chef d'entreprise avant d'être élu, que je le suis pendant mon mandat et que je le serai après. Je le répète je n'ai pas besoin d'un fauteuil d'élu pour gagner de l'argent. Or nous sommes sur un territoire où tout se passe comme si celui qui gagne de l'argent est un pestiféré. Ce n'est pas comme ça que l'on va favoriser l'émergence d'une nouvelle classe politique.
• Le président du conseil régional, Didier Robert, savait que vous aviez des intérêts économiques importants en Australie ?
- Encore une fois mes opérations dans ce pays sont des éléments publics, je n'ai rien à cacher. Maintenant je dirais que le président joue son rôle de président et ça s'arrête là. Je n'ai pas d'information à donner sur ce sujet.
• Avec la parution de cet article et de ces accusations vous vous sentez lâché, voire abandonné, par vos amis politiques ?
- (silence) non pas du tout.
• Politiquement vous êtes toujours proche de Didier Robert ?
- (silence) je vous l'ai dit, il est président et il joue son rôle de président.
• Vous semblez dubitatif...
- (silence), oui…, non…, c'est votre interprétation.
Interview Mahdia Benhamla pour www.ipreunion.com

I vien pou ou là...
A quand un ITV de Didier Robert sur ses amis dont fait parti votre invité
Où est le délit?
y a pas de fumée sans feu !
et si vous n'étiez que le fusible ? et si on cherchait un écran de fumée ?
comment créole lé jaloux regarde bien qui fraude a la reunion zot y trompe de sible chef d entreprise et elu et alors regarde coté saint leu lé pareil pour le maire lesse de monde travail don .
Pokoi parle t il de ses ancêtres de 6 génération? En quoi cela a voir avec le délit? Drôle quand on se souvient que le même sitar disait: il faut arrêter de ressasser le passée! Quand il voulait casser les projets culturels!
Ils se fout de nous pour mieux se faire leurs beurres!
Mr SITA mi té crois ou lété kréol malbar mi appren qu'en fait ou lé simplement installé à la Réunion.
Faire croire est un métier Mr SITA et dans ce domaine vous etes un vrai chef mais votre heur a sonné..... Vivement la suite!!!
Ce n'est que le début....
tic tac tic tac....tic tac...