La CGTR informe qu'elle est au côté de la population dans son combat pour l'amélioration de son pouvoir d'achat, et que la baisse du prix des denrées alimentaires, du carburant et du gaz est une urgence sociale et une nécessité économique. L'organisation se tient prête à participer à la lutte contre le profit, et, dans le cadre de la journée d'actions des syndicats européens contre l'austérité, appelle la population à une journée de grève et de rassemblement le mercredi 29 février 2012 à 10 heures devant la préfecture à Saint-Denis, avec un seul mot d'ordre : "Stop à la vie chère et à la casse sociale pour une meilleure répartition des richesses".
La CGTR annonce que "les monopoles et ententes doivent cesser". "La responsabilité de l'Etat est, sur ce point, première et il ne peut nous d'un observatoire des prix - et non des revenus - qui n'est vraiment pas à la hauteur des enjeux", estime l'organisation syndicale."Plusieurs études et rapports ont mis en évidence le surcoût des produits à la Réunion. Cependant, la garantie d'une lutte efficace contre la vie chère passe aussi et surtout par : l'augmentation des salaires (SMIC à 1700 euros brut) et l'indexation de ceux-ci sur les prix, l'augmentation des minima sociaux et retraites, et une politique créatrice d'emplois qui suppose une autre répartition des richesses et une vision à long terme s'inscrivant dans un développement durable", poursuit la CGTR.
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