En ce jour de célébration de l'Achoura, la communauté musulmane chiite de La Réunion a rendu hommage ce mardi 4 novembre 2014 à l'imam Hussein. En signe de deuil, plusieurs centaines de croyants ont défilé sur la rue de Paris à Saint-Denis, commémorant l'assassinat du petit-fils du prophète Mohamed et de 71 de ses proches, morts en 680 à Kerbela en Irak. A cette occasion, des prospectus ont été distribuées aux passants pour expliquer cette fête religieuse. "Les gens doivent avoir connaissance, de manière assez synthétique, de l'importance de notre message", souligne Nassor Amine Goulamaly, président de l'Union des associations Khojas Shia Isnashiri de La Réunion. Des bouteilles d'eau ont également été données aux curieux, un signe de partage en référence au supplice qu'à subi Hussein, qui a été assoiffé avant d'être tué.
Hussein et ses proches ont été tués en 680. Le massacre trouve son origine dans les tensions qui débutent au sein de l'islam avec l'assassinat d'Ali, époux de Fatima et fille du Prophète. Le rival d'Ali, Moawiya, prend alors le titre de calife, devenant le chef de tous les Musulmans. Il obtient d'Hassan, fils aîné d'Ali, qu'il renonce à ses droits sur le califat. Mais Hussein, fils cadet d'Ali, persiste à rejeter l'autorité de Moawiya.
"Il n'y a pas un jour comparable dans le domaine de la sauvegarde du bien et de la défense de la justice et des libertés. Ce jour-ci, le petit-fils de Mohamed s'est élevé contre les dirigeants de l'époque qui avaient entamé des mouvements déviationnistes visant à mettre fin aux valeurs véhiculées par l'islam" souligne le porte-parole de l'UAKSIR
Après la mort du calife Moawiya en 680 et l'avènement de son fils Yazid, Hussein accompagné d'une petite troupe de fidèles se rend de La Mecque à Koufa, où l'attendent des adeptes d'Ali. Sur la route, à Kerbela, Hussein et les siens sont attaqués par des soldats fidèles à Yazid. La mort d'Hussein consomme la rupture entre Musulmans sunnites et chiites. "Hussein n'a signé aucun compris avec ses compagnons, ils ont tous donné leur vie pour ne pas céder à cette tentation" commente Nassor Amine Goulamaly
La principale différence avec les Sunnites réside dans le fait que les Chiites ne reconnaissent pas les trois premiers califes - disciples du prophète Mohamed : Aboubakar, Omar et Osman. Ils estiment qu'Ali, gendre du prophète, est le seul à pouvoir porter le titre d'iman. Plus généralement, ils pensent que ce titre ne peut être donné qu'à un descendant direct de Mohamed.
À noter que dans les pays musulmans sunnites, l'Afrique du Nord entre autres, la célébration d'Achoura ne fait pas mention de ces faits. Il s'agit d'une fête, souvent comparée au nouvel an du calendrier chrétien, où des friandises et des cadeaux sont distribués aux enfants.
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Aucune objectivité dans ce que vous dites ! Vous êtes-vous jamais intéressé à l'histoire des Chiites ? Au fait, savez-vous que Gandhi, pour ne citer que lui, s'est inspiré de l'Imam Hussain pour son mouvement de non violence afin de libérer son peuple de l'oppression ? Car il était ouvert d’esprit, tant vis-à -vis de ses adversaires (et non ennemis) britanniques, qu’à l’égard de ses compatriotes musulmans et hindous, les acceptant sur un pied d’égalité quelle que soit leur pensée. Et savez-vous pourquoi ? Parce que Hussain porte un message universel, et non seulement cantonné à la mythologie grecque. Il faut justement ouvrir son horizon à toutes les cultures, aussi bien greco-romaines que chinoises, indiennes ou musulmanes (tous les musulmans). Autrement, c'est de l'obscurantisme. Chaque minorité participe au développement de notre île et toutes les tendances constituent le socle de notre population. L’expression libre de chacun participe à la connaissance culturelle de notre diversité. Par contre, l’oppression intellectuelle et le déni de parole ne servent qu’à favoriser les préjugés et les superstitions, et finit par aboutir à des extrémismes.
Je pense que ce genre de procession est une forme de provocation dans une île où nous prônons le bien-vivre ensemble.
Pour autant que la tragédie de Karbala et le martyre de Hussain et de ses compagnons restent inoubliables, leur célébration doit de faire à l'intérieur et non à l'extérieur des mosquées.
Aujourd'hui où le monde entier s'inquiète de la montée des djiadistes et du wahabisme, il serait plus sensé de rapprocher les chiites et les sunnites pour lutter contre ces menaces.
Est-ce que l'uaksir est capable d'avoir ce raisonnement?
Les superstitions sont la négation même de la culture et de l'universalité, comme le montre la guerre éternelle que se livrent sunnites et des chiites en Irak, Syrie, Liban, Iran, Yémen, Arabie saoudite, Bahreïn… Et pas un jour ne passe sans que des musulmans de l'une ou l'autre de ces branches s'entretuent, et estourbissent en plus les autres qui ne leur demandent rien. Un conflit millénaire dont les péripéties expliquent partiellement la montée en puissance de l'organisation État islamique, après celle des mouvements terroristes chiites suscités par l'Iran des mollahs. LA mythologie grecque a beaucoup plus à voir avec notre culture que ces histoires là qui réfutent par nature la notion de vivre ensemble en divisant le monde entre purs et impurs.
Ne soyons pas étroits d'esprit, la culture est universelle (est-ce que la mythologie grecque a quelque chose à voir avec notre île ?). De plus, dans l'esprit du "vivre ensemble", il est bon de mieux connaître son voisin, qu'il soit chrétien (la grande procession de la croix), tamoul (marche sur le feu) ou autre.
Euh oui, mais encore ?......ça un rapport avec l histoire de notre ile ?.....OUI JE SUIS CON, mais fiér de l ètre !......
que la paix sois sur toi hussein
A chacun son shit, mais moi je préfère Bora Bora
médiatisation à outrance de la pratique religieuse, les autres n'ont on rien à cirer , référence est faite aux post des bohras également.
Comment ce fait-il qu'il n'y a que des hommes dans ce défilé ? Ou sont les femmes comme pourrait dire Patrick JUVET?