Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) s’est réuni ce vendredi 7 février 2025 à l’hôtel de ville de Saint-André. Cette séance restreinte a permis d’échanger sur les problématiques de sécurité dans la commune et d’annoncer la mise en place prochaine d’un Groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) dans le quartier de Fayard. (Photo : sly/www.imazpress.com)
À l’initiative de la procureure de la République, Véronique Denisot, ce GLTD sera opérationnel d’ici mars. Il associera plusieurs acteurs institutionnels : justice, éducation nationale, associations, mairie, préfecture et forces de l’ordre.
Ce dispositif, prévu pour six mois renouvelables, vise à adopter une approche plus fine et qualitative des phénomènes de délinquance dans ce quartier. "C’est une instance judiciaire d’action, sous l’autorité du procureur, qui permet un suivi renforcé et des réponses adaptées", a expliqué Véronique Denisot.
L’objectif est d’intervenir sur les infractions commises à Fayard, mais aussi sur celles perpétrées ailleurs par des personnes domiciliées dans ce quartier.
- Une approche concertée et ciblée -
Le maire de Saint-André, Joé Bédier, a souligné l’importance du travail collectif pour trouver des solutions durables.
"Quand on parle d’insécurité, des mineurs isolés, on ne trouve pas des réponses dans un tiroir. C’est à force d’échanges avec tous les acteurs concernés que l’on pourra avancer", a-t-il déclaré. Écoutez :
Il a également insisté sur la nécessité de ne pas stigmatiser Fayard : "La majorité des habitants ne sont pas délinquants, mais souffrent de la délinquance. Ce quartier est souvent présenté comme une zone de non-droit, mais je refuse de raisonner ainsi."
- Des mesures concrètes envisagées -
Parmi les pistes évoquées dans le cadre du GLTD, des actions ciblées comme la mise en place de stages de sensibilisation pour les jeunes impliqués dans des infractions, à l’image de l’initiative menée dans le secteur des transports en commun.
Une autre mesure pourrait concerner les mineurs isolés sur la voie publique à des horaires inappropriés. L’identification de ces jeunes, leur retour au domicile et la convocation de leurs responsables légaux permettraient d’évaluer la situation familiale et d’adapter la réponse judiciaire.
Ce GLTD constitue un nouvel outil dans la lutte contre la délinquance à Saint-André.
Sa mise en place sera suivie de près par les autorités locales, avec des échanges réguliers au sein du CLSPD pour ajuster les dispositifs en fonction des résultats obtenus.
pb/www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
Le premier délinquant à l’origine de Fayard s’appelle Jean-Paul…
M Bedier fait le job même si il y en a qui lui met les batons dans les roues.
ils ne savent plus ou mettre la queue maintenant des citoyens lambda ont pris à bras le corps le phénomène
Oussa y lé les Virapoulle.
Y trouve pu.