Sous l'autorité du parquet de Saint-Pierre, a eu lieu le démantèlement d’un réseau de trafic d’espèces protégées, espèces exotiques envahissantes et d’espèces sauvages captives par le Détachement de l’office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et la Santé Publique (DOCLAESP) de l’Océan Indien. Au total, six individus ont été interpellés et 40 oiseaux dont trois protégés saisis. Quatre personnes ont été mises en examen. Une quarantaine de clients ont été entendus (Photo d'illustration : rb/www.imazpress.com)
Environ "quarante oiseaux étaient découverts et saisis, puis placés en quarantaine chez un capacitaire agréé. Parmi les espèces protégées saisies, on compte notamment deux Merles Peï et un Inséparable, de nombreux Serins du Mozambique capturés dans leur milieu naturel à Maurice ainsi que d’autres espèces exotiques envahissantes", indique le procureur de Saint-Pierre dans un communiqué.
Près de 12.000 euros ont été saisis au titre des avoirs criminels dont plus de 3.000 euros en numéraires.
Deux auteurs seront convoqués ultérieurement par le juge d’instruction.
Les quatre autres personnes ont été déférées et présentées devant le magistrat et mises en examen. Placées sous contrôle judiciaire strict, "elles se sont vues également notifier un cautionnement de 8.000 euros chacune.
Tous encourent jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 750.000 euros d’amende.
- Un vaste commerce illicite d'oiseaux démantelé -
Le 15 juillet 2024, "le détachement OCLAESP de l’Océan Indien obtient un renseignement selon lequel un individu serait à la tête d’un vaste commerce illicite d’oiseaux et notamment de serins importés depuis l’Île Maurice dans des conditions sanitaires déplorables entraînant un taux de mortalité conséquent estimé à près de 40 %", indique le procureur de Saint-Pierre.
L’enquête conduite par le détachement de l’office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et la santé publique de la Réunion (OCLAESP) sous l’égide du Pôle régional environnement du tribunal judiciaire de Saint-Pierre, "a permis de confirmer l’existence d’un trafic organisé d’oiseaux installé depuis plusieurs années sur le territoire de La Réunion", ajoute le parquet.
"Mis en vente sur les réseaux sociaux auprès d’amateurs de serins au prix unitaire allant de 100 à 300 euros selon la disponibilité du moment, la demande étant forte. Ces oiseaux n’étaient soumis à aucun contrôle vétérinaire, entraînant un risque sanitaire élevé", note Olivier Clémençon, procureur de la République.
La répression de la commercialisation d’animaux importés illégalement sur le territoire réunionnais et en particulier d’animaux protégés revêt une réelle importance pour la protection de la biodiversité réunionnaise et pour la protection sanitaire des espèces et des populations, pour laquelle les forces de l'ordre et le Ministère Public continueront à agir collectivement avec efficacité et fermeté. Il est également rappelé que la détention d’animaux protégés est soumise à une réglementation stricte.
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tapez aussi sur les acheteurs çà leur fera passer l'envie d'en acheter. Que fait Aymeric CARON si prompt à dénoncer la maltraitante animale? Rien,ce sont des délinquants, son électorat préféré.Pas de clients, pas de marché. Mais non, surtout pas. Quant aux "peines maximales" jamais appliquées, c'est une gigantesque rigolade.