Motivés et révoltés, des riverains de Boucan Canot ont décidé de s'unir pour former un collectif. S'il n'a toujours pas de nom, ses objectifs eux, sont bien définis. Ses membres dénoncent un manque d'information, et l'absence de visibilité sur la crise requin qui dure depuis presque huit ans...
"Des filets, petits et dĂ©risoires nâont quasiment pas fonctionnĂ©s de toutes les vacances. Il y a peut-ĂȘtre eu trois jours dâouverture, grand maximum⊠Prenez aujourdâhui par exemple, câest fermĂ©," sâagace Jean-François Nativel, prĂ©sident de lâassociation OcĂ©an PrĂ©vention Requin (OPR), venu donner un coup de main dans la crĂ©ation de ce collectif.
Sur la plage de Boucan Canot, considĂ©rĂ©e comme lâune des plus belles de lâĂźle, des gens continuent dâarriver, palmes en main, et repartent : le drapeau rouge est levĂ©, pas de filets et pas de piscine. "Il y a un mauvais systĂšme dâalimentation de ce bassin, il est complĂ©tement fermé : lâentrĂ©e est dangereuse en cas de houle et sâil nây a pas de vague, lâeau nâest pas renouvelĂ©e et donc de mauvaise qualité⊠Lâeau est sale, verte !" explique Charlotte Guerin, une des membres du collectif. Pour le filet, dans le meilleur des cas, il est installĂ© Ă 11 heures et dĂ©montĂ© Ă 15 heures⊠Quatre heures de baignade seulement "alors que nous explosons les records de chaleur," rappelle Jean-François Nativel.
Huit ans de crise requin en février, six ans de baignade interdite
"On continue de demander aux autoritĂ©s, aux collectivitĂ©s lâimpossible: câest Ă dire de sĂ©curiser de la viande dans un parc Ă requins !" dĂ©plore Jean-François Nativel qui ne mĂąche pas ses mots. En fĂ©vrier, cela fera huit ans que lâĂźle traverse une "crise requin" marquĂ©e par 21 attaques de squales dont neuf mortelles. Pour les RĂ©unionnais, elle se rĂ©sume par une interdiction par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de se mettre Ă lâocĂ©an. Interdit de se baigner, de nager, de surfer⊠Depuis le 26 juillet 2013. "LâarrĂȘtĂ© va ĂȘtre reconduit pour la neuviĂšme fois le 6 fĂ©vrier 2019⊠Nous sommes dans une logique de gestion et non de rĂ©solution," dĂ©plore le prĂ©sident dâOPR.
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Et dans tout ça⊠"Nous nâavons pas dâinformation. OĂč en sont les filets provisoires ? Les bilans ? Les rĂ©sultats ? Que vont-ils faire pour la piscine ? On patiente, on ne sait pas ce quâils ont prĂ©vu. Nous avons lâimpression quâil nây aura jamais de solution dĂ©finitive. Jâhabite Ă Boucan, tous les matins je vais voir la mer, tous les matins je rentre chez moi et je prend une douche froide ! Nous sommes Ă bout," sâexaspĂšre Charlotte qui ne sâest baignĂ©e que trois fois pendant les vacances.
"Nous demandons tout simplement une meilleure gestion de la transparence, de la communication pour les usagers de la mer, ĂȘtre informĂ©s" rĂ©sume en une phrase Charlotte Guerin. "Notre plage est en train de mourir," alerte-t-elle.
Détresse des restaurateurs
Il fait trĂšs chaud dans lâouest pour ce dernier week-end de vacances et pourtant, il nây a quâune dizaine de personnes sur les terrasses de Boucan Canot. "Les midis c'est vide, les soirs on sâen sort mieux, dĂ©plore un salariĂ© dâun restaurant de plage. Nous avons une baisse du chiffre dâaffaires et nous ne crĂ©ons pas dâemploi, pourtant nous en avions 4 ou 5 de prĂ©vus en CDI." Pour lui, la mairie a fait des efforts mais de "meilleures solutions" doivent ĂȘtre proposĂ©es par lâEtat.
Ce salariĂ© dĂ©nonce Ă©galement un manque dâinformation et de communication. Sâil ne fait pas partie du collectif il le soutien nĂ©anmoins. "Chaque initiative est saluĂ©e. Le tourisme doit se dĂ©veloppĂ©, ajoute-t-il. Nous voyons tous les jours des touristes arriver et repartir aussitĂŽt car la baignade nâest pas autorisĂ©e."
nt/www.ipreunion.com

Triste, pendant la guerre 39/45 les allemands posaient des filets en acier pour protéger leur flotte, 80 ans plus tard la FRANCE n'est pas capable de mettre des filets anti requins, triste, volonté de ne rien faire, incapables, à vous de choisir, Boucan la plus belle plage de la Réunion, je pense que le tourisme n'est pas une priorité pour certains
Et si on s'interressait enfin, aux causes de cette venue des requins. Requins qui aiment les eaux troubles et turpides ? Les massacrer ne changera rien, le probleme vient des terres, de la surpopulation, du mauvais traitement des eaux, de l'agriculuture qui emploie des tonnes de produits chimiques, qui finissent sur notre littoral, les concéquences du basculement des eaux qui desalénise l'eau du littoral ouest ...a ca on ajoute des prises de risques inconsidérées.. Cette problematique multifactorielle, ne peut se resoudre en masscrant des requins.. et il serait largement temps que les politiques se pencent sur le probleme.
Les requins ont été installés volontairement sur la seule zone balnéaire de l?ßle par les bobos-gauchos caviar pseudos écologistes, nous interdisant l'accÚs aux activités nautiques dans l'océan. Les requins se sont sédentarisés sur cette cote, ils sont là à vie! Donc plus d'activités de loisirs liées à la mer pour les sans grades que nous sommes dans ce marécage politico-médiatique fonctionnarisé et assisté durablement par ce systÚme des sur-rémunérations, sur-retraites bien grasses et autres méga-indemnités des élus! Le véritable combat est d'exercer un devoir de poursuite de ces nuisibles de notre civilisation et les faire condamner, eux, leur famille et sur leurs biens personnels en mémoire à toutes les victimes et dégùts que ces individus ont provoqué!
Interdir n'est pas une fin en soi.Agir c'est continuer d'avancerMourir c'est ne jamais oublierConstruire c'est vivre ensemble vers un avenir commun.C'est quelques mots pour nous dire qu'il ne faut jamais baisser les bras et l'avenir de nos enfants repose sur un travail collectif mais dans un collectif de travail. Des pistes de solutions de dessinent il s'agit juste de les faire exister sans tabous et tous debouts. l'Union avec d'autres associations et politiques locaux est une des voies a re connaĂźtre pour nous tous. Ne lĂąchons rien sauf le bien !A bon entendeur.