L'Iedom a publié sa dernière étude sur l'activité bancaire à La Réunion pour l'année 2017. Ce rapport signale que La Réunion connaît un dynamisme bancaire en nette progression, avec 21 milliards d'euros d'encours sains de crédits.
En 2017, les encours sains de crédits à l’économie réunionnaise dépassent les 21 milliards d’euros, et affichent la plus forte progression depuis la crise : +6,8% sur un an contre +2,8% en moyenne sur la période 2009-2016. Cette hausse représente +1 345 millions d’euros sur l’année, le double de l’année précédente. Contrairement aux années antérieures, les prêteurs institutionnels ne tirent pas particulièrement à la hausse cette évolution, même s’ils y contribuent.
La croissance des financements est tirée par les crédits consentis aux ménages (+8,% sur l’année, soit +670 millions d’euros), avec un dynamisme notable des crédits à la consommation. Simultanément, la croissance des encours de crédits aux entreprises affiche une progression soutenue de 4,1%, tirée par les crédits d’investissement (+8,5%).
Pour la cinquième année consécutive, les créances douteuses brutes portées par les établissements de crédit installés localement (ECIL) se réduisent. Le taux de créances douteuses s’établit ainsi à 3,5% des encours bruts totaux fin 2017.
Les placements des agents économiques affichent également les plus fortes progressions d’encours depuis la crise et dépassent les 14 milliards d’euros d’encours. Avec l’intégration des actifs financiers d’un établissement qui, jusque là, déclarait en métropole des encours réunionnais, l’encours total s’établit en fin d’année à 14,5 milliards d’euros.
L’appétence des agents économiques pour une plus grande liquidité de leurs avoirs reste marquée, dans un contexte de taux de rémunération particulièrement bas, voire négatifs.
Toutefois, la recherche de rendement se manifeste, avec certains placements qui tirent leur épingle du jeu.
