Dans un communiqué, Nassimah Dindar réagit ce samedi 23 novembre 2013 à l'annonce de la liquidation de la SIB. La présidente du conseil général demande au préfet "d'étudier, en lien avec les salariés de l'entreprises, toutes les possibilités de continuité ou de reprise de l'activité." Jeudi, la Société industrielle de Bourbon a annoncé sa cessation d'activité, évoquant des "difficultés économiques durables de l'usine caractérisées par des coûts de fonctionnement élevés." La fermeture de l'usine du Port devrait entrainer la suppression de 32 postes.
Le communiqué du conseil général est le suivant :
"La Société Industrielle de Bourbon, filiale portoise du groupe Colgate-Palmolive, est sur le point d’être liquidée par sa maison-mère. 32 emplois sont en jeu.
En France métropolitaine, le Ministère du Redressement Productif se mobilise dès qu’une entreprise est menacée de fermeture, comme on le voit actuellement pour l’entreprise Mory-Ducros. Nassimah Dindar, Présidente du Conseil Général, demande au Préfet " d’étudier, en lien avec les salariés de l’entreprise, toutes les possibilités de continuité ou de reprise de l’activité ".
"Nous ne pouvons pas laisser mourir notre industrie, déjà fragile et qui a fait la preuve de son savoir-faire", commente la Présidente du Conseil Général. "Tout doit être mis en œuvre pour sauver l’outil et les emplois, tout comme cela est fait sur le territoire national", continue Nassimah Dindar.
"Avec 30% de chômage et 42 % de la population vivant déjà sous le seuil de pauvreté, La Réunion mérite, pour le moins, d’être traitée avec les mêmes égards et les mêmes efforts que les régions métropolitaines" conclut-elle."
De la part de celle qui a liquidé l'arast et mis sur le carreau des centaines de personnes, ce communiqué est simplement indécent.