[LIVE] Le candidat s'est exprimé place du Trocadéro à Paris

F. Fillon appelle la droite à "un examen de conscience" et demande implicitement "êtes-vous capable de gagner sans moi ?"

  • Publié le 5 mars 2017 à 18:34

Ce dimanche 5 mars 2017, François Fillon a reconnu sa "part de responsabilité" dans l'"épreuve" qu'il traverse et sa "faute" si le projet qu'il porte "rencontre de si formidables obstacles", dimanche, devant des dizaines de milliers de partisans réunis place du Trocadéro à Paris. Il est resté offensif et a mis la droite au pied du mur en posant implicitement la question : "êtes-vous capable de gagner sans moi ?"

19h15 : François Fillon n'a pas prononcé les mots "je ne cède pas", ni "je reste", mais reste offensif. Il met la droite au pied du mur en posant implicitement la question : "êtes-vous capable de gagner sans moi ?"

19h08 : Au bout d'une demi-heure de prise de parole, le discours se termine par une Marseillaise scandée en choeur par la foule. La pluie s'arrête. Les partisans continuent de scander "Fillon président"

19h06 : "Mon examen de conscience, je l'ai fait, et je ne souhaite à personne de le faire dans ces conditions." Il invite les membres de son camp à faire le même examen de conscience. "Laisserez-vous les passions du moment l'emporter sur les intérets nationaux ?" leur demande t-il.

 

 

19h05 : Cela fait plus de 20 minutes que François Fillon s'exprime. "Fini le temps des dogmes, des idéologies mortifères. Dites-vous bien que les chimères politiques sont amenées un jour ou l'autre à se fracasser sur la réalité".

19h01 : "Il n'y a pas de fatalité. La France compte parmi ses citoyens des milliers d'entrepreneurs !" continue le candidat. Il invite ses partisans à faire "de la France un pays leader en Europe". Ce à quoi ses partisans répondent, enthousiates : "On va gagner !".

18h58 : Il évoque le sentiment de "fierté" à l'heure où "certains parlent de crime contre l'humanité".

"Je veux rappeler que les Français ont répandu dans le monde l'esprit des Lumières" martèle t-il, "ne nous laissons berner par ces modernes gourous".

18h57 : "Fillon, tiens bon, la France a besoin de toi !" scandent les partisans.

 

18h55 : Le candidat commence à parler du "totaritalisme islamique".

"Nous sommes en état d'urgence, mais à en écouter certain, il est urgent de ne pas en faire état. Moi, j'en parle. Je suis face au totalitarisme islamique d'une détermination totale.

18h54 : "Deux scandales défigurent le pays plus sûrement que mes propres erreurs. Quels sont ces scandales ? La manière dont François Hollande a oeuvré pour le déclassement de notre pays. Son terrible bilan n'a pas été effacé. Le second scandale, c'est ceux qui n'hésitent pas à promettre le retour du franc, les 32 heures..."

Il qualifie Emmanuel Macron de "l'ancien porte-serviettes d'Hollande".

18h53 : "Je sais bien quelle est ma part de responsabilité dans cette épreuve. Au-delà des trahisons, du calendrier judiciaire, de la campagne de dénigrement, c'est bien par ma faute que ce projet que je porte, auquel je crois, auquel vous croyez, rencontre de si formidables obstacles", a ajouté le candidat de la droite, la voix un peu blanche,

"J'ai commis la première erreur autrefois, je vous l'ai dit, en demandant à ma femme de travailler pour moi, parce qu'elle connaissait le terrain, parce que c'était commode. Je n'aurais pas dû le faire. Et j'ai commis la seconde en hésitant sur la manière d'en parler, de vous en parler, d'en parler aux Français", a-t-il expliqué.

Il assure être "profondément honnête". Ses partisans répétent "Fillon président !". Pour précision, la loi n'interdit de travailler avec sa famille, se sont les emplois ficrtifs qui sont interdits.

18h48 : "6 millions de chômeurs, 9 millions de pauvres" égrène François Fillon qui évoque une "dette insoutenable". En rajoutant : "Notre pays n'a pas été gouverné, il a été géré par le premier secrétaire du parti socialiste".

18h47 : Le candidat continue sa diatribe. "Je comprends votre inquiétude. Cinq années pendant lesquelles nous avons vu notre pays descendre dans un long hiver historique". Petite référence à Game Of Thrones, M.Fillon? La pluie redouble d'intensité.

18h46 : "A vous mes amis, je dois la vérité. On m'attaque de toutes parts. Je dois écouter cette foule immense qui me pousse vers l'avant mais je dois aussi m'interroger sur ceux qui doutent et qui fuient le navire. Leur responsabilité est immense et la mienne aussi. Je n'ai jamais été dans le schéma de ceux qui sont animés par une ambition personnelle dévorante et qui calculent le moindre de leurs actes."

18h43 : Il cite Camus : "Vivre, ce n'est pas se résigner." La foule scande le nom de Fillon. François Baroin arrive se place derrière le candidat

18h41 : "Ils veulent que je sois seul" commence François Fillon. Il entame son discours par des "excuses à ses partisans" et parle d'une "France qui continue de briller, qui oppose au terrorisme et aux tyrans sa force morale et sa force militaire. La pluie recommence à tomber.

18h36 : Le président de région Didier Robert est présent au rassemblement à Paris. Après avoir soutenu, plus soutenu, resoutenu, il resoutient alors même que le soutien apparaît insoutenable.

 


18h30 : la bataille des chiffes est lancée. Bruno Retailleau, coordonateur général de la campagne de François Fillon annonce 200 000 personnes sur la place du Trocadéro qui ne peut en contenir que 50 000. Ce qui fait ironiser les internautes

 

Les internautes s'amusent et titrent "Pari déjà gagné pour Fillon"après la publication d'une photo du Trocadéro datée de...2012

 

Pour rappel

À l'approche de sa probable mise en examen, François Fillon a appelé au rassemblement sur la place du Trocadéro à Paris. Ses partisans attendent entre "40 000 et 45 000 personnes".

Nicolas Sarkozy et Alain Juppé se sont entretenus par téléphone aujourd'hui pour étudier "les sorties de crise". Ce samedi, le parti des Républicains a annoncé la réunion d'un comité politique dès ce lundi "pour évaluer la situation". Sa femme s'est également exprimée pour la première fois ce dimanche, affirmant qu'elle suivrait son mari "où qu'il aille". Le point par ici.

mp/mb/www.ipreunion.com

 

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2 Commentaires
CHABAN
CHABAN
7 ans

Jour de honte pour la France !

Demain il y aura le plan B et le DR aura changer de candidat 3 fois en 3 mois.

Fait pitié

Joni Kache
Joni Kache
7 ans

Haaa ! Le nombre de politocards qui "croient" être fondamentalement honnêtes... on en redemande :-)