Le mardi 19 mai 2015, l'UMP a adopté la composition de son nouveau bureau politique. Au total, 116 membres ont été choisis par les ténors de la droite. La liste doit être définitivement validée par le congrès du parti prévu le 30 mai qui doit entériner l'adoption du nom "Républicains". Si François Fillon a évoqué "un bon compromis qui permet de rassembler tout le monde", l'ancien premier ministre n'a pas relevé qu'aucun représentant des outre-mer n'y figurait. Une bévue corrigée deux jours plus tard grâce au lobbying de Hervé Mariton, ex-locataire éphémère de la rue Oudinot.
116 membres, tous les courants de la droite au rendez-vous et… pas un seul représentant ultramarin. Mardi dernier, la composition du bureau politique des futurs "Républicains" - qui a été approuvée à l'unanimité par l'UMP - avait carrément zappé les départements, régions et collectivités d'outre-mer.
La droite a préféré ne pas fâcher les sarkozystes, fillonistes et autres juppéistes plutôt que d'accorder ne serait-ce une seule place à un représentant de La Réunion, des Antilles, de la Guyane ou de Saint-Pierre et Miquelon. "Même Daniel Gibbs, le député UMP de Saint-Martin et Saint-Barthélémy, n'y figure pas. Il est pourtant Secrétaire général du Comité des Outre-mer de l'UMP", avait relevé La1ere.fr.
L'UMP aura mis pas moins de deux jours pour corriger cette erreur. Dans un communiqué publié ce jeudi soir 21 mai 2015, le parti a annoncé l'entrée de Daniel Gibbs, du sénateur-maire de Saint-Pierre Michel Fontaine, du député calédonien Pierre Frogier ainsi que de la secrétaire générale de la FEDOM, la Réunionnaise Samia Badat-Karam. Ces quatre ultramarins seront des "membres invités permanents", à l'instar de Brice Hortefeux, François Baroin ou Michèle Alliot-Marie.
Une rectification quelque peu tardive qui a été permise grâce à Hervé Mariton. D'après, Judith Waintraub, journaliste au Figaro, c'est l'ancien ministre des outre-mer qui en a fait la demande. "J'ai fait l'observation, mardi, qu'il manquait des représentants de l'outre-mer au sein du bureau politique. Je n'étais pas présent mais j'ai fait passer le message dans l'après-midi. Cela n'a manifestement pas été résolu immédiatement mais 48 heures après", a confirmé le candidat malheureux à la présidence du parti, au Lab d'Europe 1.
Le député de la Drôme - qui avait récemment fait le déplacement à La Réunion dans le cadre des élections départementales - estime que "l'UMP a beaucoup à gagner et à re-gagner en outre-mer." Si ce type de message est souvent prononcé par les différentes figures nationales de la politique en visite dans l'île, son application reste souvent plus difficile comme l'ont montré récemment les dirigeants des futurs "Républicains."
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SARKOZY s'est souvenu de St Pierre apparemment en passant devant le juge pour Bygmalion pour une histoire de parapluie ou parasol .....peut-ĂŞtre un mauvais souvenir.