Saint-Denis - Rue Bois de Nèfles (actualisé à 16 heures 13)

Le GIPN maîtrise le forcené

  • Publié le 23 octobre 2012 à 13:53

A 15 heures 21 ce mardi 23 octobre 2012, le forcené retranché dans son appartement depuis le milieu de journée a été maîtrisé et arrêté. C'est à 15h12 qu'une douzaine de membres du GIPN est entrée dans l'appartement de l'homme. Ce dernier menaçait de se suicider en faisant exploser une bonbonne de gaz dans un immeuble de la rue Bois de Nèfles à Saint-Denis. Par conséquent, l'immeuble avait été évacué et un périmètre de sécurité avait été installé. L'homme a été emmené au commissariat Malartic. Le fil des événements en images.

Pour rappel, l’homme était retranché dans son appartement, situé au troisième étage d’un immeuble de la rue Bois de Nèfles à Saint-Denis, depuis 12h30 ce mardi. Le désespéré menaçait de mettre fin à ses jours en faisant exploser une bonbonne de gaz. Par conséquent, l’immeuble a été évacué et un périmètre de sécurité a été installé.

Un important dispositif de forces de l’ordre a été mobilisé. Le forcené a été maîtrisé et arrêté par les hommes du GIPN (groupe d’intervention de la police nationale) aux alentours de 15h20. Peu avant leur intervention, le désespéré sortait régulièrement sur le balcon, où il tenait des propos incohérents et proférait des menaces, un hachoir à la main, tout en écoutant la musique de Pink Floyd à fond. L’homme était déjà connu des services de police pour des faits de violence et a des antécédents psychiatriques. On ignore pour le moment ce qui a motivé son acte. Selon les premiers éléments, il aurait perdu plusieurs membres de sa famille il y a peu, ce qui expliquerait ses tendances suicidaires. Le forcené a été emmené au commissariat Malartic. Il sera transféré vers l’hôpital psychiatrique en fin d’après-midi.

A noter que les résidents de l’immeuble avaient été évacués en milieu de journée. Ils étaient regroupés sur le parking d’une station-service à proximité de l’immeuble. Deux personnes âgées ont été transportées au CHU de Bellepierre, l’une très choquée par les événements, l’autre incommodée par les émanations de gaz.

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