Actes de décès, demande de crémation ou autorisation de dispersion des cendres…sont des démarches souvent compliquées pour les familles endeuillées. La ville de Saint-Denis propose un nouveau service d'accompagnement (SAAFE) pour ces familles dans le centre funéraire de Primat. Le guichet unique est ouvert depuis ce 1er décembre 2022.
Les différentes étapes qui suivent un décès ne sont pas les plus simples à faire, les familles sont contraintes de se déplacer à droite à gauche pour les effectuer. La mairie de Saint-Denis, ses élus ainsi que la procureure de la République ont pu délocaliser les registres d'états-civils au centre funéraire de Primat : le Service Accompagnement Aux Familles Endeuillées (SAAFE).
Les papiers administratifs y compris les papiers de l'état-civil se font désormais sur place dans le confort pour les familles depuis le 1er décembre 2022. "C'est une plus-value" insiste la maire de Saint-Denis, Éricka Bareigts.
Cet aménagement a été récompensé aux Trophées Territoriaux du Funéraire, 72 collectivités étaient présentes et 18 projets ont été présentés et 10 lauréats, dont Saint-Denis. "Ce nouveau service est très utile pour les familles puisqu'il évite à nombreux de descendre en ville" explique la maire.
Un moment de stress intense pour ces familles qui devient plus simple à gérer. "25 familles ont pu bénéficier de ce service et ils en sortent soulagés" souligne Christèle Beaumier, élue déléguée aux Affaires Funéraires.
Les locaux ont été aménagés de manière à pouvoir traiter les dossiers correctement. Une pièce de permanence a été mise à disposition pour toutes les démarches faites le week-end de 8 heures à 11 heures. Les registres sont classés dans un coffre sécurisé avec code, avec l'autorisation de la procureure pour ceux qui étaient basés en ville.
Toutes les familles endeuillées reçoivent également un "colis funéraire" dans leur box, avec des boissons, du cafés et collation au moment où le défunt arrive. Dans un autre bureau situé à l'extérieur, les familles peuvent faire leurs démarches la semaine, un petit salon a été mis à leur disposition, "pour assurer le confort dans ces moments difficiles" assure Christèle Beaumier.
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