Le premier tiers-lieu de santé de La Réunion a été inauguré à Saint-Pierre ce vendredi 18 avril 2025, en présence du sous-préfet Jean-Paul Normand, du directeur général de l’ARS Gérard Cotellon, et du maire David Lorion. Ce nouvel espace, porté par l’association Asetis, se destine aux personnes atteintes de cancer, de la maladie de Parkinson ou vivant avec le VIH. (Photos: www.imazpress.com)
Ce tiers-lieu n’est ni un hôpital ni un centre médical classique. Il s’inscrit dans une approche complémentaire en offrant un espace de rencontre, d’activités et de soutien pour les personnes touchées par une pathologie chronique.
"J’ai envie de dire que c’est un lieu où l’humanité est en train de s’exprimer pleinement" souligne Gérard Cotellon, directeur de l’ARS Réunion. Il précise : "Ce lieu a vocation à accompagner les personnes fragiles, porteuses de maladies chroniques, les personnes qui sont vulnérables […] Ce sont ces temps d’écoute, ce temps où on permet aux personnes de faire autre chose, de se décentrer par rapport à ses problèmes de santé." Regardez :
- Un accompagnement personnalisé et des ateliers adaptés -
Maryse Picard, directrice de l’association Asetis, explique la vocation du lieu : "Ce dispositif est à destination des personnes qui sont atteintes de cancer, je précise tous les cancers, mais également la maladie de Parkinson et le VIH".
L’accès au dispositif se fait simplement, via un appel à l’accueil, avec une orientation assurée par une infirmière selon les besoins exprimés.
Les bénéficiaires peuvent ensuite participer à des ateliers collectifs ou individuels autour de la gestion de la maladie, des effets indésirables ou encore de l’activité physique adaptée.
Plusieurs professionnels sont mobilisés au sein du lieu : "notamment une enseignante en activité physique adaptée, psychologue, diététicienne et tout cela soutenu par des patients experts" précise Maryse Picard. Écoutez:
- Humanité, soutien et bienveillance au cœur du projet -
Loin d’être un simple espace de soins, le tiers-lieu se veut un espace de solidarité. "C’est avant tout un lieu social, d’entraide, de solidarité et on va mettre un mot important, c’est l’humanité" a insisté Maryse Picard. "Ne pas être seul face à la maladie", telle est l’ambition du lieu.
Pour les partenaires présents, ce dispositif marque une étape dans l’évolution des réponses de santé, en intégrant le soin dans un cadre de vie collectif et bienveillant.
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