Chargé de la mise en oeuvre du plan pluriannuel contre la pauvreté, François Chérèque a dressé en fin d'après-midi ce mardi 29 octobre 2013 le bilan des rencontres territoriales, qui se sont tenues au parc des expositions de Saint-Denis. À l'issue de cette journée, l'inspecteur général des affaires sociales a notamment fait de son souhait d'une "meilleure coordination", de "meilleure superposition des actions" afin de lutter contre la pauvreté. Un comité de pilotage pour la suivi du plan pluriannuel du gouvernement sera, par ailleurs, mis en place. "Ce plan ne va pas résoudre la pauvreté, c'est impossible", a, toutefois, prévenu François Chérèque.
Selon François Chérèque, il s'agissait ce mardi lors de ces rencontres territoriales, - les 19èmes sur 29 à travers tout le territoire -, de présenter les 61 mesures de ce plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale et de voir comment les adapter à la réalité du territoire. "Certaines de ces mesures sont en application directe, telles que la revalorisation du RSA et la CMUC-C (couverture maladie universelle complémentaire). D'autres éléments sont en expérimentation", a-t-il expliqué ce dernier, citant le dispositif "garantie jeunes". La Réunion, faisant partie des 10 régions pilotes. "C'est un contrat d'insertion que le jeune passe en échange d'une formation ou proposition d'emploi pour bénéficier d'une aide", a-t-il précisé.
Ne voulant pas particulièrement "tiré de bilan" des rencontres, l'inspecteur général des affaires sociales a surtout noté une "grosse participation des associations, venues en nombre" et "peu de mairies". "Il y a beaucoup de témoignages et une meilleure coordinations des actions a été demandée", a-t-il indiqué.
"Ce qui m'a le plus marqué c'est le niveau de pauvreté ici, le nombre de pauvres et la situation des jeunes. C'est d'ailleurs toute la complexité du débat", a ensuite souligné François Chérèque, ajoutant que "le plan pluriannuel ne va résoudre pas" ce problème.
Enfin, l'ancien secrétaire général de la CFDT a annoncé le lancement de pistes de travail sur l'habitat insalubre ou le travail des jeunes.
À noter que la visite de François Chérèque à La Réunion se poursuit ce mercredi. Il se rendra notamment à l'école de la deuxième chance à Saint-Denis et rencontrera dans l'après-midi les organisations syndicales.
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Ouf je suis rassuré ! j'ai cru qu'il allait nous dire que la pauvreté serait vaincue grâce à son plan. Je comprends qu'il se ronge les ongles rien qu'à y penser. Surtout que cette masse de pauvres a une forte tendance à augmenter, aggravant la situation future, aussi bien pour eux-mêmes que pour ceux qui sont en face. Le point de rupture, de déséquilibre, s'appelle explosion sociale. Car l'illettrisme n'a jamais empêché un indivdu de réfléchir.
Mais en réalité la pauvreté est aussi un état d'esprit et une attitude. On peut être riche et réagir comme un pauvre, cela s'appelle de la générosité et de la fierté. On peut-être riche et réagir comme un riche, cela s'appelle de l'égoïsme et de l'orgueil. On peut être pauvre et réagir comme un riche, cela produit du surrendettement et des addictions avant de plonger dans la désespérance. Mais on peut aussi être humain et s'enrichir du vécu des autres, et devenir autonome , responsable et s'épanouïr. Cela s'appelle solidarité et dignité, grâce au respect d'autrui, des lois et de soi. On peut réchapper de la pauvreté et le million de cas annuels sont là pour certifier que l'effort pour s'en extraire est forcément, à un moment donné, récompensé.
Alors Monsieur Chérèque, allez dire à vos commanditaires que vous avez touché la pauvreté de près, vous l'avez vue. Ce qui vous inquiète est que si on exportait ces pauvres de la Réunion à Madagascar ou à Maurice, ils deviendraient des rois pour la plupart.. Si on importait des Haïtiens à la Réunion, ils seraient encore plus pauvres, presque moribonds à force d'y vivre. Allez comprendre cela et vous aurez compris le guêpier social dans lequel vous êtes. Ce que vous voyez c'est ce qui attend la France d'ici 50 ans. Sans industrie, limitée économiquement par des pays concurrents et VOISINS, plombée par la démographie et l'immigration, avec l'insécurité grandissante et l'hypertrophie du secteur tertiaire, lui-même condamné à un fort turn-over et à une fragilité économique endémique.
Quand vos commanditaires (le pouvoir, quel qu'il soit) et vos amis (syndicats et lobbies) cesseront de vivre au dessus de leurs moyens avec l'argent des autres ou celui de la corruption, nous aurons atteint enfin la bouée de survie et nous pourrons réagir utilement.
Tant que les syndicalistes joueront le jeu des patrons et des politiciens, tant que les patrons opteront pour la fraude et le travail clandestin, tant que les particuliers optimiseront leur situation administrative par de fausses déclarations afin de rester ou de devenir éligibles aux exos et minimas sociaux, tant que les politiques taxeront à fond les entreprises restées sur le territoire et laisseront partir les bénéfices des multinationales françaises, alors votre mission, et autres commissions ne seront que du blabla, de la poudre aux yeux, de la gesticulation médiatique pour maintenir l'illusion que demain sera meilleur et que la prochaine élection sera la bonne...
Pauvres de vous, de croire encore un instant de trop que vous pouviez nous tromper.