Charles Vingatamale est depuis ce lundi 16 juin 2014 en grĂšve de la faim devant la prĂ©fecture. InstallĂ© depuis 14 ans Ă BellemĂšne-Canot, dans les hauts de Saint-Paul, ce pĂšre de famille est contraint par l'Etat de dĂ©molir sa case construite sur ses terres agricoles, suite Ă un accord verbal avec le maire de l'Ă©poque. "Je suis au bout du rouleau. Aujourd'hui, j'ai un redressement fiscal de 25 000 euros, parce que j'ai voulu mettre ma famille Ă l'abri. Et maintenant, l'Etat veut casser notre case et nous mettre Ă la rue", explique-t-il. L'homme, qui se dit "prĂȘt Ă mourir", souhaite interpeller Jean-Luc Marx et Joseph SinimalĂ©, le maire actuel de Saint-Paul : "il faut qu'ils se concertent sur ce dossier-lĂ . Qu'ils trouvent une solution, rien de plus."
Dans son combat, Charles Vingatamale a Ă©tĂ© rejoint par plusieurs associations et de nombreux particuliers qui sont dans la mĂȘme situation. Câest le cas notamment de Franklin. A Trois-Bassins, la maison habitĂ©e par sa mĂšre est contestĂ©e par les autoritĂ©s. "LâannĂ©e derniĂšre, la DEAL a envoyĂ© un courrier Ă ma maman de 91 ans pour lui demander de dĂ©gager. Demain, elle devra ĂȘtre prĂ©sente devant le tribunal administratif alors que cela fait 76 ans quâelle est sur ce terrain", prĂ©cise-t-il.
Ce type de conflit nâest pas unique. Michelle Graja, de lâassociation dĂ©partementale de dĂ©fense des intĂ©rĂȘts patrimoniaux (ADDIP), en voit souvent. Selon elle, des constructions illĂ©gales plus urgentes sont Ă traiter : "Dans lâOuest, vous allez voir des belles maisons construites illĂ©galement, et lâEtat ne leur demande rien. On a une justice Ă deux vitesses ici Ă La RĂ©union. Si la case de ce monsieur doit ĂȘtre dĂ©truite, il va falloir crĂ©er un collectif pour recenser toutes les personnes qui vivent dans lâillĂ©galitĂ©."
En attendant une Ă©ventuelle dĂ©cision des services de lâEtat, Charles Vingatamale a plantĂ© sa tente devant la prĂ©fecture. Chaque jour qui passe, lâEtat lui rĂ©clame 30 euros dâastreinte. Aujourdâhui, il tire la sonnette dâalarme : "cela fait 5 ans que je suis devant la justice. Quatre permis de rĂ©gularisation ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s, Ă chaque fois il y a eu un blocage." A dĂ©faut dâĂȘtre soutenu par les service de l'Etat, lâhomme demande que les RĂ©unionnais sâintĂ©ressent Ă son cas. "Je vis une situation injuste, je ne suis pas un voleur, ni un criminel. Jâai travaillĂ© dur pour construire ma maison. Je commence cette grĂšve de la faim ce matin, et jâirai jusquâĂ la mort sâil le faut", prĂ©vient-il.
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Il y a un temps pour Tout ... Ce Mr n'a pas respectĂ© la loi, il doit ĂȘtre sanctionnĂ©. La sanction doit ĂȘtre mesurĂ©e . Des promesses lui ont Ă©tĂ© faites, verbalement certainement .. Il ne pourra pas le prouver. NĂ©anmoins, il y a un moment oĂč l'indulgence est demise. Nos politiques , nos dirigeants, savent se l'accorder sur des actes bien plus graves .A l heure oĂč des gens ralent parce qu ils n ont pas de logmeents, quel paradoxe, quelle inhumanitĂ©, quel manque de logique dans la position de l'Etat dans cette affaire. Un passage devant les tribunaux, un juge un peu plus humain, des dĂ©cisions pesĂ©es dans le sens de l(humain, et le tour est jouĂ© ..
ses un honte letat maitre des gent a la rue je sui de tou coeur avec vous les reunionais
Préfecture allez faire un tour sur St Denis CENTRE la y a des exemples a faire respecté la loi dans la construction biensur attribué par la Mairie de St Denis POURQUOI VOUS NE LE FAITE PAS DIT NOUS MERCI on veux des démolitions
je suis affolée de voir ça!!!! des criminels sont dehors ou libérés faute de procédures bien appliquées et des personnes comme cette famille qui ne demande qu'a vivre en paix l'état les harcelés pour prendre 3 sous, faudrait voir a réviser notre systÚme...plutÎt que de saigner les petits remettez de l'ordre!!! courage a toute cette famille!!