Après une mobilisation flash sur la Passe de l'Ermitage

Mamans en colère contre la crise requin : un sit-in devant la Réserve Marine

  • Publié le 13 mai 2017 à 13:27

Une vingtaine de mamans ont fait un sit-in devant les locaux de la Réserve Marine à 11h00 ce samedi 13 mai 2017. Après deux heures de mobilisation, les femmes ont quitté les lieux. L'objectif : "que les choses s'accélèrent, les mesures administratives ne sont pas du tout adaptées à nos problèmes" de la crise requin, indique Mylène Veminardi, participante au mouvement.

"On veut que la métropole nous entende, alerter les médias (...) on proteste contre ces choses aberrantes comme cet interdit de commercialisation" des requins à La Réunion, ajoute-t-elle.

Les mamans ont manifesté pacifiquement devant la Réserve car "il faut qu'on nous rende l'océan. Avant, nous pouvions nous baigner jusqu'à 19h00, aujourd'hui, tout cela est terminé pour nos enfants" avait ajouté l'une d'elles sur les ondes de radio Freedom. Parmi elles était également présente la mère d'Alexandre Naussac, décédé à la suite d'une attaque de squale à Saint-André en février dernier.

Le 8 mai dernier, les mamans ont formé "une vague rose" pour une flash mobilisation du côté de la Passe de l'Ermitage, à Saint-Gilles les Bains. "Ca suffit"était le slogan justifiant cette contestation de la gestion du problème requin qui sévît depuis 2011 sur l'île. Imaz Press avait suivi en direct la manifestation.

jm/www.ipreunion.com

 

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2 Commentaires
el kamion
el kamion
7 ans

"Vivre sans temps mort, jouir sans entrave", cette belle maxime est bafouée. De plus, ces pauvres femmes ont surpayé leur logement à Saint-Gilles. C'est très triste.

maman
maman
7 ans

Mais mesdames, vous êtes libres, totalement, si vous ne pouvez pas dire non à vos enfants, si vous les aimez tellement au point que ne pouvez même pas les protéger des dangers qui les guettent partout et pas seulement dans l'eau, eh bien faites mais fichez nous la paix avec vos caprices, il y a des mamans qui pleurent devant un lit d'hôpital, d'autres qui n'ont pas les moyens de nourrir leurs enfants, et elles ne s'en prennent pas à la terre entière.