Ce jeudi 31 juillet 2025, dès 9 heures, les salariés de l'entreprise de nettoyage Easyclean sont montés au créneau. Sans salaire depuis deux mois, une vingtaine d'agents se sont rassemblés devant le cabinet de l'administrateur judiciaire en charge du redressement judiciaire de leur entreprise. Ils exigeaient des réponses concernant le non-versement de leurs salaires de juin. (Photo vg/www.imazpress.com)
Malgré une réunion tenue le 22 juillet dernier, au cours de laquelle l'administrateur avait assuré un versement imminent des salaires, aucun paiement n'a été effectué jusqu'à maintenant, selon les salariés. "Ça fait bien deux semaines qu’on attend des réponses concrètes", déplore Boris Albac, chef du secteur Nord chez Easyclean. Écoutez.
"Soit on nous dit clairement d’arrêter de travailler, soit on nous paie. Aujourd’hui, certains n’ont même plus d’essence pour se rendre sur leur lieu de travail. D’autres peinent à nourrir leurs familles."
Moralement, les agents sont à bout. "Nous continuons malgré tout à assurer nos missions pour ne pas être accusés d'abandon de poste. Mais on ne peut plus tenir", confie Boris. "Nous voulons de la transparence, pour pouvoir nous organiser, notamment à l'approche de la rentrée scolaire". Écoutez.
- L'entreprise Easyclean était déjà fragilisée -
À l'origine de cette situation : le décès du dirigeant Toky Raobelina, le 30 juin dernier. Selon les salariés, une semaine avant son décès, le chef d'entreprise aurait initié une procédure de liquidation, "sur recommandation de son bras droit et d'une prestataire RH introduite dans l’entreprise par ce dernier". Ces deux personnes, toujours impliquées dans le dossier, auraient selon nos informations "activement demandé aux salariés de ne plus travailler, dans une tentative manifeste d’accélérer la liquidation".
Désormais gérée par un administrateur judiciaire, la société est dans l’attente d’un versement de salaires censé passer par l’Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés (AGS). Mais en réalité, aucune avancée concrète n’a été observée. "L’administrateur nous répète qu’il fait le nécessaire, mais rien n’est fait", dénonce Boris. "Et le recours à une RH externe n’a absolument rien résolu."
Britanie Melade, responsable d’exploitation chez Easyclean, se retrouve dans une situation particulièrement précaire. Embauchée en CDI le 23 juin dernier, soit quelques jours avant le décès du gérant, elle découvre aujourd’hui que ce dernier n’a jamais effectué sa déclaration officielle auprès des services compétents. Résultat : elle n’est pas reconnue comme salariée par l’entreprise, et se retrouve dans une impasse administrative et financière. Écoutez.
- Enfin des réponses sur le versement des salaires-
Le rassemblement de ce jeudi était pacifique, mais "ferme". "Il ne s’agissait pas de faire du bruit, mais de rencontrer l’administrateur et le mandataire pour obtenir des réponses. Parmi les salariés il y a des pères et des mères de famille. On ne peut pas continuer à vivre dans cette incertitude", ajoute Boris.
Après avoir rencontré le mandataire et obtenu des explications sur les délais de traitement, les salariés sont ressortis plutôt rassurés. " On nous a expiqué qu'il manquait des documents et que ça a pris du temps mais tout semble dans l'ordre maintenant et les virements devraient nous parvenir d'ici la semaine prochaine. Alors on attend". La mobilisation pourrait se poursuivre si aucune solution n’est trouvée rapidement. Les agents l’assurent : leur patience a des limites, et elles ont été franchies.
vg / www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

Courage a vous
A l'époque quand je travaillais pour cette société, c'était avant le COVID easyclean c'était que entreprise de nettoyage à l'époque, c'était vraiment une mauvais moment, avez déjà eu 2 bulletin de salaire différents le même mois, car le patron à simplement dit annulé le bulletin à rééditer un autre avec le paie plus bas, quand j'ai pu sortir de cette arnaques, déjà j'ai pas touché les assedics vu qu'il à pas fait le nécessaire pour, tellement je voulais pu entendre parler de lui, j'ai changé de branche, c'était comme si c'était hier, arnaque les travailleurs, le patron à l'époque c'était pas le Monsieur décédé, sois il à revendu sa société ou soit il y à un truc comme c'était à l'époque. Entreprise à éviter faire signer à notre insu que pendant 4 ans on n'avait pas le droit d'ouvrir une société de nettoyage on c'était bien fait arnaqué grave de chez grave et déjà j'ai jamais compris pourquoi des papiers qu'on n'avait jamais signé au pôle emploi, pouvez être validé par le pôle emploi, jamais vu les papiers, ni signé, j'en dis pas plus mais c'est la politique de l'entreprise que j'ai connu.