À l'appel des syndicats UNSA et FO, les agents du centre communal d'actions sociales (CCAS) et de la ville de Saint-Denis sont en grève illimitée et réclament des revalorisations salariales. Dans un communiqué, la ville de Saint-Denis indique que sur les 2 400 agents devant travailler ce mercredi 5 décembre dans les différents services, environ 6 % ont été déclarés grévistes. Elle note qu'aucune perturbation n'a été constatée, que les services n'ont pas été impactés par le mouvement et que le public dionysien a été reçu dans les meilleures conditions possibles. Elle demande également aux organisations syndicales de contenir le mouvement de grève qu'elles ont initié afin que les Dionysiens ne soient pas pénalisés.
Par ailleurs, la ville de Saint-Denis souligne avoir "proposé une rencontre aux représentants syndicaux à 14 heures ce mercredi. "Rencontre qui a été refusée catégoriquement et nous le regrettons, comme nous regrettons également les débordements qui ont eu lieu sur la voie publique provoquant une gêne notable pour les automobilistes. De plus, plusieurs entraves à la liberté de travailler ont été constatées ce matin au centre technique communal. Des agents non grévistes n'ont pas pu accéder à leur lieu de travail", indique-t-elle.
Concernant le dialogue social, la municipalité tient à préciser que le 28 novembre dernier, un protocole d'accord a été signé par la majorité des syndicats (CFDT, CGTR, SAFPTR, CFTC). Seuls FO et l'UNSA ont refusé la signature.
"Cet accord prévoit: une revalorisation de salaire, par l'octroi d'un régime indemnitaire d'un montant net mensuel d'environ 30 euros, à destination de tous les agents non titulaires permanents de catégorie C, un avantage de 4,68 euros sur les frais de repas du personnel des écoles, soit un prélèvement mensuel de 18 euros au lieu des 22,68 euros actuels, prenant effet au 1er janvier 2013 ainsi que l'application des conditions d'avancement les plus favorables à l'agent pour l'avancement de l'échelle 3 à l'échelle 4, dans le cadre des CAP des non titulaires", rappelle-t-elle.
Enfin, face à un appel à la grève illimitée, elle recommande aux parents d'élèves de "s'assurer auprès de la direction de l'école de leur enfant des capacités réelles d'accueil et de restauration et le cas échéant, de prendre toutes les mesures nécessaires concernant la garde de leur enfant".

Oté lé pa ler pou fé la grév,domoun i souf,avec lo prékarité,na in pe i giny pa manze a zot fin et zot i grev pou larzan.Aret in pe fé kredi,apré na kozé