Le torchon continue de brûler au sein de la CGTR. Dernier épisode en date : l'exclusion de trois cadres de la Fédération Commerce et Services CGTR des régions Ouest et Nord. Pour l'Union Régionale Sud (URS) CGTR, c'est une "véritable chasse aux sorcières qui s'opère vers toutes les personnes qui sont proches de nous".
Selon l’URS CGTR, l’arrêté préfectoral excluant ces trois conseillers salariés CGTR sur décision de la Confédération date à priori du 3 octobre 2013. Or, indique-t-elle, la dernière commission exécutive confédérale où ont été évoquées ces exclusions, s'est déroulée le 7 octobre dernier et aucune décision n'en a été sortie. "Ce jour là, il devait être devait être question de mon éviction et de celle de Pascal Hoareau. Mais il n’y a rien eu, faute de quorum", explique Clara Derfla, secrétaire adjointe de l’URS CGTR.
Cette dernière se demande donc d'où vient la décision du 3 octobre remise par la CGTR, notant qu’il est clair que la "confédération fait tout pour priver de tous les mandats, ces personnes". "Aujourd’hui, il y a une chasse aux sorcières vers toutes les personnes qui nous ont soutenu, lorsque nous avions démissionné de la CEC, car on ne retrouvait plus, au sein de la CGTR, les valeurs de la transparence, la solidarité et la diversité des opinions", explique la syndicaliste.
"Ce qui me gêne surtout, c’est que la préfecture a pris un arrêté sans vérifier ces exclusions avaient été validées au sein de la commission exécutive fédérale. La moindre des choses aurait été également cela soit discuté en interne. La commission conflit n’a jamais été déclenchée et les personnes concernées ont appris cette décision du jour au lendemain", ajoute Clara Derfla.
À noter que les trois cadres concernées devraient attaquer cette décision devant le tribunal administratif.